À tel point !
Crois-moi chère amie,
Toi pour qui mon cœur était épris,
Tu ignores quel est mon horrible destin,
À moins d’avoir consulté voyants et devin.
Chaque matin je te disais bonjour,
Seul ton bonheur faisait la joie de mes jours,
Admirer ta beauté même une parcelle de ma journée,
Permettait à mon âme d’en être à chaque fois émerveillée.
Chaque soir avant de me blottir dans mes draps,
Quelques mots je te disais, je t’écrivais, avec joie et de ce pas,
De nos confidences et de tes sourires qui me donnèrent raison de vivre,
Qu’en reste-t’il sinon ce réflexe futile de vouloir malgré moi de survivre?
Je continue de chercher en ce monde beauté et merveilles,
Et mes chaudes larmes me retirent de mon si ardu sommeil,
Tu étais cette tendre fleur dorée et bénie qui se tenait près de moi,
Si tu savais un seul instant à tel point tu étais la reine à ce triste roi.
De