Déesse de la forêt
J’entends quelques pas,
Venir imperceptiblement vers moi,
Avec douceur je me suis retourné vers toi,
Cherchant à te voir dans le feuillage où tu es là.
Tu me vois et pourtant tu n’as point peur,
Peur de quoi, peur de qui et surtout pourquoi ?
Car en cette vaste et noble forêt je n’en suis point le roi.
Tu y vagabondes dévêtue à chaque instant et à chaque heure.
Pourquoi en serait-ce autrement ?
Car admirer ton corps dénudé est mon désir,
Que dire de te faire milles bises jusqu’à mon dernier soupir ?
Et caresser tes divins seins de mes yeux est mon rêve assurément.
Belle nymphe de ces bois !
De ta bouche voluptueuse je bois,
Boire jusqu’à la dernière fraîche goutte,
À moins que tu ne veux pas, ce que je redoute.
Mon cœur te remercie avec sincérité pour ta générosité,
De me laisser encore une fois et peut-être d’autres fois encore,
Te regarder ! Te contempler ! Te désirer ! Toi un véritable trésor.
Car tu daignes offrir à cette contrée avec bonté ta précieuse beauté !
De