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La reconnaissance
La reconnaissance
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien et que vous avez commencé le carême du bon pied. Pour ma part, je vais très bien. J’ai même eu la chance d’assister à la célébration eucharistique du mercredi des Cendres par l’entremise de l’internet. À ma grande surprise, je dois avouer que ce fut extraordinaire d’assister à cette célébration.
Ceci m’amène à répondre à une question fondamentale : qu’est-ce donc que le carême? Je parle ici d’un point de vue chrétien. Mais, peut-on faire carême en tant qu’agnostique ou même en tant qu’athée? Mais, avant toute chose, qu’est-ce donc faire le carême? Pour ma part, il s’agit de détourner le regard vers soi pour le tourner vers Dieu. Se retourner? C’est-à-dire prendre une autre vision que celle que l’on a de soi-même pour le diriger vers cet ailleurs qui nous dépasse.
Chose plus facile à dire qu’à faire? Tel un enfant, à qui l’on apprend à marcher et qui par manque de force dans les jambes et par manque de confiance en lui-même tombe à maintes reprises, il faut savoir user de patience et y aller avec parcimonie. Faire carême n’est pas non plus se mortifier et encore moins se délaisser des plaisirs de la vie. Bien au contraire! C’est prendre conscience de l’importance même de la vie et de celui qui en est l’origine et la fin, et qui est Dieu. Autrement dit, c’est de nouveau prendre connaissance de sa bonté, de sa grandeur et surtout de la dignité qui habite tous les êtres humains.
Le temps du carême est propice à une rétrospective de nos systèmes de valeurs qui nous incitent à agir de telle ou telle façon. Pour les églises chrétiennes issues du concile de Nicée, dont l’Église catholique
et les églises orthodoxes, c’est le temps idéal pour mettre en pratique les trois piliers des ordres du Christ que sont le jeûne, l’aumône et la prière. Jeûner peut signifier apprendre à se passer de quelque chose qui est superflu pour notre survie. Faire l’aumône peut signifier être davantage ouvert à la misère d’autrui. Et la prière peut aussi signifier avoir une pensée pour les gens qui ont souffert et qui souffrent encore en cette période de pandémie. C’est à chacun trouver la façon de vivre le carême qui lui convient le mieux dans son état de vie. Et, comme disait si bien le prêtre dans son sermon du mercredi des Cendres : ‘’ Ça fait presque un an que nous vivons en pénitence, il serait difficile de trouver pire pour la plupart d’entre nous. »
Une personne qui serait agnostique ou athée peut-elle faire pénitence en cette période de carême? Personnellement, je ne vois pas où est le problème. En effet, il est facile d’extrapoler la notion même du carême à la notion même d’humanisme puisqu’il s’agit de prendre conscience de l’autre. Ne dit-on pas que l’Homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu dans le livre de la Genèse? Faire carême serait faire acte de présence de soi à l’autre, et ce quel que soient ses nombreuses différences.
En ce qui me concerne, l’élément le plus important en ce temps de carême est de prendre connaissance de la beauté de la vie dans chacune de ses parcelles. Ce qui semble difficile en ces jours où tout est axé sur le négativisme. Je conclus donc cette missive en retranscrivant le message du pape François à propos du temps du carême pour l’année liturgique 2021.
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Jeûnez des mots offensants et transmettez des mots doux et tendres
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Jeûnez d’insatisfaction et remplissez-vous de gratitude.
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Jeûnez de colère et remplissez-vous de douceur et de patience.
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Jeûnez des soucis et ayez confiance en Dieu.
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Jeûnez des lamentations et prenez plaisir aux choses simples de la vie.
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Jeûnez de stress et remplissez-vous de prière
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Jeûnez de tristesse et d’amertume, et remplissez votre cœur de joie.
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Jeûnez d’égoïsme et équipez-vous de compassion pour les autres.
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Jeûnez d’impiété et de vengeance, et soyez rempli d’actes de réconciliation et de pardon.
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Jeûnez des mots et équipez-vous de silence et de la disponibilité pour écouter les autres.
J’ajouterai à cela : cessez de vous plaindre, la vie vous sera plus agréable.
Merci de m’avoir lu.
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Pandas
Pandas
Une fois, mes parents nous ont amenés au zoo.
Afin de nous montrer de nouveaux animaux
Dont on ne connaissait guère l’existence
Moi et mes chers frères durant notre enfance.
Il y en avait pour tous les goûts des petits et des grands
Allant du lion majestueux aux singes jouant tels des garnements
Des animaux en provenance de continents si lointains
Des kangourous d’Australie ou du pôle Sud avec quelques pingouins.
Même si j’étais quelque peu triste de leur sort
Car, à les enfermer ainsi, on leur faisait grand tort.
Quoiqu’il en soit, j’étais émerveillée par leur apparence.
Qui est restée gravée dans mes souvenirs d’enfance.
Parfois, du fait de ma curiosité particulièrement éveillée.
Des ressemblances avec les êtres humains, je le leur ai trouvé.
La tendresse innée d’une mère envers son bébé chéri
Dépasse les barrières de toute science accomplie.
C’est ainsi que j’ai découvert deux jolis pandas
Une mère panda qui serra son bambin dans ses bras
Appuyés sur des tiges de bambous judicieusement posées
Afin d’imiter leurs forêts qu’ils ont malgré eux quittées.
C’est depuis ce jour que mon amour pour les pandas se développa
Avec tout ce qui les concerne, je les collectionne avec joie.
Vu les années qui passent et mon manque d’espace
Je peins des tableaux et jamais je ne m’en lasse.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Double fantasme

Double fantasme Poème en hommage à John Lennon Photo pas Rick B., : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de