J’ai remarqué que certaines personnes abonnées à mon blogue artistique consacré à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie se questionnent sur certaines poses que j’ai jadis réalisées dans le cadre de mes activités de modèle nu pour des écoles d’arts et des ateliers en arts. Des poses qui, selon ces personnes, seraient quelque peu suggestives. Après de bons moments de réflexion, il m’est apparu utile de rédiger un article afin d’expliquer dans la mesure du possible ce qui en est réellement et ce, dans le but de dissiper toutes possibilités de malentendus.
Tout d’abord, chaque activité artistique est en soi suggestive puisqu’une part, elle relève à la fois de l’imagination de son auteur et de l’interprétation du spectateur une fois le résultat terminé et présenté. En effet, l’œuvre trouve son origine souvent au plus profond de son auteur. L’œuvre n’est pas un phénomène spontané tiré du néant. Il existe déjà chez l’auteur qui devient en quelque sorte le premier instrument servant à la créer. Une telle œuvre peut être, et vous en conviendrez avec moi, présentée sous différentes formes telles que des écrits, des productions visuelles, sonores, musicales et sous différents supports tels que le papier, les films photographiques et bien d’autres. Ici, c’est l’auteur qui est le maitre d’œuvre. Un maître qui sert de canalisation à sa production. Que va-t-il réalisé ? Avec quoi va-t-il le réalisé ? Et, la question la plus importante ; comment va-t-il faire ? Ici, tout est à priori une question de suggestivité. (1)
Ensuite, il y a autant d’interprétations possibles d’une œuvre finale qu’il peut y avoir de spectateurs. C’est ainsi qu’une œuvre peut paraître grandiose chez l’un tandis qu’elle peut paraitre tout à fait banale chez l’autre, voir horrible chez un autre. Là encore, tout est relié au caractère émotionnel chez l’individu. Or qui dit caractère émotionnel dit aussi expériences de vie. Ce qui est encore plus vrai en ce qui a trait au domaine de la nudité artistique. En effet, pour bon nombre de gens éduqués dans la tradition judéo chrétienne, avec ses bons et moins bons côtés, la nudité est explicitement reliée à la sexualité. Or, ceci est loin d’être le cas dans le domaine du nu. Sans occulter le fait que la sexualité est quasi omniprésente dans la société, avec ces nombreuses dérives que cela implique malheureusement, il n’en demeure pas moins qu’elle est une composante que je qualifierais de minimaliste dans le nu. Ceci permet fort heureusement au nu de garder ses lettres de noblesse.
Certes, il existe bien des dessinateurs qui se spécialisent dans le domaine de l’érotisme et ce, avec un talent indéniable. Mais, ils constituent à eux seuls une branche bien à part dans le nu. Il m’a paru bon ici de le spécifier.
Enfin, l’apport du modèle nu est un élément plus que considérable lors de la réalisation d’une œuvre d’art. Il va de soi que les attentes d’un modèle qui débute dans ce domaine est loin d’être les mêmes que ce qu’on a envers un autre ayant déjà quelques années d’expérience. Ce qui est tout à fait normal. C’est là un élément d’une importance capitale à retenir dans mon propos. En effet, un modèle nu ayant une expérience a une capacité, voire ici une aisance, de prendre des poses qui sembleraient être très suggestives à première vue. Ici, tout est une question de perception.
D’ailleurs, j’ai à ce sujet une anecdote fort intéressante. Je me rappelle à l’occasion d’une séance au C.E.G.E.P. de Sept-Îles à laquelle j’ai participé, en deux cours consécutifs, que j’avais réalisé une pose qui pour un œil non averti aurait pu être dérangeante. Mon désir était de permettre aux élèves présents en classe de pouvoir dessiner mes jambes, c’est-à-dire celle dite normale et ma jambe artificielle d’une manière moins conventionnelle. Mais, à ma grande surprise, une des élèves avait dessiné cette dernière sans qu’elle ait ajouté ma prothèse, et ce simplement à partir de son imagination.
Croyez-moi sur parole qu’elle a eu de ma part une tonne de louanges tellement le résultat était fabuleux. Veuillez noter, en terminant ce récit, que ladite pose a été faite longtemps après avoir brisé la glace entre les élèves et votre humble serviteur. C’est une question de gros bon sens et de respect mutuel.
En résumé, tout est sujet à interprétation dans le monde des arts. Ce qui est plus particulièrement vrai si la nudité y est présente. Ici, tout est lié à un bon dosage à la fois dans la réalisation de l’œuvre et sa présentation au grand public. Comme dit si bien le proverbe : La modération a bien meilleur goût.
Merci de m’avoir lu ! Rolland St-Gelais Québec (Québec) Canada
Comme quoi, tout est une question de perspective et de goût personnel.
Bonjour tout le monde,
J’espère de tout votre cœur que tout se passe bien pour vous et que le début du printemps vous soit profitable. De mon côté, la vie est magnifique et le printemps s’annonce prometteur sous divers aspects. Mais, comme l’affirme si bien le dicton : “ Qui vivra, verra.”
Sous un autre ordre d’idée, c’est avec un plaisir immense que je vous présente une réalisation de nudité artistique, sous forme de photographie, mettant en vedette une modèle nue extraordinaire. Personnellement, j’adore à la fois ce style de photo qui met en relief, est-ce le terme approprié?, à la fois les courbes de ce corps magnifique et la touche légèrement érotique qui y est contenue. C’est un travail beaucoup plus difficile à réaliser que l’on pourrait croire à première vue. En effet, l’angle d’approche de la caméra, les subtilités de la pose tenue par cette dame, les différentes teintes et couleurs qui y sont présentées doivent être pris en compte dans l’obtention d’un résultat final digne d’intérêt.
Toutefois, et je peux comprendre votre réaction, bon nombre d’entre vous peuvent susciter un certain étonnement lorsque une photo de nudité artistique est réalisée avec une modèle féminin qui pose avec les jambes entrouvertes. Réaction bien légitime ! Il est essentiel de retenir ces points généraux : En premier lieu, la notion même de vulgarité est tout à fait différente en art que ce qui en est dans les valeurs sociales. Et en second lieu, l’étude du corps nu peut se faire sous différentes approches incluant une certaine vision érotique du corps. Encore-là, ce que les uns peuvent voir comme de la provocation d’autres le percevront totalement à l’opposé. Le plus important est d’éviter tout débordement tant lors d’une séance photo en privée que pendant un cours dans une école d’art ou bien un atelier.
Moi-même, il m’est arrivé de manière occasionnelle de prendre une telle pose pendant un cours de dessin qui avait eu lieu au collège d’enseignement général et professionnel (le fameux C.E.G.E.P.) de Sept-Îles en octobre et novembre dernier. Souvent, l’utilisation d’une telle pose est faite une fois que la glace soit bel et bien brisée entre le modèle, en occurrence votre humble serviteur, et les étudiants et étudiantes en arts. Qui plus est ! Une telle pose favorise l’étude des courbes, des angles, des particularités physiologiques et physiques du modèle par les personnes présentes en classe. Par ailleurs, la professeure avait donné ses directives pendant toute la période où je ne devais pas bouger.
En terminant cette critique de la photo choisie dans le cadre rédactionnel du présent article, je dois avouer que souvent, et même très souvent, une telle pose donne des résultats diamétralement opposés lorsque elle est réalisée soit pour une série photographique soit pour des dessins. Là-encore, j’appuie mes propos en me basant sur mon expérience dans ce domaine. En effet, les tableaux réalisés en classe, alors que je me tenais sensiblement comme cette jolie dame, sont parmi les plus beaux que j’ai eu la chance d’admirer à la fin de la classe. Comme quoi, tout est une question de perspective et de goût personnel.
Justine Guay étudiante en arts au C.É.G.E.P. de Sept-Îles
Un beau témoignage d’une étudiante en arts
Bonjour tout le monde,
Voici un texte qu’une étudiante en arts vient juste de me faire parvenir…
Je m’appelle Justine et je suis étudiante en Arts Visuels au Cégep* de Sept-Îles. À mon entrée dans le programme, on m’avait déjà parlé du cours de « Dessin de modèles vivants ». Ce cours consiste notamment à observer un modèle partiellement ou complètement nu, à apprendre les proportions, à observer les différents styles de dessins et à maîtriser les ombres et lumières.
Je suis une personne qui est à l’aise avec la notion de nudité. Cependant, il ne m’était jamais arrivé d’être dans une situation où je devais dessiner une personne nue et ce, pendant 3 heures. Ce cours ne m’inquiétait pas particulièrement, mais comme toute chose, c’était de l’inconnu pour moi.
Le jour où j’ai rencontré Rolland, je me suis immédiatement sentie à l’aise. Nous avions une très belle communication car il a su nous mettre en confiance dès le début. Par rapport aux séances, les poses était diversifiées et dynamiques. J’ai beaucoup appris grâce à lui. Il m’a permis de m’épanouir et de m’élever au-dessus des standards. Je crois parler au nom de toute les personnes qui ont rencontrés ou travaillé avec Rolland. Il s’agit sans contredit d’une personne sereine et très amusante, qui est en plus doté d’un grand professionnalisme.
Nous gardons d’ailleurs toujours un bon lien tant amical que professionnel. Rolland est toujours le bienvenu parmi nous!
J’espère que vous allez bien. Pour ma part, je file le parfait bonheur. En effet, le mois de novembre est consacré à de nombreuses séances de nudité artistique qui auront lieu à Sept-Îles, Montréal et à Shawinigan dans un cadre purement académique. Que de poses j’ai fait jusqu’à maintenant et que de poses je ferai dans les séances à venir.
Des poses choisies, élaborées et travaillées en maintes occasions en tenant compte des catégories d’expériences qu’ont les étudiants et étudiantes en arts. Certes, cela n’empêche en aucune façon de trouver parmi eux et elles des talents tout à fait exceptionnels. À vrai dire, je suis souvent étonné, surpris, ébahi et, parfois, époustouflé par leurs dessins lesquels sont leurs propres interprétations de mes poses et, dans une moindre mesure, par mon corps.
Voici pourquoi j’ai décidé avec un sourire en coin de vous présenter ce dessin qui représente tout un défi d’interprétation. À vrai dire, il est presque de la catégorie du test psychologique communément appelé » de Rorschach ». Il s’agit bel et bien de mon corps mais plusieurs personnes y voient autres choses. Et vous ? Que voyez-vous ?
Comment allez-vous en ce mercredi 15 novembre ? Pour ma part, je dois avouer que je me prépare à rejoindre les pays des rêves puisqu’il presque minuit en cette nuit du 14 novembre au Québec. Hé bien oui ! Je voulais absolument dédier un article aux étudiants et aux étudiantes du cours de dessin de ma bonne amie madame Laurence Boulay afin de terminer ma journée en beauté.
Pourquoi donc me direz-vous ? Les raisons en sont simples. En premier lieu, il me semble impératif de leur faire ce petit clin d’œil afin d’une part, de les remercier pour leur courtoisie, pour leur respect, pour leur amabilité et, enfin pour leur grande attention à mon égard et, d’autre part, pour souligner le caractère très mature dans leur volonté d’apprendre et de se parfaire. En second lieu, mon désir est de démontrer à vous mes fidèles lecteurs et lectrices de la pertinence même de ce blogue dédié à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie.
En effet, c’est bien beau de vous présenter quelques-unes des photos prises au cours de mes prestations, mais force est d’admettre que la raison d’être de ma passion repose avant toute chose sur le travail des artistes professionnels ou en herbe pour qui j’accepte depuis presque sept ans de poser nu. Sans ces personnes formidables et leurs intérêts pour le domaine de la nudité artistique, il y aurait longtemps que j’aurais mis un terme à cette profession laquelle est devenue au fil du temps une véritable passion.
En dernier lieu, cette vidéo, réalisée par madame Laurence Boulay, et qui présente d’une manière à la fois simple et avec un brin plutôt humoristique, ma vie de modèle nu, laquelle est tellement pénible à supporter, lors de la dernière séance qui a eu lieu au C.E.G.E.P. de Sept-Îles vendredi le 10 novembre. Une telle vidéo est la preuve irréfutable que mon désir réside au fait de transmettre chez les personnes qui suivent mes publications ma passion de modèle vivant (nu intégral) puisque je suis bel et bien vivant tout comme les artistes pour qui j’ai eu l’honneur de travailler dans ce domaine. C’est pour moi l’une des plus belles réussites de ma vie. Mais comme on dit souvent au Québec : » le meilleur est à venir ».
Merci à toutes les personnes qui ont cru et qui continuent de croire à mon potentiel en tant que modèle nu. Merci aussi aux artistes professionnels ou en herbe qui ont permis à votre humble serviteur de vivre des expériences extraordinaires et de rencontrer des gens formidables. Merci à vous amis et amies de ce blogue qui par vos présences ont fait grandir en moi le souhait de le rendre de plus en plus vivant. Merci à mes parents qui ont fait en sorte de n’avoir jamais honte, ni à me sentir coupable, de ma situation physique, puisque tout le monde sur cette terre est fondamentalement différent. Et, le plus important, merci mon Dieu pour la vie incroyable qu’il m’a donné. Je suis certes un modèle vivant, mais cette soif de vivre trouve sa source en Dieu.