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Dénouement

Dénouement Poème de RollandJr St-Gelais Photo par GFriedberg Source : https://www.deviantart.com/gfriedberg/art/denouement-501806102

Dénouement

 

Maintenant, j’ai vu tous mes cauchemars.

Qui sont enfin passés au journal télévisé du soir,

Je vais aller dormir en espérant pouvoir rêver,

À un monde meilleur où l’on pourra s’aimer.

 

Serait-ce une utopie d’avoir une telle espérance ?

Propre aux êtres qui n’ont pas quitté l’enfance.

Suis-je le seul à imaginer une nouvelle terre ?

Peuplée de gens avec un cœur de chair.

 

J’ai fermé ma télévision en couleurs.

Quoi de mieux pour exorciser mes peurs ?

Plus aucun son ne gravitait autour de mon être.

Quelle étrange sensation de vivre un tel bien-être.

 

Quelle sérénité rarissime en cette période mouvementée.

Une époque alimentée des choses vraies ou inventées.

De la manipulation qui abreuve sans cesse nos pulsions.

En effet, toute propagande se base dans l’imagination.

 

Mais, j’en ai assez eu pour aujourd’hui.

Je vois qu’il est depuis longtemps la nuit.

Je vais trouver la belle aux bois dormants.

C’est à mes yeux le plus heureux dénouement.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Joie dans le silence

Joie dans le silence

 

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ 
Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

 

Joie dans le silence

 

Il est minuit,

Et de toi j’ai encore envie,

De mon désir de te faire l’amour,

J’en suis inassouvie encore et toujours.

 

Quelques notes sur cet orgue,

M’avalent tel le ferait un ogre,

Tellement je t’ai dans ma peau tel un venin,

Un venin qui me brûle jusqu’aux extrémités des seins.

 

Quelques touches sur mon clavier,

Sur les notes que je voudrais tant diversifier,

Afin de mes émotions les transposer et les faire vibrer,

Sur une mélodie afin de ma tristesse à jamais l’exorciser.

 

Assise sagement sur le banc,

Je revis l’instant où tu m’as prise par-devant,

Ho que oui ! je criais de plaisir telle une guerrière,

Car tu savais aussi bien me faire jouir par en-arrière.

 

Au diable les religions si cruelles et absurdes,

Qui ont tant massacré d’innocents tels que les kurdes,

Mais je me suis librement prêté à ce jeu interdit,

Au risque d’être à jamais, toi et moi, maudits.

 

À toi, je me suis donnée.

En moi, tu t’ai laissé aller,

Tu as déposé cette douce semence,

Ô tel plaisir ! Ô telle jouissance ! Ô telle démence !

 

Ce que j’aimerais revivre cet instant précieux,

Je l’avoue, c’est-là mon plus grand vœu.

Alors, je suis transpercée par une lance,

Malgré cette joie dans le silence.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada