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La Belle Irlandaise 

La belle Irlandaise Poème de Rolland Jr St-Gelais Œuvre tirée de la collection de Tspin Source : https://www.deviantart.com/tspin/art/Erin-Go-Braghless-954259534

La Belle Irlandaise 

 

Vous rappelez-vous la jolie femme? 

Celle qui m’a ensorcelé par son charme. 

Elle est serveuse dans un pub anglais. 

Et, je l’avoue volontiers, qu’elle me plaisait. 

 

Elle connaissait la façon de servir une bière. 

Brassée selon une recette élaborée par son grand-père. 

Un de ses nombreux atouts qui agrémentaient sa présence. 

Mais, lesquels me manquaient dès son absence. 

 

Voilà pourquoi je suis retourné à ce magnifique endroit. 

En ce mercredi pluvieux en emportant mon parapluie sous mon bras. 

Une journée qui annonce l’arrivée d’un automne précoce. 

Un peu à l’image d’un insecte pris entre l’arbre et l’écorce. 

 

Pour ma part, je ne savais plus comment m’habiller. 

Pour sa part, elle connaissait l’art de rester déshabillée. 

Pénétrer en ce lieu était synonyme d’une journée resplendissante. 

Car, cette servante savait me mettre à l’aise de manière étonnante. 

 

Son regard envoûtant calmait mes craintes. 

Elle marchait allègrement sans aucune feinte. 

La tranquillité de ses yeux était un présage des cieux. 

Voilà pourquoi, être près d’elle était si merveilleux. 

 

Sa voix trahissait ses origines du pays des lutins. 

Là où le vent souffle sur les champs d’orge sans fin. 

Ses cheveux roux révélèrent la pureté de son précieux sang. 

Elle est née d’une souche d’hommes braves et galants. 

 

Aussitôt arrivé, sans attendre, je me suis assis au comptoir. 

Souhaitant de tout mon cœur qu’elle me raconte une des histoires. 

Un récit imaginaire qui m’amenait vers un monde fantastique.  

Je l’écoutais avec attention en admirant ses seins si magnifiques. 

 

Quelle sensation de liberté! 

Quelle impression de bonheur illimité! 

Quoi de mieux qu’être en compagnie d’une fille d’Éire? 

Cette terre ancestrale entourée d’une mer agitée à en souffrir. 

 

Mon cœur palpitait de joie, 

À chaque mot, que de sa bouche, elle prononça. 

Elle était en secret ma muse adorée à qui j’aurais tout donné. 

Mais, je savais fort bien qu’il valait mieux ne rien dévoiler. 

 

 Divine fleur de l’île d’Émeraude. 

Tu m’avais avoué que tu t’appelais Maude. 

Cette confidence restera entre nous pour toujours. 

Sache! Qu’à jamais, tu resteras mon seul amour. 

 

De 

 

Rolland Jr St-Gelais 

Québec (Québec) 

Canada 

Lila

Lila Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par MTL3 Source : https://www.deviantart.com/mtl3/art/Lila-899297043

Lila

 

Il y a parfois des histoires,

Qu’il fait bon de raconter un soir,

De pleine lune et par un ciel étoilé,

En se remémorant une vraie beauté.

 

J’ai connu une dame au corps parfait,

De son cœur, avec grande attention, elle le soignait.

Elle passait des heures à s’entraîner devant son miroir.

C’est avec raison qu’elle dégageait une manifeste gloire.

 

Femme digne des plus redoutables des amazones.

Elle surveillait à l’entretien raffiné de chaque zone,

De son anatomie féminine à la fois enviées et idolâtrée,

Par ses congénères en même temps craintes et adorées.

 

Elle avait les cheveux roux, telle une guerrière de l’Écosse.

Yeux qui projettent vers ses ennemis un regard féroce.

Visage aux traits gracieux qui est réservé à son amoureux.

Perfection du corps, don généreux octroyé par les cieux.

 

Devant ses exploits accomplis avec ardeur,

Sur les différents fronts où elle déversa sa fureur.

Ses sœurs d’armes lui ont tatoué un symbole,

Près de sa cuisse à l’image d’une obole.

 

Une offrande pour souligner ses prodigieuses victoires.

Une commémoration pour se rappeler ses plus grandes gloires.

Un emblème mystique gravé à jamais dans sa chair,

Estampé au fer rouge provenant des enfers.

 

Elles lui tracèrent le V réservé aux seules guerrières.

Celles qui méritent d’avoir leurs noms inscrits dans les monastères.

Là où se trouvent les annales de ce peuple aujourd’hui oublié.

Ô, belle et courageuse Lila, ta mémoire sera ainsi perpétuée.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Laisses-moi seule

Laisses-moi seule Poème par Rolland Jr St-Gelais DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Laisses-moi seule

 

Je n’ai rien à te dire,

Je ne veux plus souffrir,

Je veux simplement vivre,

Vivre chaque jour et enfin rire.

 

Rire de tout et de rien,

Je ne veux pas d’un vaurien,

Je veux toucher de mes mains,

Les splendeurs de la vie tel un festin.

 

Je porte sur moi le chandail que tu m’as offert,

Celui qui te fait penser à ta chère mère,

Mais, dans le fond, quelle galère,

Car je n’en ai rien à faire.

 

À partir de maintenant,

Je penserais à moi chaque instant,

Je vivrai chaque jour et chaque nuit assurément,

Car je me rends bien compte que rien ne dure éternellement.

 

Regarde mes yeux,

Dis-moi! Que vois-tu en eux?

Hé oui, tu ne seras jamais un dieu,

Encore moins un ange descendu des cieux.

 

Maintenant tu peux me laisser seule,

Je veux ressentir le parfum des tilleuls,

Ces fleurs qui me rappellent ma filleule,

De ces fleurs que l’on voit d’un coup d’œil.

 

C’est bel et bien terminé entre nous,

Il faut savoir en prendre son parti mon fou,

Car qui devait toujours supplier et se mettre à genoux?

Pendant que je te gâtais et tu me caressais mes cheveux roux.

 

Laisse-moi ! Laisse-moi !

Crois-moi, je n’ai plus besoin de toi.

Je n’ai jamais été ta reine même si tu te croyais être roi.

Enfin, je m’en vais loin de toi afin de vivre sous ma propre loi.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Noir et blanc

Noir et blanc
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Noir et blanc

 

Ô mon tendre amour,
Ce soir, je t’ai écrit un billet.
Car en moi un foudroyant venin y est,
Qui brûle mon être et rend mon esprit si sourd.

 

Mais, sache que j’ai envers toi aucune récrimination.
Simplement cette fatale sensation d’être à l’abandon.
Je voulais t’en te le dire en évitant te faire trop souffrir,
Car temps heureux nous avons su partager avec le sourire.

 

Je me souviens à l’école de notre enfance,
Que déjà je protégeais ta tendre innocence,
Te consolant avec passion tes moments de tristesse,
Tout en imprégnant dans ton cœur des instants d’allégresse.

 

Ô ma chérie te rappelles-tu au lycée,
La première fois que je t’ai embrassée ?
J’étais si maladroit dans mes mouvements,
Que tu m’as alors serré dans tes bras gentiment.

 

Nous nous sommes fréquentés très longtemps,
Et de faire l’amour, nous avons attendu le bon moment.
Car nous souhaitions nous donner l’un à l’autre pleinement,
Afin de bâtir un amour authentique qui durera éternellement.

 

Dans les jours de bonheur ou de malheur,
Nous étions ensemble contre vents et marées,
Chaque moment de ma vie, tu étais à mes côtés.
Chaque jour qui se levait, sans cesse je t’ai admirée.

 

Puis le temps passa de manière inévitable,
Jeune dame j’ai rencontrée à une soirée mondaine,
Submergeant alors en moi une pensée si impure et vilaine,
Face à son charme et ses cheveux roux, j’ai commis l’irréparable.

 

Dans son lit avec liberté j’y suis allé.
Malheur à moi ! Oui, c’est vrai que je t’ai trompée.
Sur ses lèvres si pulpeuses, j’y ai déposé mes baisers,
Dans son intimité, j’y ai laissé ma semence qui t’était alors réservée.

 

Me pardonneras-tu mon erreur ?
Me blanchiras-tu de ce péché, de cette horreur ?
Me gracieras-tu de mon crime, de mon manque d’honneur ?
Comment puis-je sécher tes larmes alors qu’en lisant cette lettre tu pleures ?

 

Tout est ma faute ! Oui, je l’admets.
La honte m’accable de tout son poids si lourd,
Vers toi ô ma chérie, oserais-je revenir un de ces jours ?
Dis-le-moi une seule fois et je te promets de disparaitre à tout jamais.

 

En une minute tout en moi est devenu si noir,
En une minute est disparu tout le blanc qui en moi s’y trouvait,
Alors que dans le fond de mon cœur, je peux le jurer, comme je t’aimais,
Par mon erreur de parcours, sur nous s’est abattue la couverture du désespoir.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Comme si nous dansions !

Dansons

« Comme si nous dansions ! » Photo par G.B. d’Allemagne

Comme si nous dansions !

 

Ce que je suis bien avec toi,
Serais-tu un peu folle de moi ?
À te voir ainsi, la main dans les cheveux.
À admirer sans gêne ton corps si merveilleux.

 

Cheveux roux dans la lumière tamisée,
En cette si belle et tendre matinée,
Cachant avec coquetterie,
Ton intimité si jolie.

 

Et du miroir sur le mur silencieux,
Je pouvais contempler ce coin merveilleux,
Tant la grâce de tes fesses envoûteuses que je désirais,
Que je souhaitais cajoler de mes mains avec un joli refrain.

 

Un refrain d’une belle chanson d’amour,
Afin d’alléger ce temps d’été si chaud et si lourd,
Sans oublier le charme de cette étoile au-dessus de ce sein,
Une étoile kabbalistique qui annonce peut-être un amour sans lendemain.

 

Alors, profitons-en pour faire ce qu’il nous plaît.
Pendant que de notre jeunesse nous pouvons en jouir à souhait.
Baisons ! Baisons ! Encore et encore ! Sans gêne et regret, baisons.
Que nos gestes interdits par la morale se fassent comme si nous dansions.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada