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C’est à ton tour

C'est à ton tour
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

C’est à ton tour

 

J’ai joué des airs de mon pays,
Je t’ai fait connaître des chants de mes contrées,
Des mélodies chantées par des gens que j’ai tant aimés,
Des hymnes qui m’ont rappelé de mon petit coin de paradis.

 

J’ai tenu mon violon tel un trésor,
D’où sortirent des notes volant vers le dehors,
Des notes trop longtemps emprisonnées dans cette prison de bois,
Ayant pour barreaux ces cordes d’acier les retenant de tout le poids.

 

Pourtant, il me suffisait de quelques coups de ma baguette,
Pour en faire sortir couplets joyeux de quelques chansonnettes,
Je n’ai point bougé devant toi qui avait une mine tellement amusée,
Ayant pour seul vêtement que ce violon pour recouvrir ma gracieuse nudité.

 

Maintenant que je t’ai, il me semble, tout interprété,
J’aurais une grande mais unique faveur à te demander,
Déshabille-toi et prends ce violon sans poser de questions ni de détour,
Car je sais bien que tu es un virtuose, voilà pourquoi en jouer c’est à ton tour.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Assoupie en liberté

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Primeur offerte par mon amie Angélina de la France

 

Un de mes plus beaux poèmes à ce jour

Assoupie en liberté

 

Je suis simple fille d’une mère,

Qui est née durant la dernière guerre,

D’un père mort sur les champs d’honneur,

Pour son malheur mais pour sa patrie son bonheur.

 

Je naquis dans un village de Provence,

Où j’ai grandi jusqu’à la fin de mon adolescence,

J’y ai fredonné des chansonnettes de mon enfance,

Tout en faisant la rencontre de mes premières romances.

 

Mais nécessité oblige j’ai quitté ces lieux,

Pour me diriger sous d’autres cieux,

Remplaçant le parfum des fleurs,

Par celui de la faim et de la peur.

 

Dans cette ville-lumière,

J’y ai vécu la pauvreté et l’enfer.

Mais, parfois, des mots tendres prononcés,

Par des hommes aux mains baladeuses et mal intentionnés.

 

Je n’en pouvais plus de satisfaire ces notables,

Aux dents blanches et à la parole si facile,

Pour qui tout devait leur être si docile,

Et pour qui tout leur était redevable.

 

Dans la bise de la nuit,

Je me suis rappelé mon village chéri,

Où les gens avaient un cœur toujours attendri,

Et une main toujours secourable pour les démunis.

 

Décidée de rejoindre gens de mon pays,

De cette contrée aux milles champs fleuris,

Où sonnèrent cloche d’église et mille clochettes,

Celle de mon église et de toutes ces charmantes biquettes.

 

Je fis ces quelques pas,

Toujours en allant tout droit,

Sans jamais un seul instant me retourner,

Car au fond de mon âme autre devait être ma destiné.

 

Quel beau village où je suis née,

Quel magnifique village où je suis retournée,

Quel prés vert de celui de mon ami Jacques et tous ses vers,

Que j’aimais tant écouter sans dire mots lorsqu’il prenait un verre.

 

Aussitôt arrivée à la clairière de la forêt,

J’ai préféré me diriger vers les champs et y faire un arrêt,

C’est en entendant les oiseaux de ces bois chanter,

Que je me suis finalement assoupie en liberté.

 

De

 

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada