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Cependant

Cependant, Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Sarras-Dollhouse Source : https://www.deviantart.com/sarras-dollhouse/art/AI-Vintage-Victorian-Bending-Over-965058331

Cependant

 

Il était neuf heures du soir.

Nous avions tant envie de boire.

Un verre de vin pour fêter cette soirée,

Qui a été sa première séance de nudité.

 

Elle m’a demandé de rester déshabillée.

Car, elle se sentait bien tel un nouveau-né.

Comment pouvais-je lui refuser une humble requête ?

Alors qu’elle était superbe à m’en faire perdre la tête.

 

Elle s’appelait Victoria.

Elle venait d’îles lointaines, je crois.

Son accent trahissait des origines divines.

Ses courbes étaient à la fois légères et fines.

 

Elle possédait une tresse magnifique.

Ses seins étaient tout simplement féériques.

Elle avait un visage d’ange qui me laissait pantois.

Son corps était à lui seul une œuvre d’art, croyez-moi.

 

Cela faisait longtemps que l’on souhaitait cette occasion.

Elle avait répondu à mon annonce peu après sa parution.

D’une voix fébrile, elle me téléphona pour un rendez-vous.

Rien qu’à entendre son élocution, j’imaginais devenir fou.

 

Son charme était bien au-delà de mes espérances.

Dans mon atelier, je l’ai fait entrer avec grande impatience

Elle avait, par sa présence, illuminé la pièce qui lui était réservée.

J’ai connu des modèles de tous les styles, mais aucun n’avait sa beauté.

 

« Cela ne vous dérange pas de commencer dès maintenant. »

Je le lui ai demandé avec courtoisie, bien évidemment.

Elle me déclara ceci : « je suis à votre disposition. »

Il ne me fallait pas plus pour m’emparer d’un crayon.

 

Avec une spontanéité déconcertante,

Elle s’est placée devant moi sans attente.

Postures choisies avec liberté selon ses aspirations !

Elle les a réalisées avec une surprenante imagination.

 

Tout était fait avec un naturel stupéfiant.

Cette question vint en mon esprit inévitablement.

Était-ce la première fois qu’elle posait nue ?

Son aisance était si manifeste à première vue.

 

Le temps défila aussi vite que l’éclair.

Comme il est vrai que le bonheur est éphémère.

La lune et les étoiles ont pris la place de l’astre du jour.

Une telle femme, en mon cœur, elle y sera pour toujours.

 

La fin est, à mon désespoir, arrivée.

C’est le moment, pour son travail, d’être payée.

Cela m’attriste de voir une si charmante dame partir.

Cependant, une chose m’a dit qu’elle allait bientôt revenir.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La jolie Française

La jolie française Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de CheyenneSpirit Source : https://www.deviantart.com/cheyennespirit/art/325-3-French1900s-977910710

 

La jolie française

 

Lors de mon dernier séjour en France,

J’y ai fait la rencontre d’une dame de Provence.

Son accent particulier la rendait si magnifique.

Nous nous sommes rencontrés à un bistrot typique.

 

Un lieu de Paris qui fait tout son charme.

La ville lumière où y vivent des milliers d’âmes.

Elle s’appelait Giselo, prénom typique de sa région natale.

Je lui ai répondu, Rolland même si ce n’est pas très original.

 

Nous avons passé la soirée ensemble.

J’ai vite remarqué que son corps tremble.

Vous aurais-je offensé d’une quelconque façon?

Si c’est le cas, veuillez m’accorder votre pardon.

 

« Non, absolument pas » répondit-elle

Et elle ajouta : « Venez en demeure modeste, mais belle. »

La solitude me pèse tellement depuis si longtemps.

J’aimerais passer une nuit avec un bel amant.

 

Comment aurais-je pu refuser une telle invitation?

J’ai donc acquiescé à sa requête en bon garçon.

Une bonne éducation est le fondement.

La base d’un digne comportement.

 

Elle m’amena dans son appartement.

Il était situé vers le 11ᵉ arrondissement.

Un lieu qui m’était absolument inconnu.

Pourtant, des endroits en tous genres, j’en ai vu.

 

Aussitôt arrivés en son logis, véritable œuvre d’art.

J’ai remarqué les murs peints en noir.

Un trois pièces richement meublées.

Ceci m’a agréablement étonné.

 

Sans plus attendre, elle se dirigea vers son miroir.

Il m’avait semblé qu’il était fabriqué tout en ivoire.

Telle une fleur du printemps qui s’épanouit au soleil.

Elle m’offrait la chance de voir comme elle est belle.

 

Elle laissa tomber ses vêtements.

Lesquels, je suis allé cueillir gentiment.

Elle exhiba à mon regard des seins voluptueux.

Et, je reconnais que cela me rendait fort heureux.

 

 Son visage angélique me fit le plus beau des sourires.

Sans m’y attendre, elle a laissé de sa poitrine un long soupir.

Tout en s’étalant sur son lit douillet, elle me supplia de la rejoindre.

La satisfaire de mille façons, elle n’avait rien à craindre.

 

Que de gestes interdits, nous avons fait en douceur!

Nos étreintes parcouraient nos corps en chaleur.

Mes lèvres titillèrent son intimité avec délice.

Et les siennes glissaient ma hampe tel un précipice.

 

Elle enfonça ma verge dans un va-et-vient incessant.

Dans l’optique d’y faire jaillir ma semence promptement.

Mais, je savais me retenir afin de cette dame la faire jouir.

Je me retrouvai au-dessus d’elle pour l’éblouir.

 

Avec la grâce des cieux, tout était merveilleux.

Avec une ardeur rarissime, nous étions tels des amoureux.

Des jets onctueux jaillirent de ma verge avec une force brutale.

Car, il faut admettre qu’une telle aventure est loin d’être banale.

 

Elle était vraiment jolie cette fière gauloise.

Nous avons dormi sous l’édredon de couleur ardoise.

Elle a réussi dans la pénombre à illuminer ma vie.

Qu’elle soit ma bien-aimée, j’en avais envie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Sourire charmant

Sourire charmant Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. de l’Allemagne Modèle : Marmor Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Charming-smile-967393366

Sourire charmant

 

Par une journée du début d’été,

Une jolie dame est venue en ma maison, pour poser.

Je crois, par son accent, qu’elle était d’origine allemande.

Quoi qu’il en soit, je lui ai offert dès son arrivée une boisson aux amandes.

 

Elle possédait un petit quelque chose qui me plaisait bien.

Un visage angélique, des yeux bleus, un sourire radieux et un corps divin !

Tout ce que mère nature a fait de plus sublime en ce monde se trouvait là.

Elle était fraîche telle une rose, jolie comme princesse et se tenait devant moi.

 

Après quelques paroles et conseils échangés en pareilles circonstances,

Nous nous sommes entendus avec entrain pour réaliser une belle séance.

Je lui ai montré la pièce dans laquelle elle pourra se changer en toute sécurité.

N’oublions pas que la civilité est une denrée rare en cette société.

 

Après s’être préparée selon son légitime désir,

Elle se plaça sur le tabouret noir avec un malin sourire.

Elle tenait sur le devant de ses cuisses un drap de couleur corail.

Pendant que je m’occupais de mon appareil-photo, mon outil de travail.

 

Elle s’est assise bien confortablement,

Alors qu’elle entrouvrait ses jambes lentement.

Elle m’offrit, sans m’y attendre, une surprenante prise de vue.

Moi qui, dans ce domaine de prédilection, croyais avoir tout vu.

 

Elle avait une peau blanche tel un lait pur sorti tout droit des mamelles.

Son regard était éblouissant comme la flamme d’une chandelle.

Toutefois, ce qui a retenu mon attention était un élément fort étonnant.

À dire vrai, il n’y avait pas que son sourire qui était si charmant.

 

Par respect envers mon ordre professionnel,

Elle me paraissait aussi fragile qu’une tourterelle.

Je reconnais ma surprise d’une présentation si inattendue.

Elle m’a fait franchir les portes du septième ciel jusqu’aux nues.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le rendez-vous

Le rendez-vous Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/Xzimg-959682302

 

Le rendez-vous

 

J’avais pris un rendez-vous.

Je voulais de quoi, de bon, de doux.

Après tout, il n’y a pas de mal à se faire du bien.

Surtout de la part d’une jolie dame experte de ses mains.

 

Il va de soi que c’est entre adultes consentants.

Car, avouons-le, il y a de drôles gens à notre temps.

Je suis d’abord un épicurien, un amant du plaisir charnel.

Mais, avant toute chose, que ce soit fait avec le sourire de ces belles.

 

Nous nous étions fixés pour treize heures.

Ce qui faisait réellement mon plus grand bonheur.

Arrivé sur les lieux, je frappai trois coups et attendis.

Quelques minutes passèrent et la porte lentement s’ouvrit.

 

Je voulais offrir le montant comme prévu pour le service.

On me répondit avec douceur que l’on était pour le vice.

Que l’on me donnera un total bien-être tel que promis !

Je suis alors devenu à l’aise après que l’on m’a tout dit.

 

Une dame me tendit la clé de la chambre numéro deux.

Elle m’a juré que j’allais être traité comme un roi, voire un dieu.

Dès mon entrée, je n’en croyais pas mes yeux, de voir une telle beauté.

Une nymphe radieuse sortie tout droit du pays magique d’un conte de fées.

 

Elle se trouvait entièrement nue sur une table recouverte d’un drap vierge.

Je sentis alors une envie de lui rendre hommage à l’aide de ma verge.

Mais, loin d’être une bête sans foi ni morale, je voulais tant la connaître.

Il faut bien se rappeler que c’est ma mère qui me fit naître.

 

Son accent trahissait ses origines.

Elle était belge et possédait des lignes fines.

Par précaution, elle avait retiré son anneau de mariage.

Holà là ! Voici une preuve indéniable qu’elle est très sage.

 

Qu’elle ne s’inquiète pas pour moi.

Je lui ai promis que personne ne le saura.

Je lui serai aussi fidèle comme à toutes les autres.

Que j’ai eu l’opportunité pour une simple nuit d’être leur hôte !

 

Quel moment agréable que d’être en bonne compagnie !

Même si, bien parfois, nous devons payer un fort prix.

Ô, gente demoiselle qui m’a fait vivre tant de sensations.

Veuillez agréer tous mes respects en guise d’appréciation.

 

Par son savoir-faire, elle fit sortir le venin qui m’empoisonnait.

Ses gestes, ses caresses et ses baisers ! Tout en elle me plaisait.

Vous avez réconforté tant mon âme que mon corps.

Sachez que vous êtes aussi précieuse que l’or.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Alors, madame est-elle servie ?

Alors, madame est-elle servie ? Poème de RollandJr St-Gelais Source de la photo: https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/Vintage-nude-art-studies-no102-thoughtful-erotique-933921642

Alors, madame est-elle servie?

 

J’ai, dans la vie, un seul désir.

Qui me donne une raison de vivre.

C’est de donner satisfaction aux dames,

De découvrir ce qui ravive, de la passion, la flamme.

 

Quoi de plus agréable depuis l’aube des jours que faire la cour ?

À une demoiselle en scrutant de son corps les pourtours ?

La regardant avec grande ferveur dans ses yeux,

Et lui dire jusqu’à tel point ils sont merveilleux.

 

Être en présence d’une de ces fraîcheurs de jouvence,

Sentant le parfum de la mère-patrie, ma sublime France !

Écouter avec allégresse son accent qui trahit ses origines,

De l’une des régions où les garçons adorent leurs frangines.

 

Quelle agréable époque où l’on savait respecter,

De la femme, du corps et de son cœur, sa beauté !

Les hommes pouvaient aussi manifester leur puissance,

Tout en le démontrant à leurs âmes sœurs avec élégance.

 

Il fut un temps où il était permis d’exprimer ses émotions.

Sans pour autant être accusé de mauvaises intentions.

Faire l’amour intensément chaque nuit à celle que l’on chérit.

Lui dire sans cesse à tel point qu’elle est, à nos yeux, si jolie.

 

Je dois tout de même avouer une humble vérité.

Qui certes modeste, mais avec une grande fierté.

Je lui posais une question, après une bonne chose faite.

Cette demande cocasse : « Alors, madame est-elle satisfaite ? »

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada