Je vous écris directement de Montréal où je participe à diverses activités en tant que modèle vivant (nu intégral) au sein d’une école d’art de niveau universitaire et lors d’une séance de shiwari en compagnie d’une photographe professionnelle et elle-même pratiquante de cet art venu du pays du soleil levant. Un art rempli de mystères puisque l’on y fait presque toujours référence dans des scènes sadomasochistes dans des films érotiques. Ce qui n’est pas forcément le cas. Toutefois, je reviendrai sur ce sujet quand ma collègue et amie m’aura fait parvenir les photos prises lors de notre séance de cette après-midi. Une séance haut en couleurs. Croyez-moi sur parole !
Sous un autre d’idée, j’aimerais vous parler de ma dernière séance de nudité artistique qui a eu lieu ce lundi 19 février au sein du cours offert par madame Samuelle D.H. À vrai dire, je n’ai que des éloges à formuler à l’égard des étudiants et des étudiantes qui ont assisté à ma prestation. Et quelle belle prestation où les élèves se vouèrent corps et âmes afin de se perfectionner dans leurs champs d’étude. Chaque pose a été réalisée avec un soin professionnel de la part de votre humble serviteur. Qui plus est ! chaque travail fut accompli sous l’œil attentif de la professeure qui prodigua conseils, suggestions, recommandations avec diplomatie et doigté. Qualités que tout enseignant digne de ce nom doit impérativement posséder afin d’accomplir son devoir d’éducateur envers ses élèves.
Pour ma part, je suis heureux d’avoir été « l’objet d’étude » dans le cadre de ce cours universitaire. C’est un fait ! Je suis bel et bien un « objet d’étude » lorsque je pose entièrement nu dans un cadre d’une formation académique. En effet, chaque parcelle de mon corps, de son unicité, de sa fragilité, de sa force et de sa masculinité est vue, analysée, perçue et retransmise sur le papier servant de support de travail pour les élèves. Point de honte d’être nu devant ces personnes avides de découvrir une autre réalité de la vie. Bien au contraire !
Certes, la salle de cours était loin d’être la plus grande de toutes celles où j’ai pratiqué mon art jusqu’à maintenant. Cependant, l’intimité et la sobriété des lieux furent grandement appréciées par votre humble serviteur puisque d’un côté, les interactions entre les élèves et moi-même en ont été grandement facilitées et, d’un autre côté, l’espace de travail était tout simplement adéquat pour mon bien-être durant mes poses. Bien entendu, la supervision de madame Samuelle D.-H., a été d’un grand secours pour le bon déroulement de la séance. Je conclues ce présent article pour la remercier de sa confiance qu’elle a su me manifester depuis les trois dernière années. Et, ce n’est pas fini.