Je patientais

Je patientais Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/473-1000-953758870
Je patientais
Je suis venue à votre rencontre,
À l’heure convenue sur ma montre.
J’ai pris mon temps pour me mettre en beauté.
C’est la première fois qu’à une telle séance que je poserai.
Je suis arrivée à huit heures pile.
Mon éducation a été sévère quand j’étais jeune fille.
« Sois ponctuelle et tu réussiras » me répétait ma mère!
« Lève-toi tôt et tu verras tes jours » me disait mon sage père!
Dès mon arrivée, vous m’avez servi une tasse de thé.
Avec quelques biscuits au goût légèrement sucré.
Il est vrai qu’un tel geste de courtoisie m’a plu.
Alors qu’en les savourant, je me mettais nue.
J’avais répondu à votre annonce parue dans le journal local.
Un tel avis, à cette époque assez libertine, me paraissait peu banal.
Le cachet était intéressant pour quelques clichés de pure nudité.
Les règles étaient établies lors de notre discussion en privée.
Ah! Vous voilà?! C’est le temps de travailler.
Allons-y! Je me sens en pleine forme pour besogner.
Pour dire vrai, cela fait si longtemps que je rêvais de ce moment.
Je patientais bien sagement jusqu’à ce précieux évènement.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je garderai

Je garderai Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo19 Modèles : Belem & Ana Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Tender-moment-953289888
Je garderai
Je vous ai parlé des deux copines,
Lesquelles sont venues comme des coquines ?
Ce n’est pas que je sois prude ni à cheval sur les règles.
Car, je sais reconnaître de la beauté en pareilles demoiselles.
Cela dit, ceci écrit, ceci rappelé en votre mémoire !
Laissez-moi poursuivre le parcours de cette drôle d’histoire.
Un récit qui sera gravé à jamais dans les annales de ma boutique.
Qui est située au coin de l’avenue des trèfles et de la rue As de pique.
Après avoir essayé divers chapeaux courant leurs têtes,
Elles semblèrent, à mon plus grand étonnement, faire la fête.
Elles me demandèrent, avec courtoisie, un endroit pour estimer.
Leurs choix trouvés dans les articles en magasin où elles ont fouillé.
Sans plus attendre, dans une pièce prévue à cet effet, je les ai conduites.
En m’enjoignant de bien refermer à clé, elles y pénétrèrent tout de suite.
Je retournai alors vaquer à mes occupations, prêtes à répondre à ma clientèle.
Qui est composée de femmes, tantôt avancées en âge, parfois des jouvencelles.
Les minutes passèrent allègrement tandis que je vérifiais les vêtements.
Puis, j’entendis, dans l’arrière-boutique, d’inquiétants gémissements.
Lesquels vinrent du cubicule des nymphes si jolies, si charmantes !
Des plaintes transies qui parurent de plus en plus démentes.
Je me suis approché alors en un silence absolu vers cet endroit.
À une scène si érotique, pour la première fois, j’y ai eu droit.
Que de tendresse échangée, elles se sont données de gré !
En tant que propriétaire, un tel secret, toujours, je garderai.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Un baiser subtil

Un baiser subtil Poème par Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo19 Modèles : Belem & Ana Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Subtle-kiss-954429153
Un baiser subtil
Vous ai-je raconté cette aventure ?
Une drôle d’histoire sans fausse parure.
Un fait inhabituel que je ne suis pas près d’oublier.
Un récit que je prendrai plaisir à me remémorer les soirs d’été.
Deux femmes de belles silhouettes vinrent en mon magasin,
Lequel est spécialisé dans la vente de sous-vêtements féminins.
Elles vérifièrent ce qui se retrouvait dans ma boutique avec attention.
Ce qui est naturel, car après tout, elles porteront leurs choix avec raison.
Elles marchèrent vers un cubicule afin de leurs trésors les essayer.
Il va de soi, pour prévenir un faux pas, je les ai accompagnées.
Une fois sur place, je refermai la porte pour préserver leur secret.
Puisque rien en ce monde n’est plus apprécié que de savoir être discret.
Le temps passa inévitablement, mais à mon goût, trop lentement.
J’ai donc décidé de frapper trois coups sur le coin prestement.
C’est alors qu’elles me montrèrent cet instant de bonheur.
Je n’avais jamais assisté de ma vie à l’union de deux cœurs.
Deux femmes nues se donnèrent une tendresse indescriptible.
Des nymphes si radieuses se manifestèrent une passion bien visible.
Tout s’arrêta tel un funambule qui, face à la foule, se tient sur un fil.
C’est alors que je vis une belle preuve d’amour en un baiser subtil.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Lundi prochain

Lundi prochain Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo19 Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Shirts-952129533
Lundi prochain
Lundi prochain,
Ce sera fantastique,
Je serai tel un moustique.
Je sucerai de délicieuses mains.
Lesquelles viendront,
Me caresser le sexe si dur,
Que je pourrais défoncer un mur,
Et, ces jeunes dames ensemble jouiront.
Que cela sera fort agréable,
D’être tous les trois entièrement nus.
Elles en auront vraiment plein la vue.
Elles seront étonnées comme je suis capable.
Capable de les satisfaire,
De leur donner bien du plaisir,
Et sans cesse, je les verrais sourire,
Les pénétrer par en avant, par en arrière.
Au signal convenu,
Je lâcherai mon jus crémeux,
Dans le derrière de l’une des deux,
Elles seront ébahies d’en avoir autant eu.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Leurs reflets

Reflet Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo19 Modèle : Wendy & Allison Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Mirror-952129661
Leurs reflets
Deux charmantes dames sont venues,
En ma petite boutique, complètement nues.
L’une avait les cheveux noirs comme du charbon,
Tandis que l’autre en possédait de tellement blonds.
Leurs regards enjôleurs agrémentèrent l’ambiance.
Elles semblèrent sortir tout droit de l’adolescence.
Elles cherchèrent des chapeaux pour se protéger du soleil.
Comment ne pas vouloir répondre à ces deux merveilles ?
Leurs corps embaumèrent les lieux d’un parfum léger.
Ce que l’on doit absolument constater donna un air d’été.
Elles choisirent leurs camails de styles vraiment différents.
L’un avait un genre plus réservé et l’autre plutôt amusant.
Elles se regardèrent dans un miroir tout rond.
Aussi bombé comme leurs seins tout mignons.
Que dire de leurs fesses aux allures si tendres ?
Les contempler, nul ne pouvait s’y méprendre.
C’est en observant ces chefs-d’œuvre de la force de la nature,
Que l’on peut comprendre qu’il y a quelque chose de pur !
Il y a des éléments, parfois beaux, d’autres fois si laids.
Quelle chance inouïe de voir en cette glace, leurs reflets !
De