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Le chemin de ma maison
Le chemin de ma maison
Je suis allé voir un bel ami,
Le rejoindre dans son beau pays,
Car en pensant à lui mon coeur languit,
Car il a su m’éblouir dans ma modeste vie.
J’ai parcouru bien des lieux et des contrées,
Des gens parfois bizarres et drôles j’ai rencontrés,
Entendu des accents de Texas dans des chansons countries,
Des hommes dont à mon étonnement je m’étais souvent éprise.
J’ai remonté la côte est jusqu’à pénétrer en terre française,
Une terre peuplée de gens adorables où l’on y cueille des fraises,
Là je me suis rappelé où il vivait dans cette ville ô combien il adorait,
J’avais si hâte de le rencontrer car de ses nombreux poèmes il m’étonnait.
Nous avons pris un rendez-vous à cette fameuse Gare du Palais,
En une journée d’automne car j’avais remarqué comme l’air était frais,
Comme il avait l’air tellement heureux de me voir ainsi avec une telle simplicité,
« Ma chère, laissez-moi vous gâter, car vous êtes mon invitée. » Me dit-il avec humilité.
Il m’amena chez-lui et je m’y sentais comme chez-moi,
Car il me traita comme une reine quel le ferait un noble roi,
Il me fit visiter les lieux de sa ville et les endroits si historiques,
Que de lieux magnifiques, voir presque magiques et remplis de récits épiques.
Il me fit l’amour tel un héros comme un vrai dieu,
Avec lui j’ai connu tellement de plaisirs sous d’autres cieux,
Que je n’arrivais guère à en croire tant mes oreilles et mes yeux,
Au fil de nos échanges avec confiance nous sommes devenus amoureux.
J’étais partie rejoindre un ami, un compagnon.
De lui, sans crier gare, je suis devenue passionnée.
Avec moi, il voulait vivre pour toujours pour toute l’éternité.
Jamais je ne me doutais que cette voie allait devenir le chemin de ma maison.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Jour de rêves
Jour de rêves
Dors tendrement ma belle Ève,
Quels mots sortent de tes lèvres?
Rêves-tu à l’un de tes nombreux amants?
Car, je l’avoue, avec ta beauté rien d’étonnant.
Je n’ai point voulu te réveiller,
Car agit ainsi serait le pire des péchés,
Pire que celui de la chair que nous avons savouré,
Dors ! Dors ! Aussi longtemps qu’il faudra ô ma dulcinée.
Pendant ce temps, je fais le petit-déjeuner.
En espérant que tu l’apprécieras car avec cœur,
J’y mettrai quelques tartines aux fraises avec un peu de beurre,
Un café-crème pour toi que j’aime sans oublier une rose pour l’accompagner.
C’est un jour de rêve, un jour inespéré.
Car c’est aujourd’hui que mon cœur je t’offrirai.
Pourtant je redoute un peu la réponse que tu me donneras,
Car bien des hommes sont, et de loin, beaucoup plus beaux que moi.
Qu’à cela ne tienne, je prendrai mon courage à deux mains.
Et je te ferai cette demande d’être avec moi pour les futurs lendemains,
Mais d’ici ce moment un peu redouté par une réponse quelque peu inespérée,
Calmement, sans faire de bruit, avec amour et passion, je te regarde en train de rêver.
De