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Le sens de la vie

Le sens de la vie Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Ceremony-973613236

 

Le sens de la vie

 

C’est un périple au plus profond de soi.

Une route sinueuse vers sa propre voix.

Une recherche de sa raison d’être et de sa foi.

Une bravade à relever dans la douleur et dans la joie.

 

C’est aller à la rencontre de l’autre.

De découvrir les valeurs et les cultures de l’hôte.

De s’apercevoir que nos différences ne sont pas des fautes.

C’est comprendre que les marées peuvent être bases ou hautes.

 

C’est une excursion sur les routes qui parsèment le monde.

C’est pouvoir admirer ses merveilles qui y abondent.

C’est d’écouter les mélodies sur les diverses ondes.

C’est d’aimer tous les êtres qui y surabondent.

 

C’est un appel à faire confiance en son destin.

C’est de ne pas redouter de tendre la main,

À tous ceux qui sont dans le besoin,

Et de créer un meilleur lendemain.

 

C’est de pouvoir affronter ses craintes et ses peurs.

C’est de se pencher sur un enfant lorsqu’il pleure.

D’ouvrir sa porte à l’indigent, peu importe l’heure.

C’est de partager avec l’inconnu un peu de son bonheur.

 

C’est l’occasion de s’élever et de grandir,

Et ce, sans jamais de nos actions s’enorgueillir.

C’est ainsi que l’on aura une noble raison de vivre.

Alors en paix, nous laisserons notre dernier soupir.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le temps

Le temps Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Bramley-Appel Source : https://www.deviantart.com/bramley-apple/art/WATCH-IT-950647630

 

Le temps

 

Le temps est une notion,

Qui nous fait perdre la raison.

Aussitôt le premier souffle réalisé,

Nous fermons les yeux et nous sommes enterrés.

 

Nous apprenons à marcher vers la liberté,

Mais, dès que vient l’âge adulte, il faut travailler.

Toutes nos réponses essentielles face à l’existence,

Se trouvent déjà dans des histoires de romance.

 

Nous vieillissons parfois dans la joie, tantôt dans la peine.

Haut de là des différences, le même sang coule dans les veines.

Les jours s’effilochent avec lenteur sur le calendrier, inévitablement.

Les aiguilles si fragiles de la montre tournent inlassablement.

 

Une berceuse chantée avec bonté qui jadis nous réconfortait.

Qui devient un doux souvenir de notre mère qu’on aimait.

Un métier transmit avec fierté et honneur par notre père adoré.

Se transforme en un legs sans prix à notre descendance espérée.

 

Les rêves d’un futur changent en une expérience passée.

Voilà les œuvres des êtres qui ont façonné l’humanité.

Des gens d’origines diverses qui ont empli de vastes plaines.

Des peuples qui ont semé tant dans l’amour que dans la haine.

 

Notre âme meurt-elle lorsque nous rendons notre dernier soupir ?

Certaines cultures s’en désolent, d’autres préfèrent en rire.

Que se passe-t-il lorsque le sablier s’est totalement vidé ?

Quelques-uns croient, d’autres pas, en l’intemporalité.

 

Que puis-je répondre avec certitude à cette question ?

Je ne suis guère un homme de lettre ni de religion.

Mais, je suis convaincu d’une seule chose.

Mon mot d’ordre sera à jamais : « J’ose ! »

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Je prendrai un verre à ta santé

Je lève mon verre à ta santé Poème de RollandJr St-Gelais Photo par Gb62da Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/I-m-more-hard-drinking-than-you-think-942010450

Je prendrai un verre à ta santé

 

Qui que tu sois,

Semblables, toi et moi.

Nous sommes, avec nos différences.

Car la vie n’a jamais été un conte de romance.

 

Nous avons eu des hauts et des bas,

Durant cette année qui bientôt se terminera.

Des moments remplis de gaieté ou de tristesse,

Des instants vécus avec de la peine ou d’allégresse.

 

Des jours tantôt faits de pluie, quelquefois abonde le soleil.

Ces journées où l’on apprend qu’exister est une merveille.

Que les dernières heures écoulées avec un être précieux,

Deviendront, avec le temps, de chers souvenirs à nos yeux.

 

Je pense à toi dans ces moments de réjouissances.

Je ne te jugerai jamais dans tes jeux de délinquance.

Mais, prends bien garde de ne pas nuire à ton prochain.

Qui sait, il sera peut-être là si tu te retrouves dans le besoin.

 

Je soulève ma pinte de bière à ces amants,

À ces concubins qui baiseront en cet hiver blanc.

Dans une chambre d’hôtel loin des regards indiscrets,

De leurs émotions qu’ils manifesteront par des gestes secrets.

 

Je promets que sur les douze coups de minuits,

En pensées, je me placerai avec joie sous le gui.

En fermant mes yeux bleus, j’imaginerai embrasser,

La personne la plus solitaire en cette période de festivités.

 

Je lèverai mon regard vers les profondeurs des cieux,

En songeant à ces gens désormais à présent heureux.

À ces humains devenus, à ce que l’on croit, immortels.

Je leur offrirai une simple prière apprise à la maternelle.

 

Mais, sache qu’avant toute chose, j’ai qu’un seul désire.

C’est celui de poser une action qui me fait bien sourire,

Qui te conduira dès maintenant et pour la prochaine année.

À toi, qui lis ce poème, avec joie, je prendrai un verre à ta santé.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Adieu, mon ami

Adieu, mon ami Poème de RollandJr St-Gelais Photo de G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Farewell-934952032

Adieu, mon ami

 

Adieu, mon ami.

Pour moi, c’est fini.

Je voulais vivre longtemps,

Peut-être même éternellement.

 

Mais, depuis que je lis les journaux.

Que je parcoure les réseaux sociaux.

Je constate maintenant à tel point tout semble.

Aller mal au point où, de tout mon corps, je tremble.

 

En cette journée de commémoration des fidèles défunts,

Je revois mes parents qui par amour ne faisaient qu’un.

Ils sont souvent présents dans mes rêves et mes songes.

Ils m’encouragent face à cette haine de ne pas jeter l’éponge.

 

Il est déjà trop tard et je m’enfonce dans ma tombe.

J’entends les pleurs des enfants sous les pluies de bombes.

Je ressens la douleur de leurs mères qui font face à l’inévitable.

Alors qu’on les présente aux petits écrans dans nos salons confortables.

 

Jadis, un chanteur britannique avait écrit une chanson.

Un joli refrain que l’on fredonnait à répétition.

Pourrions-nous de plus donner une chance ?

À la paix qui n’a connu que de la malchance.

 

J’ai déposé ma croix,

Derrière ma tombe faite de bois.

J’ai mis ma robe de jeune mariée pour me souvenir,

De cette époque, pas si loin, où je pouvais encore sourire.

 

Tu attends quoi, mon ami ? Mon chéri.

M’accompagneras-tu en cet endroit interdit ?

Ne vois-tu pas les meurtrissures sur mon corps ?

En mémoire de ces dames qui luttent contre leur sort.

 

Je suis une femme parmi mes semblables.

Dans un monde où nous serions bien capables.

À la fois de respecter et d’accepter nos différences,

Et de laisser vivre dans la plus totale indifférence.

 

Ne pas craindre la méchanceté !

Connaître ce qu’est la vraie liberté !

Pouvoir faire ses propres choix pour son futur !

Nous parviendrons ainsi à construire un avenir pur.

 

Pour toutes ces femmes de l’Iran ou de l’orient,

Pour mes sœurs si nombreuses de l’occident,

Pour toutes ces filles qui verront le jour.

Puissent-elles vivre dans l’amour !

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

C’est quoi vivre ?

C’est quoi vivre ? Texte de Rolland Jr St-Gelais Modèles : Laina Bearr & JenovaxLilith Photographe : Francisco Vazquez Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/red-hot-915002906

C’est quoi vivre ?

Vivre, c’est être passionné par ce que l’on fait. C’est d’être capable d’aimer l’autre surtout dans ses différences afin de l’extirper des profondeurs du néant. C’est être apte tant à recevoir qu’à donner une caresse qui mettra du soleil dans son quotidien. C’est pouvoir manifester sa tendresse le plus simplement qui soit. Vivre c’est avant toute chose être envouté par la vie.

Car, vivre sans passion, c’est mourir chaque jour. Vivre sans amour, c’est disparaître dans les limbes. Vivre sans caresse, c’est perdre peu à peu la conscience de son existence. Vivre sans tendresse, c’est se consumer dans le feu de la détresse.

De

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada