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Dans l’étang

Dans l’étang Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/9hssr3-a-938022953

Dans l’étang

 

Dans l’étang de mes souvenirs,

Je me suis perdue entre les pleurs et les rires.

Égarée dans les songes, les rêves et les espoirs du temps passé,

De cet avenir auquel j’ai cru, mais qu’il n’est finalement jamais arrivé.

 

Était-ce trop sollicité de m’extirper de cette noirceur ?

Qui, chaque nuit de mon enfance, nourrissait mes peurs.

Je ne demandais pas grand-chose en cette vie misérable,

Simplement d’arrêter de me sentir telle une vulgaire coupable.

 

C’est mon corps et c’est aussi ma conscience.

Je n’ai pas besoin de votre morale, de votre science.

Je suis une femme authentique et cela me suffit amplement.

Mettez fin à vos tribunaux vendus et à futiles jugements.

 

Ça fait longtemps que j’ai perdu foi en la justice des hommes,

En y incluant celles qui les servent telles des bêtes de somme.

Vous exigez de jurer sur les livres saints avec lesquels vous avez condamné,

Mes sœurs de sang sur les bûchers ardents ont été lâchement exécutées.

 

Elles connaissaient depuis la nuit des temps tant de potions miraculeuses,

Des remèdes de toutes les formes qui apaisèrent tant d’âmes malheureuses.

Elles prenaient grand soin de jour comme de nuit de notre mère Nature.

Et, pour démontrer leurs cœurs purs, elles avaient que leur nudité pour parure.

 

Je suis la descendante d’une sorcière originaire de l’Angleterre.

Mes pouvoirs ancestraux m’ont été transmis par ma grand-mère.

Peu avant qu’elle quitte cette terre pour le royaume mystérieux d’Hadès,

De garder ses nombreux secrets, avec solennité, je lui ai fait cette promesse.

 

Je suis maintenant au beau milieu de cet endroit étrange,

Afin d’y invoquer Satan et ses démons et non pas les anges.

Car, sans cesse, je vois tant de méchanceté et bien des injustices.

J’en viens même à croire que l’humanité est sur le bord du précipice.

 

Il serait peut-être le temps de déchaîner les terribles forces de l’enfer.

Car, la protection des chérubins et l’amour de Dieu, elle ne sait que faire.

Donnez-moi, en cet instant, une unique raison de ne pas agir de la sorte.

Et du royaume du Shéol ténébreux, à jamais, je fermerai ses portes.

 

Je suis dans l’étang cherchant avec mes yeux fatigués désespérément,

Cet ingrédient connu par des élues qui influera sur la volonté efficacement.

Mais avant que je décide de réciter une seule fois ce sortilège maléfique.

Car, je reconnais, d’emblée, que cette vie est tellement magnifique.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Oiseau du paradis

Oiseau du paradis Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par JRekas Source : https://www.deviantart.com/jrekas/art/Paradise-Bird-609929227

Oiseau du paradis

 

Dans un grand jardin,

Je m’y promenais au matin,

Marchant simplement en ne pensant à rien,

Respirant l’arôme des fleurs de l’orient, tel le jasmin.

 

Dans la quiétude du levé du jour,

J’avançais d’un pas léger, mais d’un cœur lourd,

Un sentiment que je ressentais en imaginant le grand amour,

De ce sentiment éphémère qui débute par un coup de foudre sans détour.

 

Mes pieds caressaient avec douceur la fraîche verdure.

Alors que j’accordais le verbe « aimer » au passé, au présent et au futur.

Ce verbe, que connaissaient la valeur, les amoureux aux cœurs purs.

Ce verbe si malmené en notre époque où règnent les actes si durs.

 

C’est alors, en n’y prenant point garde, que je vis une merveille.

Un oiseau volait allègrement dans le ciel telle une hirondelle,

Un être ailé qui me paraissait être un ange descendu du ciel.

Était-ce un de ces chérubins qui cherchait ses ailes?

 

Je ne saurais point vous le dire,

Car, je ne suis qu’un être qui ne cesse de souffrir.

Souffrir en cette existence éphémère c’est aussi vivre,

Qui était cet être de lumière qui de sa beauté me rendait ivre?

 

Oiseau du paradis !

Veuillez rester un instant, je vous prie.

De votre présence, vous ensoleillez ma modeste vie.

Oiseau à la beauté toute féminine qui sans cesse m’éblouit.

 

Ne fuyez pas ma présence,

Vous me rappelez ma lointaine enfance,

Je vois en vous mes amours d’adolescence,

Que votre beauté soit à jamais de ma vie son essence.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Par de-là les murs

Par delà les murs
Basilique Ste-Anne-de-Beauprés Vendredi le 23 août 2019 Photo par RollandJr St-Gelais de Québec

Par de-là les murs

 

En ce lieu saint,
Je suis venu un bon matin,
Humble pécheur tel est mon destin,
Venant faire cette prière cœur rempli de chagrin.

 

Dieu qui es au-dessus de nous,
Qui, semble-t-il, es là ici et partout.
Je viens devant toi repentant et à genoux,
Peut-être suis-je crédule voire même un peu fou.

 

Un peu fou de croire que tu m’entends,
Tandis que tu es entouré des anges tes enfants,
Les chérubins, les anges et les archanges qui t’obéissent,
Alors que bien des hommes et des femmes sans cesse dépérissent.

 

Venant avec sincérité à toi,
Celui que l’on appelle le Roi des rois,
Reconnaissant le poids de mes nombreuses erreurs,
Mais en ayant confiance en ton amour, je n’éprouve point de peur.

 

Par-delà les fresques de pierre,
Tu sais bien que je suis fait de sang et de chair,
Qu’en tout temps mon âme vers toi peut être rappelée,
Car telle est pour les mortels notre ultime et inévitable destinée.

 

Par-delà les autels,
Mon corps est qu’un hôtel,
Pour l’âme qui y ait trouvé refuge,
Afin d’affronter de la vie ses subterfuges.

 

Par-delà les cierges allumés,
Il y a cette modeste prière qui t’est adressée.
Éclaire la voie de nos disparus qui sont partis vers ta maison,
Qui nous attendent afin qu’un jour nous retrouver nous le puissions.

 

Par-delà les murs,
Il y a une chose que je suis sûr,
Ce n’est pas le nombre des mots qui importe
C’est la sincérité de notre cœur que nos prières apportent.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Femme d’ébène

Capture 14

Avec la permission de Lys Tiger photographe

 

Femme d’ébène

 

Femme d’ébène!

Votre beauté réchauffe mes veines,

Devenues froides par la cruauté de cette humanité,

Pour laquelle nul en ce monde ne peut vivre dans la vérité.

 

Femme aux lignes tellement pures,

Délivrez-moi de mes souffrances, je en conjure.

Permettez-moi de me blottir dans la chaleur de vos bras,

Laissez-moi m’étendre près de vous dans le silence comme il se doit.

 

Embrasser les moindres parcelles de votre corps,

D’une telle grande beauté encore plus précieuse que l’or.

Laissez-moi effleurer votre peau avec tendresse et volupté.

Mon humble désir de vous faire l’amour n’est point un grand péché.

 

Se connaître dans une parfaite intimité,

Sous le regard des cieux ou bien devant l’éternité,

Harmoniser nos gestes telle une mélodie jouée par les chérubins,

Ô que ce serait tellement merveilleux ! Ô que ce serait tellement divin !

 

Ô femme de l’Afrique noire !

Par votre grâce vous enjolivez mon cœur !

M’accorderez-vous votre main pour aller vers ce lendemain ?

Pour cette nuit, je vous offre ma nudité même si je n’ai  pas de mains.

 

De

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

 

Source : https://lys-tiger.book.fr/galeries/de-marbre/

L’échelle de Jacob

Sacré-coeur 9

Photo : Jérôme Bertrand

L’échelle de Jacob

 

Montez ! Descendez !
Qui que vous soyez ! Ô anges éternels !
Jacob dans le désert du cœur des hommes vous surveille,
Dévalez la montagne sainte sur laquelle nos pères ont jadis prié !

 

Était-ce un songe ou une illusion,
D’entendre les voix des chérubins chanter à l’unisson ?
De ces antiennes psalmodiées dans la douce pureté de la nuit,
Venir y calmer par des caresses maternelles les torpeurs de la vie.

 

Jacob, mon frère ! Réveille-toi !
Prends le bâton du pèlerin et poursuis ton chemin,
Va par-delà les routes ! Témoin privilégié de l’histoire des humains,
En défiant l’Ange de Dieu, tu lui montras force et honneur tel un roi.

 

Grand sage ! De ton immense courage,
Ô fils du désert ! Il en est sorti résistance et rage,
À nous tes enfants de la terre tu léguas détermination et résilience,
Afin de survivre sous le soleil, tu nous inculquas hardiesse et patience.

 

Ô chérubins si divins !
Allez ! Présentez aux cieux nos prières !
Nos joies et nos peines, ceux d’aujourd’hui comme hier.
De ces moments de plaisirs où coulèrent quelques gouttes de vin.

 

Séraphins du grand chœur céleste,
Chantez un air joyeux pour éloigner de nous nos tristesses,
Archanges des armées invincibles et chefs des légions divines,
Détruisez ce Mal qui nous entoure et qui ne désire que notre ruine.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada