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Une exposition à découvrir: De passage
Une exposition à découvrir: De passage
(Du 28 septembre au 17 octobre 2015)
-Salle d’exposition du pavillon Alphonse-Desjardins de l’université Laval-
Bonjour tout le monde,
J’ai décidé en ce début du mois d’octobre, l’un des plus beaux mois de l’année car les couleurs automnales envahissent nos forêts, de vous parler d’une belle découverte que j’ai eu la chance de réaliser hier soir. Vous le savez probablement déjà, sinon je vous l’apprends, que mes intérêts sont très variés. En effet, je m’intéresse à divers sujets tels que, pour en nommer quelques-uns, la musique, le cinéma, le hockey et la lecture.
Bien évidemment qu’il m’arrive, quand le temps me le permet, de visiter des expositions artistiques. Ce qui me donne l’occasion d’admirer des oeuvres d’art fort intéressants et, dans plusieurs cas, de faire la connaissance de quelques-uns des artistes qui les y exposent. Des artistes aux multiples talents dignes d’être connus et reconnus dans leurs domaines respectifs. Oui, j’aime beaucoup pouvoir partager avec les créateurs des expositions visitées.
Vous savez probablement aussi que mes origines proviennent de la belle région de la côte-
nord, encore-là si vous ne le saviez pas je vous l’apprend. Une région où la forêt occupe une place prépondérante tant dans le secteur économique que pour le simple bien-être de la population qui y vit. Ladite population est composée d’une part, par les amérindiens lesquels ont tiré leurs subsistances de la forêt et de la mer. Une forêt riche en gibier et une mer où abonde une flore aquatique extraordinaire. Et, d’autre part, par une population de blancs dont la plupart proviennent de la Gaspésie et dans une moindre mesure du Saguenay-Lac-St-Jean. Ces derniers immigrèrent sur cette terre, jugés à tord d’inhospitalière par le commun des mortels surtout à une époque où les moyens de locomotion étaient peu développés. Chacune de ces populations ont laissé des traces au sein de cette région, et ce tant par leurs échanges économiques que par leurs relations sociales et, dans certains cas, par des unions maritales. Des traces qui démontrent sans équivoque qu’ils sont … « De passage ».
Or, qui dit » de passage » dit à la fois « traces » et « êtres humains »! Ces termes sont
interdépendants. En effet, les êtres humains ont de tous temps laissé des traces de leurs passages. Ces traces ont certes souvent été faites de manière plutôt agressive à l’égard de l’environnement, mais dans d’autres cas, elles ont surtout été réalisées en tant que simples témoignages de leurs présences pour ceux qui allèrent les suivre. Nous n’avons qu’à penser aux monticules de pierres formés par les Inuits du Grand nord canadien qui avaient pour but d’indiquer leur passage à ceux qui les verraient. Bref, les traces sont des constituantes de chaque être humain. Nul ne peut laisser de traces puisqu’elles témoignent de son passage.
Oui, c’est vrai que coule dans mes veines du sang nord-côtier et j’en suis fier. Il est tout aussi vrai que je suis fier d’avoir eu la chance de vivre pendant une bonne partie de ma vie sur une terre où jadis vécurent les vikings. Encore-là, les traces laissées par ces derniers témoignent de leur passage. Oui, je suis heureux d’avoir pu visiter une exposition qui a su susciter en moi des émotions toujours vivantes. Lesdites émotions constituent des preuves indéniables que mon passé a laissé des traces au plus profond de moi. Des traces pas toujours agréables, mais qui ont façonné la personne que je suis. Et, je suis tout comme vous simplement de passage sur cette terre.
Je profite de cet instant pour féliciter chacune des artistes qui ont participé à une si belle exposition. Je remercie également la responsable de cette exposition, madame Sophie Jacques, pour avoir eu l’amabilité de m’expliquer l’ensemble des oeuvres qui y étaient présentées. Un remerciement, et croyez-moi elles le méritent amplement, à mesdames Audrée Demers-Roberge et Éloïse Plamondon-Pagé qui, non seulement ont eu la courtoisie de partager leurs expériences avec votre humble serviteur, mais aussi d’avoir accepté d’être photographiée en ma compagnie. Elles ont tous mes respects.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Une belle découverte en ce jeudi soir: Le théâtre
Une belle découverte en ce jeudi soir: Le théâtre
Bonjour tout le monde,
J’espère que la dernière semaine de la saison estivale se déroule selon votre bon vouloir et que vous pouvez profiter des chauds rayons de soleil. Pour ma part, je dois dire que tout va à merveille. En effet, plusieurs événements heureux ont eu lieu au cours des derniers jours. Tout d’abord, j’ai eu la chance de rencontrer l’une de mes plus grandes amies dans le domaine artistique, en particulier celui de la nudité, qui est venue à Québec dans le cadre de son travail. Nous avons profité de notre rencontre pour discuter de nos réalisations respectives qui ont eu lieu au cours des dernières années. D’ailleurs, je tiens à la remercier, si ce n’est pas déjà fait, à la fois pour son aide et pour son support au sein d’un domaine qui est, plus souvent qu’autrement, réservé à une certaine élite. Poser nu? Peu d’appelés, mais trop peu d’élus. Bref, merci mille fois chère Marie-Pier A. pour tout ce que tu as fait dans ma vie et notamment de m’avoir permis d’être connu et reconnu au sein de la communauté artistique. Je t’en serai éternellement reconnaissant.
Ensuite, j’ai eu l’opportunité de m’abonner à la programmation d’un théâtre situé près de chez-moi. À vrai dire, cela faisait longtemps que la tentation d’assister à quelques-unes des représentations m’avait envahi, et ce, sans jamais y avoir succombé. Or, par le fruit du hasard, j’ai pu m’offrir un abonnement pour la saison 2015-2016. « Quant à prendre un seul billet, aussi bien m’abonner une fois pour toutes! » me suis-je dit dès mon entrée. Que voulez-vous? Ma défunte mère m’a inculqué la passion de la beauté, l’amour de la langue française et la passion de la découverte sans omettre le goût de la lecture. Paix à ton âme!
Enfin, j’ai assisté à ma toute première représentation théâtrale depuis que je vis à Québec. Croyez-moi sur parole! Je suis vraiment satisfait de ma première expérience. Bon, il est vrai que la pièce, interprétée par des comédiens chevronnés, est sans contredit l’une des figures de proue dans le monde théâtral québécois. En effet, la réalisation de « Bousille et les justes » écrit par Gratien Gélinas est l’une des pièces majeures qui s’inscrivent dans la mouvance pré-révolution tranquille au Québec.1
Que puis-je dire après cette représentation? Tout simplement que le produit final a été bien au-delà de mes attentes. À cela vient s’y ajouter la hâte d’assister aux prochaines pièces qui seront présentées au théâtre « de La Bordée ». Un théâtre aisément accessible et à des prix très abordables. Un autre fait à ne pas négliger consiste à la beauté des lieux. C’est un pur plaisir d’y pénétrer tellement la beauté transpire à chaque endroit et que le goût d’y revenir pour les autres représentations s’imprime chez les spectateurs.
Et vous? Aimez-vous le théâtre?
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
- La période dite de la Révolution tranquille (1960-1965) concerne, en premier lieu, l’émergence de l’État Québécois et, en second lieu, à l’entrée du Québec dans la modernité. Ce qui a eu pour conséquence directe, en particulier, un changement socio-politique sans précédent et, indirecte, un réveil des québécois avec notamment une ouverture sur le monde. On appelle cette période Révolution tranquille pour la simple raison qu’aucune action armée eu lieu pour renverser l’ordre établi, du moins en profondeur.
Célébrons la vie tout simplement
Célébrons la vie tout simplement
Bonjour tout le monde,
J’espère de tout mon cœur que les derniers moments de vacances se passent bien pour vous. Pour ceux et celles qui ont repris le boulot, que ce soit fait dans la bonne humeur et la joie. Souvenez-nous que le fait de pouvoir travailler est une richesse inestimable que bon nombre de gens sur cette terre ne possèdent pas.
En ce qui me concerne, je me considère chanceux d’avoir l’opportunité de rédiger des articles sur la nudité artistique de manière assidue et d’en faire profiter les membres de la communauté linguistique francophone. Une chance d’autant plus accrue puisque plusieurs de mes poèmes y sont publiés afin d’accroître la diversité de mes nombreux articles au grand plaisir des lecteurs.* Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour vous remercier de votre fidélité à l’égard de mon blogue. Que serait ce blogue sans vous? Poser la réponse est un peu y répondre. N’est-ce pas?
Vous ne le savez peut-être pas, mais l’une de raisons qui m’ont incité jusqu’à maintenant à devenir un modèle nu est de célébrer la vie avec une simplicité la plus complète qui soit. Quoi de plus simple que la nudité sans aucune arrière-pensée, dans une pureté absolue et loin de toutes les expressions possibles de vulgarité? En effet, la nudité est semblable, du moins dans le domaine artistique, à un nouveau-né lequel offre à la fois son innocence et sa fragilité. Innocence qui se perdra au gré des circonstances de la vie et fragilité qui se consumera dans une lutte effrénée pour sa survie. Chacun d’entre nous peut sans contredit fournir des éléments de preuve à profusion à mes propos. J’en suis plus que convaincu.
Malheureusement, il existe une proportion considérable d’individus qui ne partagent pas une telle conception de la nudité. Soyez certains que je n’ai pas l’intention de les condamner. Après tout, chacun est libre d’aimer, d’apprécier ou non et d’avoir son propre opinion sur le sujet. Mon désir est ici de justement partager avec vous ma prise de position personnelle sur un sujet précis: l’utilité de poser nu afin de transmettre son idée au plus grand nombre possible. Je le sais tout autant que vous. Il existe bien d’autres façons de s’exprimer que de poser nu. Je pense notamment à la chanson, à la poésie, à l’écrit, à la peinture ou à bien d’autres supports. En ce qui me concerne, j’utilise la nudité au même que toutes les autres manières que je juge pertinentes. Libre à vous de ne pas être d’accord avec mon idée. C’est votre droit le plus stricte et sachez que je le respecte.
Déjà-là, trois questions se posent d’emblée. J’ai choisi d’y répondre au fil de leur apparition, et ce, dans l’intention d’alléger le plus possible votre lecture. Après tout, il s’agit d’un article explicatif sur un thème précis et non pas la rédaction d’un mémoire de maîtrise ou bien d’une thèse de doctorat.
Primo, est-il nécessaire de poser nu? Ce à quoi que je répondrai à la fois par l’affirmatif et par le négatif. En effet, il est possible que le fait de poser nu accentue un débat sur le sujet présenté. La nudité a toujours dérangé et elle dérangera toujours. Dans ce cas, il vaut mieux déranger pour une bonne cause. Toutefois, elle peut aussi avoir un effet pervers et détourner l’attention tant recherchée vers un objectif tout autre. Secundo, le droit de poser nu est tout aussi sacré que celui de s’abstenir de regarder tout publication où la nudité y est présentée. Ici, l’on doit sans cesse se rappeler que les droits des uns se terminent là où ceux des autres commencent.
D’ailleurs, chacun d’entre nous possède son éthique face à la nudité, sans cesse influencée par ses expériences de vie, incluant bien sûr mais pas toujours par sa sexualité, et par la religion qui était plus souvent qu’autrement garante de la moralité sociale jusqu’à l’émergence des sociétés dites laïques. Là encore, ces dernières gardent un relent de l’époque où le clergé réglementait l’existence des citoyens jusqu’à leur plus grande intimité. La vie est ainsi faite.
Secundo, l’on doit être en mesure de justifier son geste, de lui donner un sens et de répondre du tact au tact à ses détracteurs lesquels sont légions en ce monde. Justification appuyée par une réflexion de longue haleine laquelle permettra de fonder chacune des présentations de sa nudité et, finalement, de retourner lesdits détracteurs à leur propre vision de la nudité. Autrement dit, d’être capable à la fois d’assumer ce que l’on a fait et d’en retirer une fierté. Oui, je le sais. Il existe des gens qui adorent détruire le travail des autres pour le motif qu’ils n’ont rien d’autre à faire dans leur vie. Je les plains, les pauvres.
Tertio, Il faut toujours se rappeler que ce que l’on publie sur la grande toile y sera pour toujours et n’y disparaîtra jamais. Il est ici impératif de faire attention à tout ce que l’on y publie et d’être prêt en tout temps à en prendre la responsabilité. Oui, je vous entend murmurer qu’il y a une quantité phénoménale de photos tirées de ce blogue où l’on peut voir ma nudité. Savez-vous quoi? Je l’ai toujours assumé pour la raison suivante: mon désir de créer un tel blogue est apparu suite à une réflexion entreprise sur une longue période. Une période où le calcul des « pour » et des « contre » alla jouer un rôle prédominant. Bref, rien a été fait à la légère.
Rien a été fait à la légère pour présenter l’homme que je suis dans sa pleine humanité et son entière fragilité.
Rien a été fait à la légère pour détruire les idées préconçues face la nudité, les idées faussées par la présence, semblable à un virus mortelle, de la pornographie au sein de notre société. Une société avide plus souvent qu’autrement de sensationnalisme.
Rien a été fait à la légère pour célébrer, tel que le démontre la photo extraordinaire présentée en haut du présent article, ce qui est le plus sacré en ce monde: la vie.
Merci de m’avoir lu!
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
- J’ai choisi d’utiliser le masculin dans un souci de faciliter la lecture du présent article. Merci infiniment de votre compréhension.