Archives de tags | champ
Ils tentaient de tutoyer les nuages
Ils tentaient de tutoyer les nuages
Par un dimanche d’hiver,
Je me promenais dans un champ,
Tout en chantant un refrain gaiement,
À travers les sapins blancs et verts.
Entendant le vent se manifester,
Dans les arbres si majestueux,
Contemplant cet instant savoureux,
Alors que la neige tournoya avec légèreté.
Levant les yeux vers le ciel couvert,
Par un vieux manteau gris et lourd,
Sous lequel avec torpeur hibernent les ours,
J’ai compris alors que maintenant c’est mon tour.
Tournant avec assurance mes pas vers ma demeure,
Je longeais les souches avant que vienne la tombée de la nuit,
De cette nuit noire où seul le ruisseau se manifeste par son bruit,
Je me dirigeai vers ma cabane de bois pour échapper à cette heure.
Une cabane de bois que seuls savent faire les gens de mon pays.
Pays de neige d’un blanc immaculé et d’étendue à perte de vue.
Découvert par des gens, de la lointaine Europe, par la mer, venus.
Avec peine, je pressais le pas face au vent et la poudrerie.
Arrivé en ma modeste chaumière,
Je fis avec grande joie mon humble repas,
Quelques ingrédients suffiront pour mon pâté chinois,
Sans toutefois oublier le plus important, réciter une prière.
Assis devant le chaud fourneau allumé,
À ce que j’allais bien pouvoir faire, j’ai songé.
De ces arbres qui jadis faisaient ma fierté vu leur vénérable âge.
Maintenant morts de fatigue à force d’avoir essayé de tutoyer les nuages.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Souffle du vent
- « Souffle du vent » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da
Souffle du vent
Marchant entièrement nue dans le champ de blé,
Ne pensant à rien car rien ne m’aurait dérangé,
Gambadant gaiement dans les joyeux prés,
Je ne voulais qu’en ce jour m’amuser.
Soleil réchauffant mon corps avec ses rayons chauds,
Tout autour de moi me semblait si pur et si beau,
Admirant avec frénésie tout ce qui m’entourait,
Je ne croyais pas les merveilles que je voyais.
J’offris à mère-nature mes seins en guise de parures,
Mes seins à la peau si douce et aux mamelons si durs,
J’ignorais quoi lui offrir pour tant de bonté envers l’être que je suis,
Et mes poumons je remplissais mon corps fragile de cette source de vie.
Rien de plus honorable qu’un simple merci provenant d’un cœur reconnaissant,
Reconnaissant pour tant de générosité envers l’humble femme semblable à bien d’autres,
En songeant à mes sœurs habitant de par le vaste monde à la recherche d’une terre, d’un hôte.
Nue dans le champs de blé, je m’y suis baladée. Nue sous le ciel bleu, j’ai aimé sentir le souffle du vent.
De