Votre humble serviteur: RollandJr St-Gelais de Québec
Réaliser une pose, faire vivre des émotions
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous passez un bel été. Pour ma part, je dois dire que ce fut vraiment très bien. En effet, j’ai eu la chance d’aller voir mon père qui vit dans la belle ville de Matane en Gaspésie, de visiter différents lieux de ma belle province qu’est le Québec, notamment la Montérégie et voir un lieu de culte d’une importance plus que considérable dans l’histoire du premier peuple fondateur du Canada, c’est-à-dire les Canadiens français. Vous avez sans aucun doute deviné qu’il s’agit de la basilique Notre-Dame de Montréal. Une question m’est venue à l’esprit en visitant ce haut lieu de pèlerinage du catholicisme : « Pourquoi un tel endroit suscite-t-il tant d’émotions chez les visiteurs, qu’ils soient de simples touristes ou bien des catholiques voulant faire un acte de dévotion à Notre-Dame? »
Personnellement, j’opterais pour trois causes possibles qui doivent être présentées en interrelation avec ma passion de modèle vivant pour des écoles d’arts. Soyez rassurés! Nulle est mon intention de me comparer, ne fut-ce qu’une seconde, avec la splendeur des lieux et encore moins avec la notion de sainteté qui s’y rattache. C’est à mon avis faire preuve de modestie que d’éviter une quelconque comparaison entre mon travail de modèle vivant et l’art présenté en cet endroit. J’oserai pourtant cette comparaison. C’est ce que je vous invite à découvrir maintenant.
En effet, il y a trois causes qui peuvent être mises en interrelation avec ma passion de modèle vivant. La première étant tout d’abord, l’intention de faire vivre des émotions chez le spectateur. C’est d’ailleurs la principale caractéristique du domaine des arts. Faire vivre des émotions parce que l’être humain vit avant toute chose à la fois grâce et par celles-ci. L’amour, la crainte, l’envie, la peur et bien d’autres font de celui-ci un être doué de raison et qui dépend fondamentalement de ses émotions. De telles émotions si elles ne sont pas analysées, à l’image du tamis qui retient l’ivraie du bon grain de manière à lui éviter tout débordement, risquent tôt ou tard de projeter l’individu vers le côté sombre de son âme. Il peut s’agir d’un individu seul ou d’une collectivité. L’histoire regorge d’exemples qui démontrent la véracité de mes propos.
En ce qui me concerne, l’objectif fondamental recherché est de réussir à faire ressortir une émotion lors de chacune de mes poses réalisées en classe. Une émotion qui se retrouve tant chez votre humble serviteur que chez les étudiantes et les étudiants en arts. Il en est de même pour toutes les personnes avec qui je travaille. Certes, mon corps est loin d’être celui d’un Apollon mais, c’est là où réside sa principale qualité, il possède une histoire qui lui est propre. Une histoire que je tente par tous les moyens mis à ma disposition par les responsables des groupes, de transmettre de façon à la fois humaine et positive. Parfois, certaines occasions suscitent le fou rire au sein des groupes. Ce qui prouve que l’objectif recherché a été atteint.
Ensuite, l’ambiance qui émane des lieux saints est d’une importance indéniable. Une telle ambiance peut amener le spectateur à se recentrer sur lui-même. N’est-ce pas le rôle des lieux de culte? Amener le pèlerin à faire une introspection avant de poursuivre son chemin? Par ailleurs, le chemin qui se trouve en chacun de nous est souvent jalonné de détours sinueux, parfois cruels, quelques fois agréables et bien souvent insoupçonnés. C’est la rançon de la vie.
Il en est de même de l’endroit où se déroule une séance de nu artistique. C’est-à-dire que l’ambiance doit amener à la réflexion. Un peu comme si les artistes présents, qu’ils soient professionnels ou amateurs, transcendent l’endroit pour se réfugier au plus profond d’eux-mêmes. Quelle est donc leur réflexion? Quelles pensées ont-ils? Que vivent-ils en parcourant leur chemin intérieur? Quel est donc leur jardin secret? Des questions pour lesquelles seuls les artistes possèdent la réponse. Et, croyez-moi sur parole, il est bien qu’il en soit ainsi.
Je me rappelle une anecdote à ce sujet. Voilà plusieurs années, j’ai participé en tant que modèle vivant à un atelier libre. Une participation non planifiée puisque la modèle qui devait se présenter avait eu un empêchement majeur. Voyant l’occasion et voulant bien faire, j’ai proposé à la responsable mes services. Elle a donc demandé aux artistes présents si cela les dérangerait de prendre pour modèle un homme vivant avec un handicap physique apparent. Ils lui répondirent par la négative. Bon! Je reconnais qu’une telle question m’avait quelque peu indisposé surtout si l’on pense à l’image de tolérance que véhicule le milieu artistique. Cependant, j’ai préféré ne pas en faire un plat puisque ma candidature impromptue a été acceptée.
L’ambiance qui a régné tout au long de ladite séance fut extraordinaire. Je voyais bien par les regards des artistes sur mon corps nu et fragilisé une série de questions, une curiosité légitime et la recherche d’un je-ne-sais-quoi, qu’il y avait un effort de concentration au plus profond d’eux. Une telle concentration fut facilitée par la diffusion d’une douce mélodie durant la séance. Oui, je me suis laisser aller sans aucune retenue.
Oui, j’ai laissé libre court à ma créativité. Oui, j’ai assumé pleinement ma virilité sans gêne mais aussi sans la rechercher. Oui, j’ai été l’être que je suis: un être humain à la fois physique et spirituel. Chose étrange! J’ai ressenti la même ambiance lors de ma visite en ce lieu extraordinaire qu’est Notre-Dame de Montréal et ce, dès les premières notes de la cinquième symphonie de Jean-Sébastien Bach jouée à l’orgue. Ce fut tout simplement angélique.
Enfin, réaliser une pose c’est entreprendre l’émotion vécue dans son instantanéité. Être émotionnellement présent afin de transmettre au spectateur ce que l’on désire donner. Ne l’oublions pas, il s’agit de donner un peu de soi, parfois même de se donner bien au-delà de ce que l’on voulait à première vue. Pour se faire, une intériorisation de nos sentiments est fortement efficace surtout lorsqu’un jeu de mouvements est envisagé particulièrement lors de séances photos.
Ce fut notamment le cas lors de ma dernière séance vécue avec la formidable Phylactère Raina de Montréal.* En effet, la mise en place de mouvements plus ou moins rythmés, coordonnés ou bien recherchés est un élément fort apprécié dans la réalisation des photos. Or, et c’est intéressant à retenir, le résultat final a été tout à fait exceptionnel. Comme quoi, vivre ses émotions sans nécessairement les rechercher est un facteur important dans le domaine du nu artistique. En était-il ainsi lors de la réalisation des œuvres d’arts religieux? J’en suis plus que convaincu. Et vous? Qu’en pensez-vous?
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
* Des articles concernant la séance vécue le 14 août dernier avec Phylactère Raina seront publiés prochainement. C’est à ne pas manquer.
J’espère de tout mon cœur que vous passez un été agréable. Pour ma part, je suis vraiment comblé par mon dernier séjour vécu à Montréal. Un séjour qui dura de lundi 13 au jeudi 16 août inclusivement où non seulement je fis la rencontre de Phylactère Raina dans le cadre d’une séance de nudité artistique mais où la chance de visiter la basilique Notre-Dame de Montréal m’a été offerte. Et, pourquoi pas?, j’ai pu assister à deux projections en salles de cinéma au sein d’un cinéma aux dimensions titanesques comme on peut seulement en trouver dans la métropole du Québec.
Il est à noter que je réside au même hôtel depuis que je me rends régulièrement à Montréal. L’endroit où il est situé est tout à fait approprié pour faciliter mes nombreux déplacements, et ce grâce à la principale station de métro et de bus de la ville de Montréal. La proximité des services de transport est sans contredit un aspect à ne jamais négliger lorsque nous visitons une cité d’importance considérable en fait de population et d’étendue urbaine.
Ceci écrit, j’ai pu travailler dans le cadre d’une séance de nudité artistique avec une dame remarquable du nom d’artiste de Phylactère Raina. Elle est à la fois photographe et modèle vivant de grand renom dans les domaines précédemment nommés. Une telle séance a été l’occasion de vivre une situation rarement vécue par votre humble serviteur dans le cadre de sa carrière de modèle vivant. Je crois bon de garder le secret entourant ladite situation afin de susciter votre curiosité pour les articles à venir. Articles où les photos réalisées et préalablement retravaillées accompagneront le tout soit ma prose ou ma poésie. La seule chose que je peux vous dire pour le moment est mon admiration envers cette femme extraordinaire qu’est Phylactère Raina. Son imagination, sa créativité, son ouverture d’esprit et sa recherche de l’excellence ont fait de cette séance un véritable plaisir pour le néophyte que je suis. C’est un fait à retenir. J’ai beau avoir une certaine expérience dans ce domaine, lequel est sans contredit une véritable passion pour moi, mais force est de constater que Phylactère Raina possède une longueur d’avance plus que considérable sur moi-même. Croyez-moi que mes futures publications entourant ladite séance vous étonneront tant par la qualité des photos que par l’inspiration qu’elles auront suscitée en moi.
Pour ce qui est de ma visite au sein de la basilique Notre-Dame de Montréal, je peux vous affirmer que cela a dépassé, et de loin, mes attentes. Quelle architecture formidable ! Quelles œuvres d’art religieux dignes d’êtres présents dans les Cieux ! Quels lieux suscitant, fait rarissime à mes yeux, à la fois la curiosité touristique et le recueillement digne de ce haut lieu de pèlerinage catholique. La quiétude de l’endroit accompagné par le respect du silence de la part de la foule y est certainement pour quelque chose. Oui, j’ai réalisé plusieurs photos durant ma visite.
Cependant, j’ai pris quelques instants afin de prier pour toutes les personnes qui ont jalonné avec moi le chemin, parfois droit, parfois tortueux et d’autres fois tumultueux, de la vie. J’ai prié pour le pardon de mes péchés, pour mes fautes, pour mes erreurs. J’ai prié pour rendre grâce pour la beauté même de la vie, pour celles et ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme, pour celles et ceux qui ne pensent pas à le faire pour des raisons qui leur appartiennent, pour celles et ceux qui ont une foi étrangère à la mienne. Ceci inclut celles et ceux qui ont pour Dieu, Yahvé, Allah ou toutes autres divinités. Ne vit-on pas sous un même ciel ?
Et, pour reprendre mon texte publié au sein de mon Facebook, j’ai prié pour ces raisons: « Nous avons une dette énorme envers l’église catholique. Sans elle, notre patrimoine, notre culture, notre belle langue française n’existeraient tout simplement plus. Oui je suis catholique pratiquant. Merci mille fois à mes parents de m’avoir donné foi en Dieu, en la vie et en l’amour. Merci aux petites franciscaines de Marie de Baie-St-Paul de m’avoir sauvé la vie. Merci à tous les anges qui m’ont accompagné au cours de mon pèlerinage terrestre vers le chemin du Père. »
Que puis-je dire de mes visionnements en salle de cinéma? Simplement ceci: J’ai été plus que satisfait. Deux films de genres totalement différents visionnés dans des salles titanesques sur des écrans énormes ont fait de votre humble serviteur un cinéphile comblé par la vie. C’est le moins que je puisse affirmer.
En résumé, mon séjour vécu à Montréal a été réellement agréable. Agréable tant par les rencontres que par l’expérience vécue avec Phylactère Raina sans omettre les restaurants où j’ai savouré des plats délicieux. Oui, le Québec regorge d’endroits à visiter et de gens à connaître. C’est à chacun de nous de prendre le temps de faire le premier pas. Merci de m’avoir lu!