
Dessin de Claude Bouillon
Ô femme de couleur d’ébène
Femme de ce continent,
Rempli de trésors et de diamants,
De ces rivières bleutées et de ces vierges forêts,
De ton corps si gracieux et si svelte quoi dire je ne saurais.
Femme tellement noire,
Du Ghana ou de la Côte d’Ivoire,
De tes ancêtres tu en retiens tristes souvenirs,
Qui luttèrent contre tyrans et contre bien pires.
Femme aux cheveux hirsutes !
Qui naquit dans une humble hutte,
Tu désires qu’une chose à ta progéniture,
C’est de bâtir dans la joie un bien meilleur futur.
Femme témoin d’un douloureux passé,
Ressaisis-toi ! Et surtout ne cesse pas d’espérer,
Car coule la force incroyable de tes aïeux dans tes veines,
Sache que tu es femme sacrée ! Ô femme de couleur d’ébène.
De