J’espère que vous allez bien. Pour ma part, je vais mieux. Vous devez certainement vous questionner sur la raison d’être de tels propos. Je tiens à vous rassurer : rien de grave m’est arrivé. C’est simplement un problème occasionné par ma prothèse qui me procurait à la fois un inconfort et des blessures à mon moignon de la jambe gauche. Vous comprendrez que je ne désire en aucun cas m’étendre sur le sujet. Mon blogue n’a pas été créé dans le but de discuter de mon handicap physique. Cependant il m’a paru nécessaire de vous mentionner ce fait pour vous amener sur un thème assez inhabituel au sein de mes publications, c’est-à-dire la possibilité de l’humour dans l’interprétation de la nudité artistique. Une interprétation qui apparaît dans un contexte tout à fait inusité.
C’est ainsi que j’ai découvert une oeuvre d’art dans le hall d’entrée de l’Institut en Réadaptation Physique de Québec (I.R.D.P.Q.) en ce 27 novembre 2018. Une oeuvre d’art qui se veut représentative de la capacité de tout travailleur accidenté à reprendre le collier du travail et de devenir un acteur productif au sein de la société. N’oubliez pas que cet établissement a été fondé à l’origine dans une telle optique et ce, suite à de nombreuses recommandations présentées tant par des syndicats que par des organismes voués au bien-être des accidentés du travail. Fait amusant à noter ! Mon père y est allé deux fois à l’occasion de deux accidents de travail dont le premier avait failli lui enlever la vie en 1971.
Bref, j’ai découvert le monument présenté dans ce court vidéo en début de cet article. Toutefois, ce qui m’a fait sourire c’est le petit écriteau qui se trouve en bas et sur lequel est écrit : « Oeuvre d’art! Prière de ne pas toucher! » J’ignore pourquoi, mais j’ai tout de suite pensé à certaines jeunes dames que je connais. Allez savoir pourquoi ?!