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Devrons-nous le répéter?

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Devrons-nous le répéter?

 

Je me souviens,

D’un temps pas si lointain.

Une chanson d’amour, une chanson d’espoir !

Que mes parents ont chanté chaque soir !

 

Une chanson remplie de vérité!

Un air qui était déjà pour l’éternité.

Quel beau souvenir qui me comble de bonheur !

En ce temps de menace, de guerre et de malheur.

 

Était-ce une utopie de croire en l’amour?

De la fin des conflits et de la haine, pour toujours.

Jour après jour, je regarde les nouvelles télévisées.

Nuit après nuit, je revois mes parents dans mes pensées.

 

Je les entends fredonner une chanson où l’amour était la norme.

Un air qui me berce le cœur jusqu’à ce que je m’endorme.

Avons-nous appris une quelconque leçon?

Avons-nous encore perdu la raison?

 

Toutes les richesses des tyrans disparaissent un jour ou l’autre.

Tous les empires s’envolent vers le néant qui devient leur hôte.

Toutes les puissances sont malgré elles désarmées face à leur destin.

Pour devenir de manière inexorable des lignes écrites par des historiens.

 

Devrons-nous sans cesse le dire encore et encore?

Que l’amour est vraiment le plus précieux des trésors!

Qu’aucun drapeau n’est plus beau que celui de la paix !

Alors, il serait temps de s’aimer pendant qu’on y est.

 

Avons-nous dans les livres d’histoire bien lu?

Que les guerres n’ont jamais rien résolu !

Que seul l’amour finira par vaincre, par triompher !

Mes amis, en ces jours incertains, permettez-moi d’espérer.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Maurice

Maurice Poème de Rolland Jr St-Gelais Peinture par Noble Roro de la France

Maurice

 

Je me souviens,

Enfin, je l’espère bien.

D’un homme que j’ai rencontré

Voilà plusieurs années en une lointaine contrée.

 

Il y avait chez lui tant de bonté

Que même les anges en étaient étonnés !

Il possédait dans son cœur une richesse

Celle d’avoir envers les pauvres tant de tendresse.

 

Il vivait bien modestement

Dans une maison avec sa maman.

Vieux garçon, il n’a jamais eu la chance

De faire belle fleurette ni de vivre de romance.

 

Pourtant, il rêvait souvent de connaître une femme à aimer.

Une âme sœur, avec qui il aurait, une famille heureuse, fondée.

Il n’a jamais eu l’occasion en sa vie de faire une telle rencontre.

Puisque le temps avait joué contre lui telle une mauvaise montre.

 

Né pendant la Grande Guerre,

Celle que l’on appelait « La Der des guerres ».

Il perdit son père sur le lointain front de Verdun.

Fier homme de sa patrie, courageux comme pas un.

 

Sa mère peu instruite se débrouillait comme elle le pouvait.

Afin que son fils ne manque de rien, divers boulots, elle occupait.

Ils vivaient sur une ferme bien modeste que leur avait léguée son père.

En une région où un soleil radieux se levait sur une magnifique terre.

 

Maurice, avec le temps, s’apercevait que sa mère vieillissait inévitablement.

Il avait alors fait le vœu de s’occuper de celle-ci en son cœur aimant.

Il a pris la relève tant sur la ferme que pour les petits boulots.

Car, pour sa mère admirable, rien n’était trop beau.

 

Les jours, les semaines, les mois et les années sont passés.

C’est pourquoi il n’a jamais trouvé une femme à épouser.

Mais, dans la profondeur de son âme, il y avait qu’une loi.

Celle de procurer à sa tendre mère du bonheur et de la joie.

 

À tous les Maurice qui vivent sur les mers et les terres.

Je vous souhaite une Saint-Valentin agrémentée d’un joyeux air.

Un air heureux, un refrain agréable, une chanson d’amour.

Qui vous accompagnera maintenant et pour toujours.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Ce corset blanc

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Ce corset blanc

 

Cela fait déjà un an que tu es partie,

Partie dans un autre pays avec un de mes amis,

Un ami envers qui j’avais pleinement confiance,

Un ami que j’avais depuis ma plus tendre enfance.

 

Je t’avais pourtant tout donné,

Sans jamais, ne serait-ce qu’une fois, calculer.

Car, tu étais l’élue de mon cœur pour toujours, j’aimerai.

Dès l’instant où je t’ai connue, mon esprit était épris de ta beauté.

 

De ton charme, j’en étais ensorcelé,

De ton corps, j’en étais sans cesse subjugué.

Dis-moi la vérité! Ne t’avais-je donc jamais respectée?

Avec toute mon affection, passionnément je t’ai embrassée.

 

De tous mes plus beaux souvenirs,

Ceux qui, à ma grande surprise, me font encore sourire,

C’est ce vêtement que je t’avais offert et qui t’avait bien fait rire,

Comme tu étais belle. Belle comme une chanson d’amour sous un air de lyre.

 

Sans me prévenir, tu m’as tout de même quitté,

Alors que j’avais encore tant de choses à partager,

Tu es partie en silence en amenant tout ce que je t’avais donné.

À l’exception de ce corset blanc où toutes mes larmes, je verserai.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Paysage enneigé

Paysage enneigé Par Maryse Veysseyre Poème de Rolland Jr St-Gelais

Paysage enneigé

 

Je me souviens,

De ce pays lointain,

Où je suis né et j’ai grandi,

Un pays tout blanc nommé la Russie.

 

Je suis né dans un village près de la Volga,

Comme nous étions fiers en ce temps-là,

Mes frères étaient de valeureux soldats,

Mes parents s’occupèrent tout ce temps de moi.

 

Que de beaux souvenirs !

Qui me font encore sourire,

Quand je marche dans le sentier blanc,

À chaque hiver qui revient tous les ans.

 

J’entends le vent souffler,

Souffler dans les branches enneigées,

Des arbres qui recouvrent nos modestes maisons,

Dans lesquelles sortent en chœur de vieilles chansons.

 

Des chansons d’amour,

Des amours et des peines de toujours,

Aux paroles transportées par des douces mélodies,

Qui voguent à travers les plaines vides de l’oubli.

 

Je suis un enfant de la Mère-Patrie,

Une patrie riche d’histoires à l’infini,

Parmi ces histoires, il y en a une qui est la plus belle,

C’est celle que me raconte les vents de ma contrée éternelle.

 

C’est un conte mystérieux, avec grand regret.

Que le vent m’a fait promettre de le garder secret,

Car pour le comprendre il faut écouter le vent d’hiver,

Le vent de ce paysage enneigé, protégé à jamais des Enfers.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Comme si nous dansions !

Dansons

« Comme si nous dansions ! » Photo par G.B. d’Allemagne

Comme si nous dansions !

 

Ce que je suis bien avec toi,
Serais-tu un peu folle de moi ?
À te voir ainsi, la main dans les cheveux.
À admirer sans gêne ton corps si merveilleux.

 

Cheveux roux dans la lumière tamisée,
En cette si belle et tendre matinée,
Cachant avec coquetterie,
Ton intimité si jolie.

 

Et du miroir sur le mur silencieux,
Je pouvais contempler ce coin merveilleux,
Tant la grâce de tes fesses envoûteuses que je désirais,
Que je souhaitais cajoler de mes mains avec un joli refrain.

 

Un refrain d’une belle chanson d’amour,
Afin d’alléger ce temps d’été si chaud et si lourd,
Sans oublier le charme de cette étoile au-dessus de ce sein,
Une étoile kabbalistique qui annonce peut-être un amour sans lendemain.

 

Alors, profitons-en pour faire ce qu’il nous plaît.
Pendant que de notre jeunesse nous pouvons en jouir à souhait.
Baisons ! Baisons ! Encore et encore ! Sans gêne et regret, baisons.
Que nos gestes interdits par la morale se fassent comme si nous dansions.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada