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La fenêtre grande ouverte
La fenêtre grande ouverte
En me promenant dans les étroites rues,
Voir une pareille beauté, jamais je n’aurais cru.
En ce dimanche matin brumeux où j’allais assister.
À la célébration eucharistique pour confesser mes péchés.
Écouter le sermon du curé après la lecture du saint évangile.
Un bon prêtre de paroisse qui se tenait debout tel un soldat en vigile.
Après avoir eu l’absolution pour mes nombreuses pensées impures,
Au Dieu, avec l’aide des saints du ciel, ne plus recommencer, je le jure.
En allant avec un cœur léger vers l’église de mon quartier,
J’ai découvert à sa fenêtre une jolie fille totalement dénudée.
Les lignes sinueuses de son corps ont retenu toute mon attention.
En mon âme, devant ce présent, j’ai succombé à la tentation.
De tout mon être, je l’avais ardemment désirée.
Comme j’aurais tellement aimé en cet instant l’embrasser.
Était-ce l’ange déchu qui voulait me détourner de ma route ?
Était-elle une séductrice mandatée pour me mettre en déroute ?
Elle était pourtant à sa fenêtre.
Elle avait su rendre mal à l’aise mon être.
Elle n’a pas dit un mot ni fait de gestes de trop.
Toutefois, la voir alors nue, donnait ce jour si beau.
En réalité, pourquoi étais-je allé à la confession ?
N’y a-t-il rien de plus gracieux et magnifique de la création ?
Que la fraîcheur d’une femme offerte ainsi sous mon regard.
On doit admirer cette œuvre de la nature avant qu’il soit trop tard.
Ô, mon Dieu, veuillez me pardonner pour mon erreur.
Seigneur Jésus, de recommencer, j’en ai bien peur.
Elle avait laissé sa fenêtre grande ouverte.
Voilà bien ce qui a causé ma perte.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
En feuilletant
En feuilletant
En feuilletant quelques revues,
J’ai alors compris comme passe le temps.
Un concept inventé pour définir les heures et les ans.
Alors que j’étais en ma modeste maison toute nue.
Ces magazines si étranges, dans lesquelles,
Se trouvèrent de bien charmantes demoiselles.
J’avais aussi posé dans mon plus simple apparat.
Bien des hommages de la haute société cela m’amena.
J’ai parcouru les plus belles pages,
Dans lesquelles étaient photographiées,
Des dames de mon pays et celles de lointaines contrées,
Aux visages si gracieux que l’on ne pouvait guère deviner leur âge.
Écoutant le vent d’hiver souffler avec force,
Je me suis mise à rêver longuement de ces séances,
Pour lesquelles, j’ai voyagé dans ma belle France.
Allant de la région des Ardennes jusqu’en Corse.
Quels beaux souvenirs je revis en cet instant.
Quelles gens, d’une extraordinaire beauté, j’ai rencontrés.
Hommes et femmes, si attachant, dans mon lit j’ai amené.
Des gestes de tendresse, avec générosité, nous nous sommes donnés.
Parmi ces femmes avec qui j’ai succombé à la luxure,
J’ai voulu conserver d’elle un magnifique souvenir.
Elle m’a fait grâce de son plus beau sourire,
Sur une toile que j’ai accrochée au mur.
En parcourant tous ces magazines,
Je revis en songes quelques aventures.
Qui me rappelle mes nombreuses pensées impures.
Des fantasmes insaisissables, telle une fumée si fine.
Ô, quel temps précieux à mes yeux!
De ces jours et de ces nuits à faire envier les saints,
Ces êtres qui du haut des cieux ne rêvent qu’à me titiller les seins.
Une belle époque que je désire ardemment revivre, tel est mon vœu.
De