Le rendez-vous Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/Xzimg-959682302
Le rendez-vous
J’avais pris un rendez-vous.
Je voulais de quoi, de bon, de doux.
Après tout, il n’y a pas de mal à se faire du bien.
Surtout de la part d’une jolie dame experte de ses mains.
Il va de soi que c’est entre adultes consentants.
Car, avouons-le, il y a de drôles gens à notre temps.
Je suis d’abord un épicurien, un amant du plaisir charnel.
Mais, avant toute chose, que ce soit fait avec le sourire de ces belles.
Nous nous étions fixés pour treize heures.
Ce qui faisait réellement mon plus grand bonheur.
Arrivé sur les lieux, je frappai trois coups et attendis.
Quelques minutes passèrent et la porte lentement s’ouvrit.
Je voulais offrir le montant comme prévu pour le service.
On me répondit avec douceur que l’on était pour le vice.
Que l’on me donnera un total bien-être tel que promis !
Je suis alors devenu à l’aise après que l’on m’a tout dit.
Une dame me tendit la clé de la chambre numéro deux.
Elle m’a juré que j’allais être traité comme un roi, voire un dieu.
Dès mon entrée, je n’en croyais pas mes yeux, de voir une telle beauté.
Une nymphe radieuse sortie tout droit du pays magique d’un conte de fées.
Elle se trouvait entièrement nue sur une table recouverte d’un drap vierge.
Je sentis alors une envie de lui rendre hommage à l’aide de ma verge.
Mais, loin d’être une bête sans foi ni morale, je voulais tant la connaître.
Il faut bien se rappeler que c’est ma mère qui me fit naître.
Son accent trahissait ses origines.
Elle était belge et possédait des lignes fines.
Par précaution, elle avait retiré son anneau de mariage.
Holà là ! Voici une preuve indéniable qu’elle est très sage.
Qu’elle ne s’inquiète pas pour moi.
Je lui ai promis que personne ne le saura.
Je lui serai aussi fidèle comme à toutes les autres.
Que j’ai eu l’opportunité pour une simple nuit d’être leur hôte !
Quel moment agréable que d’être en bonne compagnie !
Même si, bien parfois, nous devons payer un fort prix.
Ô, gente demoiselle qui m’a fait vivre tant de sensations.
Veuillez agréer tous mes respects en guise d’appréciation.
Par son savoir-faire, elle fit sortir le venin qui m’empoisonnait.
Ses gestes, ses caresses et ses baisers ! Tout en elle me plaisait.
Vous avez réconforté tant mon âme que mon corps.
Sachez que vous êtes aussi précieuse que l’or.
De
C’est avec un plaisir immense que je publie en cette journée spéciale mon 3000e article au sein de mon blogue consacré depuis le tout début de sa création à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie ainsi que, à la demande spéciale d’un grand nombre de mes amis et amies sur le réseau social qu’est Facebook, dans une présentation réflexive sur divers sujets liés à la vie et à mon expérience personnelle.
fous, qu’un jour je publierai le 3000e article au sein de mon blogue. Un blogue qui a permis à votre humble serviteur de faire la connaissance réelle de gens extraordinaires avec qui j’ai pu nouer de belles amitiés. À cela s’ajoute la chance de créer des liens virtuels avec des artistes œuvrant dans le milieu des arts et ce, que ce soit dans le domaine de la photographie, du dessin et de la poésie.
Fait quelque peu cocasse à retenir, ce blogue a favorisé une rencontre avec une journaliste de la région de Québec qui recherchait un sujet hors du commun afin d’écrire un article. Alors quoi de plus original qu’un modèle nu vivant avec un handicap physique apparent au sein d’une société où les critères de perfection ont toujours été des plus élevés? Je dois admettre qu’un tel article avait été très utile pour éviter qu’on assimile ma passion en tant que modèle nu à une cause légale qui se trouvait être présentée devant le Parlement canadien. 
n’a pas plu à bien des gens, dont certaines personnes qui me sont chères tout comme d’autres l’ont trouvé tout simplement fantastique. Ce qui prouve qu’il est impossible de plaire à tout le monde, à moins d’agir tel un caméléon qui a la faculté de s’adapter à son environnement immédiat. Une faculté qui, à mes yeux, devient un défaut puisque cela dénote un manque flagrant d’originalité propre à l’individu. Autrement dit, à force de vouloir agir en tenant compte de ce que les autres penseront ou non de soi, on en arrive à perdre sa propre personnalité. 
Quoiqu’il en soi, je retire une grande fierté de l’ensemble de mon blogue artistique. Une fierté qui, je le souhaite de tout mon cœur, transcende dans chacune de mes publications. Des publications se voulant être d’une manière occasionnelle un témoignage d’appréciation de plusieurs œuvres choisies sur le volet réalisées par mes plus fidèles collaborateurs vivant tant en Europe, qu’en Amérique et en Océanie.