
Crédit artistique: Ed Freeman Photography
Ô belles muses de ces bois !!!
Me promenant près d’une rivière,
Accompagné de pensées à mon cœur si chères,
À mes souvenirs de ces chaudes nuits d’été australes,
Et être en paix avec moi-même et loin de tous ces vandales.
Respirant cette fraîcheur automnale,
Regardant couler l’eau pure tel un conte proverbial,
Ne me souciant pas un seul instant j’allais y découvrir,
De ces beautés mirifiques j’ai vues dès que mes yeux s’ouvrir.
Trois dames nues,
Aux corps si fragiles et si menus,
Et que par crainte de les voir loin de moi s’enfuir,
Point de mes mots si futiles de ma bouche ne purent sortir.
Femmes de toute beauté,
Vous m’avez exposé votre tendre nudité,
Sans gêne aucune et sans cette fausse pudeur,
Avec une pleine confiance envers moi votre humble serviteur.
Ô belles muses de ces bois !!!
Ce que j’aimerais vos seins caresser, croyez-moi.
Que dis-je ? Les embrasser et les cajoler jusqu’à perdre la raison.
Mais, qui suis-je pour vous parler ô grandes rêveuses de ma passion ?
De vos corps élancés,
Ce que j’aimerais doucement les enlacer,
M’unir à vous en me laissant transporter par le courant,
Accomplir les actes d’amour loin de ce monde tellement répugnant.
Tour à tour et pour toujours,
Vous offrir plaisir tel un troubadour,
Vous donner ma riche et onctueuse semence,
Afin qu’à partir de ce jour, je sois libéré de ma démence.
Attendez-moi, Ô dames mystérieuses !
Tendez vos bras de soie vous qui semblez si heureuses,
Que je puisse de ce bonheur enfin y goûter et à mon tour en vivre,
Engouffrez en cette eau limpide mon être dénudé même au risque d’en mourir.
De