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Les trois visages
Les trois visages
C’est un fait établi que nous avançons dans la même direction.
Tantôt lentement, parfois hâtivement, mais toujours assurément.
Nous demeurons rarement immobiles, ne fût-ce que pour un instant.
Tout en observant la plupart du temps nos modestes réalisations.
Les années s’écoulent aussi vite que l’éclair.
Peu à peu, nous constatons nos mérites, nos erreurs.
C’est alors que nous comprenons que l’humanité habite nos cœurs.
Les fautes et les idéaux du passé sont construits sur les pas d’hier.
Mais, heureusement qu’il y a le temps présent.
Nous en profitons alors pour faire une mise au point.
Pour ressourcer notre corps et notre âme et en prendre soin.
Replacer les pendules à l’heure pour agir davantage prudemment.
Posséder des cheveux grisonnants est la preuve d’une longue vie.
Mais, tant de chemins sont à parcourir, tant de mers à naviguer.
Peut-on omettre les contrées à explorer et les rêves à se concrétiser ?
Voilà pourquoi, il faut comprendre que rien n’est pour de bon fini.
Le futur est semblable à l’automne et à ses mille couleurs.
On y ajoute nos décisions qui changeront à jamais notre destin.
Bien entendu, à la condition de se reprendre ultimement en main.
Tout est possible à celui qui affronte ses peurs.
Rien sous le ciel n’est perpétuel, sans fin, ni permanent.
Un souffle peut devenir, selon les orientations, en tornade.
Un sourire tendre évoluera en un début d’une belle promenade.
Chaque route est éventuelle grâce à la voile qui domine les vents.
Le passé, le présent et le futur changent assurément de visages.
Nous le comprenons trop bien au moment de notre départ,
Vers les terres auxquelles abondent les pierres précieuses et l’or.
Mais, est-il vrai que nous devenons plus sages ?
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Le temps pour un café
Le temps pour un café
Le temps pour un café!
C’est l’instant pour m’évader,
Des usages, des tensions et du labeur,
De prendre conscience de la portée de l’heure.
C’est le moment de la journée,
Où je peux en toute liberté, partager,
À la fois mes secrets et mes confidences,
D’exprimer tant mes rêves que mes espérances.
Prendre en toute tranquillité la pause-café !
C’est là où je peux, en toute sérénité, savourer,
Le bouquet aromatique de ce nectar qui soulage,
Mes craintes imaginaires du fait que j’avance en âge.
C’est un rare moment qui me sourit,
Où je peux apprécier la simplicité de la vie.
La douce chaleur d’un présent rempli de bonheur,
Avec celle qui ravit d’une profonde allégresse mon cœur.
C’est la sacralité du temps éphémère.
Celui que je partage depuis le début de ma carrière.
Avec celle qui comble mon existence depuis mon enfance,
Et avec qui je suivrai mon chemin, si tel est le désir de la Providence.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
À travers les nuages
À travers les nuages
Me promenant en cette matinée,
Alors que le soleil réchauffait l’air ambiant,
Qui laissait place avec délicatesse au doux printemps,
Je profitais allègrement de ce début d’une merveilleuse journée.
Cela fera bientôt un an que mon père a quitté ce monde,
Pour aller rejoindre nos ancêtres qui ont façonné à leurs manières,
Ces vastes contrées qui jalonnent au fil des saisons de fertiles terres.
Son âme s’est laissée emporter par le vent sidéral, sur de paisibles ondes.
Qu’arrive-t-il une fois avoir pris notre ultime haleine ?
Sommes-nous condamnés à tout jamais pour nos fautes passées ?
Une grâce salvatrice nous est-elle accordée par une quelconque divinité ?
La vie reviendra-t-elle au jugement dernier et que le sang coulera dans nos veines ?
Que de questions pour lesquelles les réponses viendront en temps et lieu !
Chaque jour m’apporte tant de joie dans chacune des parcelles de mon cœur.
La vraie fortune ne réside-t-elle pas à faire confiance en l’avenir chaque heure ?
À travers les nuages, j’y ai vu mon père, et je lui ai alors dit comme je suis heureux.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Que la lumière soit
Que la lumière soit !
Comme la vie était insignifiante,
Mon existence était si étouffante.
J’étais aveuglé par le plus total désespoir,
Dès l’aube jusqu’à ce que pointe le soir.
J’errais dans les sinuosités froides de l’insouciance.
Cherchant, ici et là, le moyen de trouver ma conscience.
Je marchais avec difficulté sur les chemins de l’ingratitude,
Je croyais avoir perdu à jamais mes plus belles certitudes.
La noirceur, telle une vague, submergeait mon être.
Elle engouffrait dans ses remous tout mon mal-être.
Avais-je une seule raison de vivre au lieu de mourir ?
Y avait-il un instant de bonheur, de plaisir ?
Puis, j’ai fait ta connaissance.
Cela a été le début de ma renaissance.
Tu es venu me donner ce qu’il y avait en moi.
En ce monde, personne n’avait su le faire, sauf toi.
L’obscurité a fui à grands pas la lumière.
Il n’est pas question que je revienne en arrière.
Le feu de ton amour a dévasté les chimères du passé.
Tu as semé en mon cœur les germes de l’authenticité.
Notre relation s’est ancrée avec solidité dans le temps.
Nous nous sommes apprivoisés bien lentement.
Tu m’as écouté comme j’en avais besoin.
Nous avons chanté de joyeux refrains.
Pour toujours, que la lumière soit !
Sache que tu es à jamais tout pour moi.
Dis-moi ! Réponds-moi ! Voudrais-tu m’épouser ?
Devant l’autel, ces vœux sacrés, je désire prononcer.
De