- La véritable richesse Texte de RollandJr St-Gelais Dessin par CapitaPerdu Source : https://www.deviantart.com/capitaperdu/art/Kris-in-Seductive-Reading-845298299
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Ma résolution en tant que modèle vivant
Ma résolution en tant que modèle vivant
Bonjour tout le monde,
J’espère de tout cÅ“ur que vous allez bien et que le mois de novembre se poursuit selon votre bon plaisir. De mon côté, je vis un moment tout à fait féerique depuis mon réveil. En effet, nous avons la chance incroyable de voir tomber une belle neige d’une blancheur angélique recouvrir la belle ville de Québec. Ceci m’amène à prendre conscience de mon bonheur actuel. Un bonheur qui se cultive et s’apprécie au quotidien. D’ailleurs, c’est-là une des rares résolutions que j’ai prises dans ma vie. Avouons-le ! Rares sont les résolutions que nous parvenons à mettre en pratique surtout si elles sont prises en début d’année.
Pour ma part, après avoir mûrement réfléchi à la suite
de ma prestation de nudité artistique tenue à Saguenay ce mercredi 14 novembre au sein de l’université du Québec à Chicoutimi, j’ai décidé de ne plus jamais faire l’utilisation de caches-sexe à l’avenir. Il y a trois raisons majeures à ma prise de décision. Des raisons qui pourront vous sembler difficiles à comprendre mais qu’une personne ayant travaillé dans un domaine similaire au mien saura le faire. Tout d’abord, ce fut la première fois où j’avais utilisé pour l’occasion de quelques poses un cache-sexe. Et, à vrai dire, j’ai détesté çà au plus au point. En effet, j’avais l’impression que je reniais le fait d’être entièrement un modèle vivant tant de corps que d’esprit et ce, aussi bien à mes yeux que pour les personnes présentes en salle.
Ensuite, le fait de porter un cache-sexe bloque de manière psychologique mon aisance relationnelle entre ma nudité et mon corps. Autrement dit, suis-je vraiment bien avec l’image que j’ai de mon physique, de ma masculinité et des rapports que j’entretiens avec autrui ? Souvenons-nous que le corps EST le véhicule qui nous met en relation avec le monde environnant. Pourquoi alors cacher une quelconque partie de mon anatomie puisque c’est grâce à l’ensemble de celui-ci que je communie, tant de corps que d’esprit avec mes pairs ? Poser la question est un peu y répondre.
Enfin, certaines poses m’ont mis mal à l’aise en utilisant mon cache-sexe. Une sensation très désagréable où j’avais l’impression de ressembler plus à un clown qu’à un modèle vivant digne de ce nom. Voir la craque de mes fesses sur un dessin, aussi bien réalisé soit-il, peut faire rire sur le coup mais il peut aussi me faire voir d’une manière pas tellement professionnel. Là encore, c’est mon humble avis. Mais un avis qui vaut son pesant d’or étant mon expérience vécue dans ce domaine depuis plus de six ans.
En résumé, j’ai pris la décision formelle de ne pas utiliser de cache-sexe à l’avenir. Je suis pleinement homme, fier de mon corps, de ce que je suis et de tout ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant. L’essentiel est de rester sur la voie du professionnalisme comme je l’ai toujours fait à ce jour.
Merci de m’avoir lu !
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La peur
La peur
Oui pourquoi ?
Franchement ! dites-le moi.
D’avoir en moi cette grande peur,
D’aimer une femme avant la fin de mes heures.
Pourquoi une telle crainte ?
Qui envahisse mes veines tel de l’absinthe ?
Et qui me porte à blesser celle que je voulais aimer,
Aimer avec pureté et de ce plaisir le savourer.
Voilà donc ma destinée ?
Être en moi-même et pour toujours replié ?
Alors qu’il me suffisait en un instant de m’ouvrir,
Et de cette solitude qui m’accable pour de bon en finir.
Ô peur qui me pourrit la vie,
Et celles de mes semblables et d’autrui,
De cette peur lourde et qui empêche d’avancer,
Et qui me pousse à ne point agir dans la dignité.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Petite leçon
Mon idole
Hommage à mon père pour son anniversaire : Mon véritable idole
RollandJr St-Gelais de Québec
Mon idole
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De ma plus tendre enfance,
Où je fis avec maladresse mes premiers pas,
Sous les encouragements de mon bien-aimé papa,
Qui allait devenir mon guide lorsqu’apparue mon adolescence.
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De mon plus grand doute,
Qui me submergea tant mon âme,
Perturbant ce que j’allais devenir un homme,
Avec fermeté, il me prit le bras pour me montrer la vraie route.
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Quel est le sens de la vie ?
Réponds-moi, ô mon père, je t’en prie.
C’est alors qu’il me dicta avec simplicité,
Cette leçon qui allait devenir source de nobles vérités.
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Écoute-moi, mon enfant !
La seule raison d’être, c’est d’aimer,
En dépit les blessures et les mesquineries,
Et quelques fois, Ã mon grand regret, bien des moqueries.
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Des gens de la haute société,
Devant lesquels je refusais de plier,
Car ma valeur était aussi haute que la leur,
Et que mon ignorance se compensait par toute mon ardeur.
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Aimer ! Il n’y a que çà de vrai.
Aimer soi-même si tu veux aimer autrui,
Cette maxime que nous enseigna un certain Jésus-Christ,
Aimer son travail qui donne beaucoup même si parfois il déplait.
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Découvrir en son temps,
Celle avec qui j’allais vivre bien des ans,
Même si cela me semblait durer trop longtemps,
Car dans la solitude aucun ne peut y vivre indéfiniment.
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Fais ce que tu aimes, et aimes ce que tu fais !
En dépit de ce que l’on te dira sans aucune délicatesse,
De tous ces gens-là , éloignes-toi car ils ne sont que bassesses,
Agis pour être toujours fier de tes actions et de ce que tu es.
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Crois tout ce que je te dis mon fils,
Ne t’agenouille jamais devant celui qui crie,
Car, sois en convaincu mon garçon, en lui de toi il rit,
Mais, penche-toi vers celui qui de ton aide il te supplie.
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Car il n’y a rien de plus grand aux yeux de Dieu,
Que celui qui se fait tout-petit pour tendre la main,
Afin de donner qu’un peu de bonheur à son prochain,
Et faire de ce monde un endroit encore plus merveilleux.
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Rappelle-toi que nul livre,
Écrit par des hommes si illustres,
Des temps de jadis ou depuis des lustres
Ne saura t’enseigner une authentique passion de vivre,
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C’est à toi de choisir entre le calme chemin du bien,
Ou de joindre la route sinueuse et illusoire du mal,
De ces gens à la langue fourbe et où rien ne valle,
Suis mon conseil, ne va pas vers les vauriens.
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C’est alors que je pourrais avec grande joie te dire cette parole,
Comme toi-même, si je me souviens bien, tu me l’as jadis dit,
Quand tu étais, aux yeux de tes parents qui t’aiment, bien petit,
Tu es devenu un peu tout ce que je voulais que tu sois : mon idole.
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RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
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