C’est avec un grand plaisir que je vous présente un véritable petit chef-d’œuvre au sein de mon blogue dédié à la poésie, à la photographie et à la réflexion personnelle sans oublier la nudité artistique. Trois de ces thèmes sont développés au fil du temps et au fil de mes nombreuses trouvailles offertes gracieusement par des artistes formidables. Pour ce qui est de ma réflexion personnelle, celle-ci s’est greffée de manière à répondre à mon besoin de m’exprimer sur des sujets propres au genre humain. C’est un fait indéniable que tout ce qui se retrouve au sein de mon blogue concerne l’être humain dans son ensemble.
Je me rappelle une affirmation que l’un de mes professeurs avait dite en classe. Une affirmation qui restera en ma mémoire pour toujours. Elle se résume comme ceci : « l’art le plus pur est souvent celui qui s’exprime avec le plus de simplicité ». Une affirmation qui résume à la perfection le véritable petit chef-d’œuvre que j’ai trouvé au sein du site DeviantArt dont j’ai obtenu l’autorisation de son auteur de vous le présenter dans le présent article.
Plusieurs éléments au sein de ce dessin démontrent à la perfection la justesse de mon propos. Je pense notamment à la légèreté qui se manifeste dans les traits de ce dessin. Un peu comme si le crayon avait dansé sur le papier. Une danse qui allait donner vie à cette dame.
À cela s’ajoutent le souci du détail manifesté à chaque coup de crayon et la volonté de déplacer la féminité du modèle sur le support choisi par le dessinateur. Deux éléments qui sont loin d’être faciles à réaliser.
En premier lieu, rien n’est de plus laborieux de se soucier des détails lorsque le sujet de travail est une présentation d’un corps nu. Et pourquoi donc? Pour la simple raison qu’il ne s’agit pas d’un corps nu. Il s’agit plutôt d’un objet d’étude où chaque détail compte. Dit autrement, c’est l’ensemble des détails qui donnent la raison d’être de ce dessin.
En second lieu, la volonté de déplacer la féminité du modèle, à vrai dire de ce modèle, sur un matériel aussi fragile qu’est une feuille de papier comporte des risques non négligeables. Le risque le plus pernicieux réside dans le fait de déformer ce que l’on voit en transposant ce que l’on croit voir sur un support préalablement choisi. Est-il utile de rappeler que toute forme de réalités est qu’une construction de son mental à ce que nos cinq sens expérimentent?
Ici, l’auteur démontre à la perfection que la beauté de ce modèle peut être immortalisée en un dessin. Un dessin qui mérite de se retrouver sur mon blogue artistique.
Tous les dessins présentés dans cet article le sont avec la permission de Philippe Alliet de la France Site internet : https://www.philippealliet.com
L’importance du jeu des ombres
Bonjour tout le monde,
Il m’arrive souvent de discuter avec des artistes qui vivent sur le Vieux-continent, notamment en France et en Allemagne, où bon nombre de leurs œuvres inspirent votre humble serviteur dans sa poésie et ses proses. Il va de soi que j’ai toujours leur autorisation avant d’utiliser leurs réalisations au sein de mes articles. C’est-là une question de principe tant moral qu’éthique et même, fait à ne pas oublier, légal.
Au fil de mes découvertes, je m’aperçois que chaque artiste trace une voie qui leur est particulière laquelle agrémente de beaucoup mes recherches afin d’enrichir mon blogue. Certains d’entre eux réalisent de véritables petits et grands chefs-d’œuvre dont je ne peux absolument pas ignorer. N’allez surtout pas croire que mes barèmes soient des plus élevés. Inutile de vous faire remarquer que je ne suis pas un critique d’art professionnel et que mes connaissances dans ce domaine sont assez limitées.
Cependant, certaines œuvres m’interpellent plus que d’autres pour la raison qu’elles ont à la fois une simplicité indéniable, une originalité appréciable tout en suscitant des surprises intéressantes. C’est le cas des œuvres que j’ai trouvées dernièrement. Des œuvres réalisées par un dessinateur de la France et j’ai nommé Philippe Alliet.
Ce qui m’a le plus étonné dans les dessins que j’ai choisi de vous présenter c’est qu’effectivement ils contiennent ces trois composantes nommées dans le précédent paragraphe. À savoir la simplicité, l’originalité et de susciter une surprise des plus intéressantes à mes yeux.
Tout d’abord, quoi de plus simple qu’un dessin de nudité artistique ayant notamment le corps de la femme? Un dessin réalisé sans fard ni couleurs, mais avec un crayon de plomb. Un crayon qui fait surgir en moi bien des souvenirs de mon enfance et qui maintenant me présente ce qui était interdit à mes yeux de gamin, c’est-à-dire une femme nue. Une femme parmi tant d’autres mais qui par un désir de faire grandir l’art a accepté de montrer sa vulnérabilité par l’entremise de sa chair. Qui oserait contredire une telle vérité?
Ensuite, une originalité omniprésente tant dans le coup d’œil de l’artiste sur le sujet étudié que de sa manière de transposer ce qu’il voit sur le papier tout en tenant compte qu’il immortalisera ce corps retravaillé, remanié, refait à travers les mouvements parfois rapides, parfois lents et parfois saccadés de sa main. Des mouvements qui témoignent au fil des jours, des soirs et peut-être même des nuits de sa passion pour cet art. Mais, à vrai dire, serait-ce plutôt une vocation qu’une passion? En effet, un tel mode de vie que peut susciter le milieu du nu me fait voir en esprit un noble moine qui dans son abbaye enjolive les pages d’un livre de prières par ses dessins souhaitant susciter chez le fidèle un appel à l’élévation spirituel.
Enfin, les dessins que j’ai choisi de vous présenter ont amené chez moi une surprise tout à fait inattendue. Une surprise qui a fait écho, tel un cri dans les montagnes, à une question essentialiste. Une essence qui est à la source même de mon intérêt envers lesdits dessins. Bref, qu’est-ce qui peut les rendre si intéressants si ce n’est que le jeu d’ombres au sein même de leur création par l’artiste. Souvenons-nous que l’artiste est, à l’image de Dieu, l’Être suprême qui tire son œuvre du néant afin de lui donner vie. Je dirais même une parcelle de sa vie.
Ici, le jeu des ombres sur chacun de ces dessins semble donner un certain mouvement sur la représentation du corps. Un mouvement figé sur papier par l’artiste avec la rapidité de l’éclair. Une représentation qui a eu lieu à un endroit précis et à une heure précise. Cela peut vous paraître étrange que j’écris un tel fait comme étant important. Je vous dirais que non seulement c’est important, mais que c’est même un élément fondamental, voir essentiel, dans la création de telles œuvres. Dites-vous bien que les résultats auraient été fort différents à un autre lieu et à une autre heure de la journée ou de la nuit, et ce même si la modèle nue est la même personne. En ce qui me concerne, les jeux d’ombres constituent une preuve indéniable de mon affirmation.
Merci infiniment à Philippe Alliet pour sa permission d’utiliser ses dessins.
Merci à vous tous pour votre assiduité à suivre mes publications.