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Précieuse comme une rose dorée
Précieuse comme une rose dorée
Ô, mon adorable amour, ma tendre chérie !
Je suis un autre homme depuis que tu es dans ma vie.
Chaque matin, je me réveille en fredonnant un refrain.
Chaque soir, je m’endors en pensant à ma journée sans chagrin.
Avant notre rencontre, je vagabondais ici et là.
Je cheminais laborieusement d’un bien triste pas.
Rien ne me semblait vraiment important au quotidien.
Je craignais même de survivre jusqu’au lendemain.
Mais, par un bel après-midi.
En moi, une graine a soudain grandi.
Je t’avais vue assise sur un banc tout blanc.
Je suis allé acheter cette fleur pour te l’offrir prestement.
Nous avons échangé un sourire.
Tu es aussitôt devenue ma raison de vivre.
Je t’ai fait un tendre baiser sur ta fragile main.
Dès cet instant, à jamais, a été transformé notre destin.
Ta beauté scintille comme un rayon de soleil.
Grâce à toi, tout est que de simples merveilles !
Je t’ai ouvert à la fois mes bras meurtris et mon cœur.
Tout mon être est désormais envahi d’un pur bonheur.
À mes yeux, tu es d’une valeur inestimable.
Sous mon regard, tu as une féminité incomparable.
Je vois en toi une âme qui est, sur cette terre, égarée.
Je le réitérerai toujours, tu es précieuse comme une rose dorée.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Tu me dis que c’est trop
Tu me dis que c’est trop
Tu me dis que c’est trop.
Moi, je trouve que tout est beau.
Car, avec toi, je passerai le reste de ma vie.
Je suis épris de la femme que tu es cette nuit.
Pourquoi redouter le jugement de la société ?
Qui est remplie de tant de méchanceté, de cruauté.
J’ai vu la tendresse qui se cache au plus profond de ton cœur.
Malgré ma différence, tu as apprivoisé tes craintes et tes peurs.
Comme il était bon de t’embrasser, de te serrer, de te dire des mots d’amour.
Même si nous savons que tu disparaîtras, dès que pointera le petit jour.
Une nuit de rencontres éphémères vaut mieux que de faire la guerre.
Avouons-le, il y a tellement de conflits sur cette pauvre vieille terre.
La lueur des étoiles scintillait dans la pupille de tes yeux.
Comme c’était bon de passer avec toi ces instants merveilleux.
Désormais, quand je regarderai le ciel bleu, je reverrai ta beauté.
Je t’enverrai alors avec une paix céleste d’affectueux baisers.
Des larmes d’un pur bonheur sillonneront les rides de mon visage.
Aimer et être aimé ! N’est-ce pas la raison de vivre à travers les âges ?
Est-ce trop demander ? À tous ces gens de vivre, et de laisser vivre !
De ressentir les lèvres pulpeuses de celle qu’on chérit jusqu’à en être ivre.
Certains déplorent leur passé, d’autres craignent un douteux avenir.
Pour ma part, je profite de ce cadeau appelé « présent » avec plaisir.
Que ce soit pour une aventure d’un soir ou le rêve de toute une vie !
Pour moi, seul compte, en mon esprit, mon ciel et sa splendeur infinie.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Les mains jointes
Les mains jointes
Elle priait en silence,
En songeant à son innocence,
À jamais perdue par une nuit d’été,
Où elle et son amant se sont tant enlacés.
Elle ressentait ses tendres et doux baisers,
Lesquels resteront à tout jamais dans ses pensées,
Le temps a beau filer à toute allure comme le sable.
L’oublier, elle en est pour toujours incapable.
De ce souvenir de jadis, d’antan !
De ce si précieux, mais lointain temps,
Une période remplie de pur bonheur.
Ranimé en finesse en cette heure.
À quoi bon se rappeler ces extraordinaires moments ?
Si c’est que pour souffrir encore plus interminablement.
Des projets jamais accomplis, des promesses non tenues !
Une vie de rêve qu’elle aurait tellement aimé avoir vécu.
Était-ce trop demandé à la destinée ?
Pour lui, elle aurait tout laissé, tout quitté.
C’était trop beau pour être vrai, être réalisable.
Maintenant, devant les faits, elle se sent un peu coupable.
Une erreur de jeunesse peut ternir pour toujours la vieillesse.
Des instants de joie peuvent faire place à la tristesse.
Mais, à quoi bon de regretter les actions de son passé ?
Il faut savoir, les pages sombres de notre vie, les tourner.
Elle était là, les mains jointes, semblable à une statue.
Telle une chandelle, elle se tenait droite, fière et nue.
Retenant de toutes ses forces ses chaudes larmes,
Immobile et impassible, malgré la mort à l’âme.
De