Archives de tags | appel

Le sens de la vie

Le sens de la vie Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Ceremony-973613236

 

Le sens de la vie

 

C’est un périple au plus profond de soi.

Une route sinueuse vers sa propre voix.

Une recherche de sa raison d’être et de sa foi.

Une bravade à relever dans la douleur et dans la joie.

 

C’est aller à la rencontre de l’autre.

De découvrir les valeurs et les cultures de l’hôte.

De s’apercevoir que nos différences ne sont pas des fautes.

C’est comprendre que les marées peuvent être bases ou hautes.

 

C’est une excursion sur les routes qui parsèment le monde.

C’est pouvoir admirer ses merveilles qui y abondent.

C’est d’écouter les mélodies sur les diverses ondes.

C’est d’aimer tous les êtres qui y surabondent.

 

C’est un appel à faire confiance en son destin.

C’est de ne pas redouter de tendre la main,

À tous ceux qui sont dans le besoin,

Et de créer un meilleur lendemain.

 

C’est de pouvoir affronter ses craintes et ses peurs.

C’est de se pencher sur un enfant lorsqu’il pleure.

D’ouvrir sa porte à l’indigent, peu importe l’heure.

C’est de partager avec l’inconnu un peu de son bonheur.

 

C’est l’occasion de s’élever et de grandir,

Et ce, sans jamais de nos actions s’enorgueillir.

C’est ainsi que l’on aura une noble raison de vivre.

Alors en paix, nous laisserons notre dernier soupir.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Je regarde vers demain

Je regarde vers demain Poème de Rolland Jr St-Gelais Dessin par Noble Roro de la France

Je regarde vers demain

 

Il est six heures du matin.

Je me prépare pour ne pas rater le train.

J’ai décidé de quitter pour toujours mon patelin.

Tournant la page pour construire un préférable lendemain.

 

J’ai connu des gens tout à fait gentils et avenants.

Je crois bien qu’il faut s’engager à autre chose maintenant.

Mon désir est d’avoir une meilleure vie lorsque viendra le temps.

J’ai adoré la région où j’ai grandi avec ses lacs et ses ruisseaux étonnants.

 

Vite, dans la douche pour me savonner et me laver de mon passé.

Après avoir terminé, j’ai pris deux rôtis et un café en guise de déjeuner

Que ma tendre mère eût fait avec des larmes, avec peine, dissimulées !

Elle avait deviné que pour toujours je quittais cette terre si éloignée.

 

Quelles sont les raisons d’une telle décision ?

Je vous en supplie, de grâce, ne me poser pas cette question.

Rien qu’à y penser, un seul instant, je crois perdre toute ma raison.

Quoiqu’il en soit, plus rien ne me maintiendra au sein de cette maison.

 

Le moment fatidique tant redouté de mon départ est enfin arrivé.

Quelle sera ma vie ? Quel sera mon avenir ? Quelle sera ma destinée ?

D’une main tremblotante, j’ai pris le téléphone et un taxi, j’ai commandé.

Un appel qui alla changer le cours de ma route telle une prière exaucée.

 

Les secondes passèrent dans un silence lourd.

Maman et moi entendions comme un bruit sourd.

C’étaient nos cœurs qui pleuraient tout notre amour.

« Vas-tu revenir ? » Ce à quoi j’ai répondu peut-être un jour.

 

Puis, un klaxon se fit entendre.

Je prie ma valise sans plus attendre.

Je lui ai fait une bise sur sa joue tendre.

Un souvenir que je ne pourrais jamais reprendre.

 

Le taxi prit le chemin de la gare de train.

Je chantais, pour dissimuler ma tristesse, un refrain.

Maintenant, pour le meilleur et le pire, j’ai ma vie entre les mains.

Tournant le dos à mon passé, à mes erreurs de jeunesse, je regarde vers demain.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada 

Je me souviens bien

Je me souviens bien Poème de Rolland Jr St-Gelais Collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/S-l1600-8-917609033

Je me souviens bien

 

Je me souviens bien

De ce jour où je t’ai vue

À cette séance photo où tu étais venue

Nous avions discuté des poses avec entrain.

 

Quelques jours auparavant, j’avais passé une annonce

Cela m’avait coûté seulement quelques centimes

J’y étais allé à pied en fredonnant une étrange rime

Dans un quotidien, en espérant que personne n’y renonce.

 

Puis par un bon matin, j’ai reçu ton appel

Jour après jour, le temps lentement passa

Je l’avoue avec plaisir, ta douce voix m’étonna

Mais, je ne me doutais point comme tu étais belle.

 

Nous nous étions convenu d’une heure

Pour réaliser cette séance photo avec salaire

Pour être franc avec toi, cela commençait à me plaire

Plus les minutes s’écoulèrent, plus en moi venait le bonheur.

 

Dès le moment où tu es entrée dans mon appartement

Tu m’avais, par ton charme et par ta beauté, bien envoûté

Tes yeux avaient réussi à pénétrer mon âme alors si bien cachée

Je savais bien que depuis ta venue rien n’allait être comme avant.

 

Souvent, je t’ai invitée à prendre un café au bistrot

Avec tendresse et respect, nous nous sommes connus

Jamais de ma vie tant d’amour en mon cœur je n’aurais cru

Ces instants passés sont devenus mes souvenirs les plus beaux.

 

Malheureusement, une maladie sournoise t’a emportée

Laissant en moi une douleur sans nom sans âme

Emportant ma joie de vivre dans les flammes

Ma chérie, si tu savais comme je t’ai aimée.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

L’amour blesse

L’amour blesse Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Love-hurts-918738894

L’amour blesse

 

Voilà maintenant quelques jours,

Que tu as quitté ma vie pour toujours !

Je ne sais plus quoi faire, quoi dire,

Pour que mon cœur puisse arrêter de souffrir.

 

J’ai longtemps attendu, assise dans le salon, ton appel.

En me souvenant qu’avec toi comme les nuits étaient belles.

Que ferais-je de cette vie si triste alors que tu n’es plus là ?

Il y a tant d’idées sombres et de soleils noirs au plus profond de moi.

 

Je pense à une jolie chanson qui était souvent diffusée,

Sur le poste de radio de mes parents qui m’avait alors bien amusée.

Je ne pouvais guère imaginer comme les paroles étaient si vraies.

Mais, je me rend-compte comme cela est réel quand le mal est fait.

 

Oui, comme l’amour véritable blesse.

Surtout lorsque j’ai tant besoin de tes caresses.

Que me reste-t-il pour me consoler de cette peine ?

De cette douleur incessante qui coule dans mes veines.

 

Prenant d’une main fragile cette fleur que tu m’avais offerte.

Je la passe sur mon avant-bras en admirant sa tige si verte.

Une rose tellement vivante alors que mon âme se meurt.

Et à chaque pétale que j’enlève, c’est un peu moi qui pleure.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Dans l’œil du cyclone

Dans l’œil du cyclone Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Eri Kel de la France

Dans l’œil du cyclone

 

Aujourd’hui, je poursuis ma promenade.

Quelle belle occasion pour réfléchir qu’une balade.

Moment propice pour méditer sur le sens de la vie.

Alors que nous vivons tous sur une période de sursis.

 

« Mois d’avril, n’enlève pas un fil », affirme le dicton !

C’est davantage vrai en ce froid à en perdre la raison.

Quoi de mieux à faire que de se ressourcer en cette forêt ?

Où les arbres endormis attendent l’appel des farfadets.

 

C’est drôle comme je réfléchis ces jours-ci.

Oui, je le sais bien que, malgré tout, la vie me sourit.

Toutefois, certains événements me portent à la réflexion.

Des circonstances qui me poussent vers des questions.

 

Celle qui me revient souvent à l’esprit est d’une simplicité déconcertante.

La réponse est, à ma grande surprise, d’une véracité étonnante.

Quel sens peut-on donner à notre éphémère existence ?

Serions-nous destinés à offrir que patience et résistance ?

 

Tel un être perdu dans l’océan bleuté du temps.

Une mer d’un calme spartiate ou agitée par les vents.

Un simple mortel qui se remet des coups du destin.

Un être de chair qui sans cesse relève les mains.

 

Il y va de sa survie, de sa raison d’être, de sa progéniture, de son avenir.

Graines semées sur la terre pour qu’il puisse, sa famille, la nourrir.

Entre la tourmente sitôt passée et celle qui aussitôt gronde au loin.

C’est le lot des fils d’Adam et d’Ève depuis leur renvoi du divin jardin.

 

Heureusement qu’il y a en ce monde des moments de répit.

Ces instants où l’on peut reprendre doucement la liberté de l’esprit.

De ces temps alloués à l’amitié, à l’amour, à l’entraide et au partage.

Ces valeurs qui ont permis aux générations de sillonner les âges.

 

C’est dans l’œil du cyclone que nous pouvons nous ressourcer.

C’est auprès d’un Dieu silencieux que nous pouvons nous réfugier.

C’est un bien drôle de raisonnement que je fis auprès d’un chêne.

Un vieil arbre qui attend que la grande faucheuse lui retire ses chaînes.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada