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Vaccination

Vaccination Poème par Rolland Jr St-Gelais Photo par Amelkovich Source : https://www.deviantart.com/amelkovich/art/Vaccination-2-922360445

Vaccination

 

Aujourd’hui, je suis allé,

À mon rendez-vous, me faire vacciner,

C’était une clinique médicale un peu spéciale,

Réservée à une clientèle à l’esprit loin d’être banal.

 

J’étais avec raison au début un peu nerveux,

Car c’était la première fois, j’étais en ce lieu,

Mais, tout était agencé pour mon confort,

Où l’on me servait un whisky un peu fort.

 

Les infirmières étaient légèrement vêtues,

Sans pour cela dévoiler à mes yeux leurs vertus,

Elles avaient un je-ne-sais-quoi qui me plaisait bien,

L’une d’entre elles est venue vers moi avec bel entrain.

 

Avec un sourire singulier, elle m’invita à la rejoindre,

Ce que j’ai fait sans plus attendre et sans me plaindre,

Pourquoi refuser une pareille invitation venant d’une beauté ?

S’il y en va du bien le plus précieux qui soit, c’est-à-dire de ma santé.

 

Une fois entrés dans cette pièce peinte en rouge,

Elle me regarda avec attention sans qu’elle bouge,

Voulant que je retire au grand complet mon beau tailleur,

De sa voix suave, elle a su éloigner de moi mes frayeurs.

 

Ici, voyez-vous, nous offrons un service assez particulier,

Si vous êtes sage, croyez-moi, vous serez bien gratifié,

C’est moi qui vous ferai l’injection et ce sera sans douleur.

Laissez-vous faire ! Je vous promets que j’irai tout en douceur.

 

Une fois que j’ai reçu mon vaccin comme un bon garçon,

Elle me dit qu’à des choses plus sérieuses nous passerons,

Vous avez tellement fait ça que vous êtes dignes d’une libéralité,

Elle retira son habit d’infirmière me laissant admirer sa beauté.

 

Maintenant, étendez-vous sur la table pour vous masser,

Et laissez-vous, par mes mains expertes, caresser et cajoler,

Je vois bien que vous êtes trop ces jours-ci tellement nerveux,

Je vous jure que grâce à moi, tout ceci disparaîtra sous peu.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

L’œil de Dieu

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

L’œil de Dieu

 

Je suis l’œil de Dieu,

Et Dieu est une femme,

Et, par-dessus, une jolie dame,

Qui fait de toi entre ses mains ce qu’elle veut.

 

Je vois tout ce que tu fais,

Inutile de cacher vraiment qui tu es,

Tu aimes fréquenter les donjons,

De tes maîtresses, être leur bon garçon.

 

Maitresse Christine qui est d’une beauté exquise,

Celle dont ton âme s’est tellement éprise.

Beauté magique ! Beauté féérique !

Venant du monde des pays nordiques.

 

Que dire de maîtresse Bella?

Qui saura te mener là où elle le voudra.

Te tirer des flammes de l’enfer de la souffrance,

Pour te faire découvrir l’ultime plaisir de la bienveillance.

 

Péché de la chair ! Péché de la luxure !

Qui convient de l’âme la plus perverse à la plus pure.

Aucun plaisir n’a d’égal que celui d’être entre les mains d’une maîtresse,

Qui sait te combler de ses tortures élaborées comme de ses caresses.

 

Où iras-tu après cette vie?

Toi qui feras, malgré tout, l’envie.

De bien des gens prisonniers de leur morale,

Et qui pourtant, vénèrent des idoles qui font tant de mal.

 

Regarde-moi bien dans les yeux,

Dis-moi : tel est ton désir, ton vœu le plus précieux?

Serait-ce être près de moi, être à mes côtés?

Devenir ta chérie, ton amour, ta bien-aimée!

 

Je suis celle qui te surveille,

Qui te fera découvrir bien des merveilles,

En temps voulu, mon vilain coquin.

Mon beau ! Tu seras entre mes mains.

 

Regarde bien cette triade,

Et fuis ce monde rempli de façades,

Rejoins-moi vite ! Si tu l’oses.

Tu seras alors ma chose.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tu ne pourras jamais m’attacher les yeux

Tu ne peux pas attacher mes yeux
Tu ne pourras jamais m’attacher les yeux Poème par RollandJr St-Gelais Dessin par CapitaPerdu Source : https://www.deviantart.com/capitaperdu/art/You-Cant-Tie-My-Eyes-841886599

Tu ne pourras jamais m’attacher les yeux

 

Je suis consentante,

Je dirais même bien contente,

De satisfaire ce moindre désir,

Car j’y prend, comment dire, mon plaisir.

 

Te servir de jouet,

Dans ton si beau palais,

Tu m’y invitas avec un verre à la main,

Un verre qui contenait un vin au goût incertain.

 

Que j’ai accepté sans hésitation,

Pendant que jouait une douce chanson,

Au titre si invocateur : Under pressure.

J’allais y prendre mon pied j’en étais sûr.

 

À ta future esclave tu lui expliquas tout,

Alors que montait en elle un tel désir si fou,

D’être ta babiole, ta bestiole, ton objet, ta chose,

Pour dire vrai, c’est la première fois qu’une telle expérience j’ose.

 

Tu m’amenas dans ton donjon,

Tout gentiment tel un bon garçon,

Lumière tamisée dévoilait instruments divers,

Qui me firent comprendre que ton vécu ne date pas d’hier.

 

Tu me souhaitas la bienvenue dans ton lieu de supplices,

Où tu me feras découvrir avec précaution la saveur de bien des délices,

Des moments de satisfaction que je n’ai jusqu’alors jamais connu,

Pendant que tu admirais chaque parcelle de mon corps nu.

 

Tu me plaças sur un tabouret,

Voilà le premier pas était enfin fait,

J’étais pour la soirée tant attendue à ta merci,

Cette soirée que je rêvais tant est maintenant et ici.

 

Tu me regardas bien attentivement,

Comme si tu réfléchissais bien sagement,

À trouver ce qui m’irait bien comme un gant,

C’est alors que surgit cette idée bien mystérieusement.

 

Une corde que tu ramenas de ton voyage en Chine,

Ce pays aux pires tortures brisant les plus dures échines,

Cette corde était réservée à celle que tu trouverais la plus belle,

À celle qui aurait la peau soyeuse et fragile comme de la dentelle.

 

Avec grand soin tu enrobas mes seins,

Avec cette corde manipulée par tes chaudes mains,

En faisant sur ma poitrine une croix telle une martyre,

Que l’on jeta jadis en pâture devant la foule romaine en délire.

 

Avec ma volonté, je t’ai laisser faire.

Car, pour tout dire, je ne voulais guère me défaire.

D’être pour toi cet objet que tu convoitas depuis longtemps,

Alors, ô maître adoré, vas-y gaiement et prends tout ton temps.

 

Attache-moi avec fermeté les bras,

Afin de mes tourments je n’y échappe pas.

Mais, souviens-toi dans tes gestes de mon unique vœu,

Nous avions convenu que tu ne pourras jamais m’attacher les yeux.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Offrande de Sabbat

Offrande de Sabbat
Réalisation photographique par Elizabeth Blair Stephenson Model is JenovaxLilith on DeviantArt Avec la permission de JenovaxLilith. https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/I-Disagree-827853311

Offrande de Sabbat

 

Depuis cette magique nuit,

Où j’ai appris à vous être soumis,

À devenir un bon garçon obéissant,

À être entre vos mains un jouet satisfaisant.

 

En me laissant caresser par vos mains si douces,

Alors que j’étais à votre merci dans votre chaude douche,

À votre volonté de faire de moi tout ce qu’il vous aurait plu,

Seul et fragile devant vos yeux admiratifs de me voir ainsi nu.

 

Que pouvais-je faire pour vous satisfaire ?

De votre beauté captivante, je ne voulais pas m’en défaire.

De vos tatouages, je les jalousais tant de ne point en faire partie.

Vous offrir ma peau en guise d’obole, telle était en cet instant mon envie.

 

M’allongeant dans votre baignoire,

Tel un holocauste pour une magie noire,

J’écoutais avec délice votre voix envoûtante,

Prononcer d’un grimoire cette incantation ensorcelante.

 

Lève-toi et suis-moi dans mon donjon,

C’est l’heure où je t’enseignerai grande leçon,

D’aimer mes supplices au point de ne pouvoir t’en passer,

De ton corps je saurai bien avec ma générosité le dompter.

 

Sens sur tes bras la douceur de mes cordes,

Obéis à mes désirs car pour toi ils seront des ordres,

Que chaque parcelle de ton corps devienne mon terrain de jeu,

Que tes souffrances soient au gré du temps la satisfaction de mes vœux.

 

Voilà les mots que vous avez prononcés,

Que j’ai lu en silence dans vos sadiques pensées,

De vos moindres désirs, de vos aspirations et de vos souhaits.

Enfin bref, et pour être franc avec vous, tout ce qu’il me plaisait.

 

Tel un élève docile,

Je recevais sur mon dos fragile,

Les lanières de cuir de cet adorable fouet,

Malgré mon silence, vous saviez que j’en redemandais.

 

Déliant ces liens qui me retenaient,

Vous avez souris? Bien sûr que je m’en doutais.

Car vous aviez un projet particulier en cette veille de Sabbat.

Sur cette table rouge de sang de ses victimes, vous unir à moi.

 

Par quelle action perfide, ai-je mérité cet honneur?

Fou de joie, je l’étais, dès que j’ai su quel serait votre bonheur.

Être offert en pâture à votre corps selon vos secrètes aspirations,

Ô maîtresse, veuillez agréer ma semence lors de notre charnelle union.

 

Par vos gestes si excitants et vos étreintes si luxurieuses,

Vous avez réussi à briser au plus profond de moi toute ma volonté,

Et ainsi, avec belle passion, me laisser par votre savoir-faire dominer,

J’étais votre jouet dont vous saviez tirer plaisir avec une allure ricaneuse.

 

Nous laissant aller à nos pulsions libératrices,

Avec bon gré, vous étiez ma bien-aimée dominatrice.

En ce vendredi de pleine lune, vous étiez une reine sans roi.

De ma verge gorgée vous en avez extrait potion étrange pour le Sabbat.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tu as été sage toute l’année

Tu as été sage toute l'année

Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

Tu as été sage toute l’année

 

Joyeux Noël chéri,

Je le savais bien tu en avais envie,

Allez ! Dis-le ! Ne sois pas gêné c’est le cas.

Allez ! Avoue-le ! Tu en rêvais depuis longtemps. N’est-ce pas ?

 

Je voulais pour cette occasion,

Partager un bon repas en ce réveillon,

Un festin un peu spécial pour briser les traditions,

Avec au menu un plat qui satisfera en toi le bon garçon.

 

Pourquoi ai-je tant désiré faire ainsi ?

C’est à toi de me le dire. Alors, penses-y !

En gentille maîtresse je te donne quelques petits indices,

Qui ajouteront à cette soirée festive de savoureuses épices.

 

Que disais-tu les nuits dans tes rêves ?

Que tu aimais avant tout titiller mes lèvres ?

Les savourer lentement avec ta langue si chaude ?

Tes mots à peine perceptibles résonnèrent telle une ode.

 

Des paroles si osées et si mielleuses,

Que déjà je voulais vivre une nuit délicieuse,

Comme cette année je désirais t’offrir une chose spéciale,

Venant de la part de celle, à ce que j’ai compris, que tu trouves fatale.

 

Et puis pour être entièrement franche et pour tout te dire,

Ce qui par ailleurs m’a fait à ma grande surprise un peu sourire,

Je sais très bien qu’il s’agit là de ton vœu le plus cher le plus estimé

Vas-y ! Gâtes-toi ! Laisse-toi donc aller car tu as été très sage toute l’année.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada