Archives de tags | collaboration
Je continuerai à t’aimer
Je continuerai à t’aimer
Il arrive parfois,
Que les mots sont superflus,
Alors qu’il me suffit de te voir nue,
Afin d’immortaliser mon amour pour toi.
Nous étions dans le salon,
Du café et des brioches étaient préparés.
Pour que nous puissions vraiment apprécier,
Cette session que depuis longtemps, nous attendions.
Sur le tapis près du sofa, tu t’installas.
Alors qu’une douce mélodie jouait à la radio.
Un air qui, à ma grande surprise, était tellement beau.
Un groupe de ton pays natal et que souvent, tu me parlas !
De ma main droite, je pris mon crayon afin de dessiner,
Sur la feuille de mon cartable que, si précieusement, je gardais.
Pour ce jour où j’espérais pouvoir enfin te dire à tel point, je t’aimais
Les traits voguèrent tel un voilier poussé par le vent sur le papier.
Le temps s’écoula bien allègrement,
Alors que jouèrent des chansons d’amour,
Interprétés dans ta langue qui me fascina depuis le jour,
Que je t’ai rencontrée pour la première fois chez le marchand !
Je me suis souvenu que nous avons appris à nous connaître.
Nous étions des étudiants en art dans la même institution.
Les coïncidences n’existent pas, seulement le destin. Dit-on.
Quoi qu’il en soit, grâce à toi, je me sentais alors renaître.
Mes émotions se mirent à grandir au fur et à mesure,
De nos rencontres, de nos sorties et de nos échanges.
Je t’avais avoué que je n’ai pas toujours été un ange.
La vie ne m’avait guère épargné avec ses coups durs.
Je n’ai pas osé exprimer mes sentiments qui me faisaient vivre.
Pourquoi donc ? Je ne saurai pas quoi répondre à cette question.
Il y a des faits dont aucun être ne trouverait une valable raison.
Était-ce la crainte d’un rejet potentiel et celle de souffrir ?
Je vais me contenter de cette merveilleuse journée.
Avec la joie en mon cœur, je ferai de mon mieux.
Ce qui certes me rendra vraiment heureux.
En secret, je continuerai à t’aimer.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Sur son trente-et-un
Sur son trente-et-un
J’ai eu un rendez-vous,
Qui, je crois, m’a rendu un peu fou.
Elle m’avait téléphoné tôt en ce samedi.
Elle voulait me faire une surprise à ce qu’elle m’a dit.
Il n’était pas question d’aller au cinéma,
Mais, simplement, être ensemble, elle et moi.
Passer une soirée à discuter avec candeur en tête-à-tête.
J’ai acquiescé avec un air, si je peux le dire ainsi, un peu bête.
J’apporterai un bon vin et quelques friandises, bien évidemment.
La bienséance est une valeur que m’a transmise ma chère maman.
Être invité sans y faire une contribution est un signe d’impolitesse.
Surtout envers une dame pour laquelle j’éprouve de la tendresse.
Arrivé à l’heure telle que convenue par ma bienfaitrice convive.
Je sentais une sensation qui me fit mettre sur le qui-vive.
« Quelle est donc cette surprise ? », je me suis demandé.
À cette question, une réponse sera vite donnée.
Je pouvais m’attendre à tout venant d’elle.
Son imagination est légère et d’une gaîté si belle.
Sa générosité égalait bien sa passion pour la grâce de la vie.
À l’égard de son prochain, elle n’en éprouvait aucune envie.
Je sonnai trois coups comme à mon habitude.
Elle est venue à ma rencontre avec une douce attitude.
La porte ouverte me donna la réponse avec grande satisfaction.
Elle s’était mise sur son trente-et-un afin de me faire perdre la raison.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La brûlure de la colère

La brûlure de la colère Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par DerBuetter Source : https://www.deviantart.com/derbuettner/art/Free-942248412
La brûlure de la colère
Seule et nue sur une plage,
Je sens la vague frapper sur le rivage.
Une étrange sensation m’envahit depuis peu.
Je lève avec ardeur les yeux remplis de larmes vers les cieux.
Je vois défiler le fil de ma vie devant moi.
Je me souviens des gens avec qui j’ai vécu tant de fois.
Dans mes pensées, je serre dans mes bras ceux que j’ai aimés.
J’adorerais tant pouvoir leur dire en ce jour comme je les ai appréciés.
Devant l’inévitable, je lève ma main vers les dieux.
Pour leur dire ceci en cet instant tellement précieux.
Désormais, je vais vous défier jusqu’à la fin des temps.
Maintenant, et à jamais, j’aurai que pour maître Satan.
J’abjurerai mes promesses que l’on prononça à mon baptême.
Pour toujours, j’honorerai les fêtes païennes en reniant les carêmes.
Je ferai une grande miséricorde aux faibles et aux indigents.
Mais, je ferai payer au centuple ceux qui blessent les innocents.
Que cette eau de mer devienne la source intarissable de ma colère.
Que j’emporte avec moi mes ennemis jusqu’aux lourdes portes des enfers.
J’ai une fois pour toutes détruit les chaînes de la mythologie chrétienne.
Je poursuivrai avec la joie au cœur mon chemin selon les lois païennes.
Je suis libre d’être pour toujours comme je suis.
Avant que prenne fin pour de bon ma seule vie.
Mais, mon simple regret est que j’aurai aimé une fois encore.
Serrer dans mes bras mon père qui était à mes yeux si fort.
Unique instant vécu sur ce chaud rivage.
Je ressens le vent de la côte qui caresse mon visage.
Une sensation tellement étonnante remplit mon âme.
La brûlure de la juste colère en mon être qui s’enflamme.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Tu te touches

Tu te touches Poème de Rolland Jr St-Gelais Avec la permission spéciale de Alixia Busch Source : http://www.alixiamodele.com/presentation/
Tu te touches
Tu te touches.
Et tu ouvres la bouche.
Les yeux fermés devant le miroir,
Afin de permettre à ton âme de mieux te voir.
Derrière le rideau blanc tiré,
Qui préserve avec légèreté ton intimité.
De tes seins fermes aux mamelons succulents,
Tu prendras, pour les admirer, tout le temps.
Reflet composé par un sable pur !
Dis-lui ce que lui réserve son futur.
Semblable à une statue devant cette glace,
Tu es parmi ces femmes dignes d’une noble race.
Ta chevelure, telle une couronne d’enfer.
Semble traverser les jours de paix et de guerre.
Bras qui longent ton corps tel celui d’une déesse.
Doigts axés avec subtilité sur cette zone de tendresse.
Ils forment la goutte de l’Oui-Jà.
Un être spirituel viendra-t-il d’au-delà ?
Lira-t-il dans tes plus secrètes pensées ?
Quel mystère de la vie à ses index sera dévoilé ?
Ne cesse pas d’explorer cette région de plaisir.
Car, nous vivons une époque où l’on ne fait que souffrir.
Touche-toi encore jusqu’au moment d’atteindre l’apothéose.
Que coule une fontaine de jouvence à l’eau de rose !
Sache que la beauté n’est pas un péché.
La perfection est rare en cette funeste société.
Allez ! Charmante dame ! Que scintillent tes bijoux.
Car, rien de plus formidable que tes yeux si doux.
De