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Les leçons de la vie
Leçons de la vie
La vie est semblable à un long et périlleux voyage.
Qui prend inlassablement une grande valeur avec l’âge.
Elle nous apprend, tantôt, à aimer, parfois à rire, souvent à pleurer.
C’est en faisant face aux épreuves, qu’elle nous permet de changer.
La vie est pareille à une école dans laquelle nous sommes les étudiants.
Les maîtres nous font découvrir nos forces et nos faiblesses assurément.
Elle est un privilège que l’on doit accepter comme elle se présente.
Elle est peuplée de rêves et de désirs qui nous tentent.
L’espoir fait vivre et l’amour embellit notre existence éphémère.
Cependant, les conseils les plus sages viennent de notre père.
Trop souvent, hélas, on s’en aperçoit lorsqu’il a disparu.
Emporté par les vents impétueux au-dessus des nues.
Inutile de se frapper la poitrine en criant mea culpa !
Si l’on a appris de nos bévues, amplement, cela suffira.
La vie est ainsi faite, se lamenter est une perte de temps.
Avec courage et avec fierté, il faut sans cesse avancer droit devant.
La vie nous donne une leçon habituellement irrémédiable.
Mais, de grâce, de nos erreurs humaines, n’accusons pas le diable.
Nous sommes les seuls artisans de notre bonheur et de nos malheurs.
À mes compagnons de chemin, avec joie, je vous dis « À la bonne heure ».
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Finalement, tu es préparée
Finalement, tu es préparée
Finalement, tu es préparée afin de connaître le plaisir interdit.
Tu te délecteras de ces jouissances qui te rendront le goût à la vie.
Tu subiras avec une crainte salutaire la véracité de mes chaudes mains.
Tel en a décidé depuis ta naissance ton karma, expliquant ainsi ton destin.
C’est une habileté maîtrisée par seulement par quelques initiés.
Fait étrange ! Ce sont surtout les femmes les plus expérimentées.
Tu peux me faire confiance, car je saurai t’amener sur de clairs chemins.
Abandonne-toi ! Laisse-toi aller ! Tu apprécieras mon fouet de crin.
Attentionné à tes limites, je le serai.
Tu n’auras qu’à dire « noir » et tout sera terminé.
Il serait bien que tu t’adaptes aux nombreux changements.
Tu découvriras ainsi la variété fort étonnante de mes instruments.
Je trouve que tu possèdes déjà une belle ouverture d’esprit.
Voilà pourquoi je te demande de me faire confiance, chérie.
Mon objectif est de te faire voir une autre suavité de la chair.
Ce qui, je le crois de tout mon cœur, saura te plaire.
Je m’aperçois comme tu es bien habillée.
Tu es devenue une élève à éduquer, à corriger.
Ô, mon amour. Tu peux me faire entièrement confiance.
Avec moi, il n’y a aucune raison pour la méfiance.
Aie foi, en toi et en ses capacités !
Tu as tellement de courage et de volonté.
C’est maintenant le moment d’entrer dans le donjon.
Tu verras comme ce sera à la fois si douloureux, si bon.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Louise
Louise
Dans l’entrée de ce vieil hôtel,
J’ai aperçu cette étrange demoiselle.
Serait-ce plutôt elle qui porta son regard ?
Vers moi, sous cet humble toit, un samedi soir.
Elle était, à ma surprise, légèrement vêtue.
Elle semblait, en ce lieu notoire, un peu perdue.
Elle buvait un verre de whisky, en pensant.
À ce qu’elle ferait en ce morose moment.
Il y avait chez elle quelque chose de beau.
Un je-ne-sais-quoi qui me fit sentir penaud.
Je désirais tant faire les présentations d’usage,
Même si elle et moi étions différents en âge.
Qu’à cela ne tienne, je me suis dirigé vers elle.
Lentement afin d’éviter de lui briser les ailes.
Rien n’est plus terrible pour faire connaissance,
D’agir auprès d’une dame avec imprudence.
Une cigarette trônait pareille un souverain sur le cendrier,
Alors qu’une bouteille se tenait droite tel un trophée.
Un verre contenait à la fois ce philtre et deux glaçons.
Il était évident qu’il valait mieux ne plus être un garçon.
Prenant mon courage à deux mains,
J’ai ainsi décidé d’affronter mon destin.
Avec un sourire radieux et une position d’usage.
Je me suis alors présenté simplement, sans ambages.
Bonsoir! Je vois bien que vous avez déjà en possession un verre.
Accepteriez-vous un autre de la part d’un vétéran de la guerre ?
« Je me prénomme Rolland, et je suis, pour cette soirée, votre serviteur. »
« Mais, bien sûr ! Je m’appelle Louise et un tel geste fait mon bonheur. »
De