Archive | septembre 2014

Une belle découverte

 Une belle découverte

Bien le bonjour amis et amies, vous qui suivez les publications de mon blogue dédié au domaine artistique et au monde du nu. J’espère de tout mon cœur que vous avez pu profiter du temps magnifique qui recouvre actuellement la belle région de Québec, et ce depuis quelques jours. Cette période de beau temps est propice à parcourir les rues de notre belle ville si ce n’est d’explorer les coins de la campagne.

En ce qui me concerne, j’adore me balader dans le quartier Limoilou de Québec à la recherche de sujets, un peu comme un explorateur à l’affut d’un animal rare pour lequel quelques photos prises sur le vif serviront à en immortaliser sa rencontre. J’ai donc profité de ce dimanche dédié aux «journées de la culture de Québec » pour rencontrer une artiste formidable de ce quartier à la fois simple et pittoresque. Je le dis d’emblée! J’ai été ébahi tant par son ouverture à l’égard de votre humble serviteur que par son talent sans oublier bien sûr son charme féminin irrésistible.

Je fus agréablement surpris par l’orientation artistique de cette jeune dame. En effet, ce fut la première fois que j’ai eu la chance de découvrir ce que l’on nomme dans le jargon « le mouvement artistique du street-art » puisque cette artiste est, semble-t-il, une véritable passionnée de tout ce qui a trait à la culture urbaine. Comme il est indiqué sur son site web, Marie-Claude Grou «… applique la technique du pochoir et du graffiti à l’aérosol acrylique et au pinceau. Elle s’exprime tant sur les murs, le bois ou les toiles. Sa démarche artistique est en constante évolution.»1

Comme elle me l’a elle-même avoué, Marie-Claude Grou a été depuis toujours influencée par sa mère, du nom de Johanne WP_20140928_008Gauthier, qui est elle aussi une artiste reconnue à Québec. Toutefois, elle a adopté son propre style pour lequel elle possède un talent sans contredit immense. Vous pouvez aisément le constater par vous-mêmes en visionnant les photos que j’ai réalisées avec la permission de l’artiste.

Marie-Claude Grou a déjà un vernissage à son actif. Il a eu lieu du 15 au 23 août 2013 et, selon les dires de plusieurs, ce fut un franc succès. Je suis persuadé que le succès lui ouvrira ses portes car elle possède le talent nécessaire pour percer dans ce club très sélect de la culture urbaine. Il est à noter qu’un autre vernissage est prévu du 28 septembre au 12 octobre à la brûlerie St-Roch de Québec.

C’est grâce à des artistes comme Marie-Claude Grou et bien d’autres que le domaine artistique rayonnera encore pour les années à venir tout en étant accessible pour le grand public.

Encore bravo pour votre talent!

Merci pour votre accueil si courtois à mon égard!

Vous avez toute mon admiration.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Site web de l’artiste: http://www.mcgrouartistepeintre.com/#!apropos/c10fk

Ma Plume

Ma Plume

 

Plume de jour ou plume de nuit?

Peu importe car elle sera pour toi ma tendre amie.

Plume de nuit ou plume de jour?

Peu importe car elle sera là pour toi et pour toujours.

 

Plume! Ô chère plume qui fais parler mon cœur.

Que je puisse consoler celle qui en a le plus besoin,

Et de rejeter toutes ses douleurs au loin.

Ô chère plume!  Fidèle compagne à toutes les heures.

 

Plume du matin! Aidez-moi à mettre un sourire à celui qui soupire.

Plume du soir! Aidez-moi à réconforter les solitaires.

Mettez en moi, les mots qui m’empêcheraient de me taire,

Un brin de folie afin de donner à un visage un simple sourire.

 

Plume du midi ou de minuit? Peu m’importe!

Plume d’espoir? Voilà mon unique souhait!

Plume d’amour ou d’amitié? Et si cela était?!

Plume embrasse par ces mots, celle qui de son cœur m’ouvre ses portes.

 

Plume blanche ou plume noire?

C’est avec l’encre de mes larmes que s’étalent ces mots.

Puissent-ils s’envoler dans les cieux tout là-haut,

Afin d’illuminer les étoiles pour rendre à une chère amie toute gloire.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

En hommage à Gilles Latullipe

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En hommage à Gilles Latullipe

Monsieur Latulippe,

Je tenais absolument à vous remercier pour votre geste de grande générosité à mon endroit lorsque vous avez eu l’amabilité d’accepter d’être photographié en ma compagnie dans un restaurant de Québec.

J’avais profité de cette occasion pour vous dire que vous m’avez aidé à surmonter bien des douleurs lors de mes opérations subies à l’hôpital Ste-Justine de Montréal durant mon enfance et mon adolescence.

Vous aurez toujours ma gratitude pour tout le bien que vous m’avez apporté en mettant un sourire à mon visage quand j’en avais le plus besoin.

Merci pour vos émissions que j’ai eu la chance de regarder!

Merci pour le bonheur que vous avez semé autour de vous!

Merci pour tout!

Reposez en paix!

Sincèrement!

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

En plein coeur de la nuit!

En plein coeur de la nuit

En plein cœur de la nuit 

 

En plein cœur de la nuit, le sang bouille en moi. 

Que m’arrive-t-il? Je ne me reconnais plus. 

Qui suis-je? Où suis-je? Dites-le moi car je n’en peux plus. 

L’étranger qui est dans le miroir me demande « Qui es-tu, toi? Homme en émoi. » 

 

Je suis l’ombre de moi-même. 

Un corps sans âme et sans espoir! 

Une ombre qui passe dans la nuit la plus noire. 

Que Dieu m’en soit témoin, je me languis de cette dame que j’aime. 

 

Que puis-je faire? Que puis-je dire? Que dois-je accomplir? 

Pour simplement lui prouver qu’elle est dans mes pensées. 

Peut importe les saisons; en hiver comme en été! 

Je n’aurai jamais de répit dans ce corps qui soupir. 

 

Bientôt le jour se lèvera! 

Les hommes de mon pays seront salués par le soleil, 

Tandis que d’autres iront se balader sur cette terre aux mille merveilles. 

Et moi, mon seul bonheur sera d’attendre qui n’est pas… 

 

Une journée à admirer les couleurs de l’automne, 

À contempler la magnificence de la nature, 

Pour un instant sachant que rien éternellement ne dure. 

Sauf mon admiration pour cette dame dont sa voix en moi résonne. 

 

Peut importe le temps qu’il fera en cette journée, 

Tout ce qui compte à mes yeux est de te savoir heureuse et comblée. 

Oui, mon bonheur c’est toi qui illumine ma vie, 

Aucune dame en ce monde est comme toi, reste comme tu es chère amie.

De

Rolland St-Gelais 

Québec (Québec) 

Canada 

L’harmonie dans la diversité des corps nus

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L’harmonie dans la diversité des corps nus

Les hommes ont de tous les temps été fascinés par la diversité des corps. En effet, chaque personne possède un corps qui le différencie de ses pairs lui conférant ainsi une unicité quasi-absolue. Bien entendu, il est possible que cela soit à peine perceptible dans certains cas. L’on a qu’à penser aux jumeaux dits « identiques » pour se faire une petite idée même si il existe chez ces derniers des points qui les différencient les uns des autres mais que seul un œil averti saura les trouver. La génétique n’a pas fini d’en étonner plus d’un.

De plus, le corps est l’unique véhicule avec lequel notre entité spirituelle peut communiquer avec son environnement et nouer des relations avec ses congénères. Il est tout de même triste de constater qu’une proportion considérable des croyances religieuses aient préféré condamner le corps au détriment de l’âme alors qu’ils sont en réalité complémentaires à tous points de vue. En effet, l’âme est le siège des émotions, des sentiments et de tout ce qui compose, pour reprendre l’expression d’Antoine de St-Exupéry, « … l’essentiel qui est invisible pour les yeux ». Posons-nous cette question : Peut-on montrer ce que sont les sentiments de l’amour, de la haine et du désespoir, pour ne nommer que ceux-là? Bien sûr que non. Ils font intrinsèquement parti de ce qui se trouve au sein du cœur de l’être humain.

Toutefois, ces mêmes sentiments peuvent se manifester de diverses façons par le biais du corps. Il est d’ailleurs démontré qu’aucune technologie aussi performante puisse-t-elle être ne remplacera jamais le contact physique. La main maternelle sera toujours précieuse pour le nouveau-né, et ce, peu importe le jouet que l’on lui offrira. Il en est ainsi des relations interpersonnelles où aucun, j’ai bien écrit « aucun », gadget ne saura combler le vide créer par la solitude. Une solitude qui est, trois fois hélas, de plus en plus présente dans notre société dite, quelle ironie!, de « communication ». Les sites de rencontre qui sont en nombre quasi-exponentiel sur le web prouvent indubitablement à la fois la solitude omniprésente chez bon nombre d’Occidentaux et le besoin de nouer une liaison avec autrui qu’il soit ou non du sexe opposé.

Bref, le corps est l’entité à la fois physique et physiologique qui nous différencie de nos congénères mais qui paradoxalement nous en rapproche le plus. Ce qui est encore plus vrai en ce qui concerne le corps nu débarrassé des signes imposés à la fois par les valeurs de la société et par les strates qui la composent. Allez-vous avoir le même comportement envers une personne nue qui se trouverait devant vous alors que dans un autre contexte elle porterait un blouson médical?  Probablement pas! Je le répète: les vêtements, outre leur utilité à nous préserver du froid et des intempéries, véhiculent le système de valeurs qui composent le fondement de la communauté à laquelle appartient l’être humain. Ne reconnaît-on pas les policiers, les pompiers, les ambulanciers et bien d’autres personnes en lien avec leurs fonctions par le biais de leurs uniformes? Il est d’ailleurs souhaitable qu’il en soit ainsi. La diversité des uniformes favorise de manière importante la compréhension du rôle que chacun s’attend à jouer dans les rapports sociaux.

IMG_3276Que peut-on alors affirmer en ce qui concerne l’harmonie dans la diversité des corps nus? A-t-elle une quelconque importance? Les pressions sociales ont-elles un poids véritable sur l’image de sa nudité, sur l’idée que l’on se fait de son corps, sur la valeur liée à son intimité? Peut-on, en avons-nous même le droit?, se trouver beau alors que les médias de masse, sans parler des réseaux sociaux, inondent le peuple de photos de stars de cinéma ou autre qui ont un physique refait maintes et maintes fois par le bistouri? Voilà ce que je tenterai d’éclaircir dans ce qui suit, et ce, dans l’optique de démontrer que c’est dans une diversité pleine et entière qu’une véritable harmonie peut exister. Ce qui est davantage vrai pour ce qui est des corps nus.

L’harmonie des corps a-t-elle une importance plus ou moins réelle de nos jours? Je vous répondrai humblement, et ce à partir de mon expérience personnelle en tant que modèle nu, que la véritable harmonie se retrouve dans la sérénité que peut avoir la personne dans l’acceptation totale de son corps. D’ailleurs, mon expérience vécue avec l’extraordinaire modèle nue vendredi dernier fut pour moi plus que bénéfique. Une femme au corps, que je qualifierais de parfait, a accepté de réaliser une séance photo de nudité artistique avec votre humble serviteur. Un corps féminin versus un corps masculin! Un corps ayant tous ses attributs physiques versus un corps atteint de difformités causées par la Thalidomide! Deux corps diamétralement opposés mais qui ont su aller bien au-delà de leurs différences afin d’emprunter une voie peu fréquentée par le commun des mortels. Le résultat a été exceptionnel sous bien des angles.

IMG_3281Autre question à laquelle je désire répondre se rapporte aux pressions sociales: Peuvent-elles avoir d’une manière ou d’une autre un poids véritable sur l’image de sa nudité, sur l’idée que l’on se fait de son corps, sur la valeur intrinsèque liée à son intimité? C’est sans contredit que je vous réponds par l’affirmatif. Et, croyez-moi sur parole! J’en sais quelque chose. Est-il utile de vous rappeler que je suis l’une des nombreuses victimes de la Thalidomide? Cette situation m’a amené à vivre des événements qui sont dans plusieurs cas loin d’être agréables. À cela s’ajoute l’image colportée dans l’ensemble de la société selon laquelle les personnes vivant avec une situation de handicap sont des êtres asexués. J’imagine bien que vous vous doutez que je n’abonde pas du tout dans une telle affirmation. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps l’Église catholique refusait de manière systématique de célébrer l’union entre des personnes où l’une des deux avait un handicap physique. Cette législation du droit canonique a été rendue caduque lors du concile Vatican II (11 octobre 1962 au 8 décembre 1965). Aujourd’hui encore, l’image angélique de la personne handicapée est présente au sein de la société quoique ce soit beaucoup moindre. Dieu merci!

Nous vivons dans une société où les critères de beauté sont transmis, pour ne pas dire galvaudés, à la fois par les médias de masse et les réseaux sociaux présents sur le web. Peut-on se trouver beau même si nos caractéristiques physiques ne répondent pas impeccablement aux critères de perfection socialement acceptables?  En avons-nous même le droit? Je me rappelle une petite anecdote qui a eu lieu sur la terrasse Dufferin de Québec en juillet dernier. Un charmant artiste-peintre pour qui j’ai posé m’avoua bien candidement, un peu comme un enfant qui confierait un secret à son meilleur ami, que la beauté existe en chacun d’entre nous. Non pas une beauté qui attire le premier regard mais celle qui accroche les yeux du cœur, de l’âme et du plus profond de soi. L’artiste, le véritable, sait où trouver la perle rare qui dévoilera la beauté authentique du modèle. Ce qui est loin d’être le cas des nombreux magazines où la plasticité est devenue le critère de base d’une beauté plus que parfaite, c’est-à-dire une beauté inhumaine et inaccessible pour le commun des mortels à moins d’être fortunés et de ne pas craindre les cliniques de chirurgie esthétique au risque d’y laisser sa santé et même, parfois, sa vie.

IMG_3267Pour terminer mes propos, je vous dis simplement ceci; une harmonie authentique résidera seulement, et seulement si, une diversité des corps nus soit rendue possible parmi le système de valeurs qui forme le fondement idéologique de notre société dite « civilisée ». À cela s’ajoute l’image réellement humaine de la nudité débarrassée de toutes formes de pornographie et d’une fausse pudeur inculquée, pas nécessairement pour des mauvaises raisons, par la moralité héritière du judéo-christianisme. Je fais référence aux pays occidentaux évidemment.

En résumé, être en harmonie avec les autres commence d’abord et avant tout par l’acceptation de nos capacités et de nos limites, par la reconnaissance de nos différences corporelles et par notre aptitude à faire face aux regards de l’autre.

C’est souvent un travail de toute une vie.

Merci de m’avoir lu! 

RollandJr St-Gelais 

Québec (Québec) 

Canada