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La Cowgirl

La Cowgirl Poème de Rolland Jr St-Gelais Modèle : Alixia Busch Photographe : Inconnu

La Cowgirl

 

Cette femme au corps parfait,

Chevauchait son fidèle cheval d’un air frais.

À travers les plaines et les collines verdoyantes,

Devant l’avenir, elle n’éprouvait aucune fausse attente.

 

Elle avait le cœur d’une guerrière.

Elle n’hésitait pas à traverser les frontières.

Pour ce qui est juste, elle affrontait les intempéries.

Pour protéger la veuve et l’orphelin, elle donnait même sa vie.

 

Elle portait avec fierté des bas étranges.

Elle ressemblait certes par son charme à un ange.

Ne vous y trompez pas, elle avait parcouru un grand chemin.

Avec son chapeau sombre, nul ne faisait à n’en plus finir le malin.

 

« I’m a poor lonesome cowgirl » était son refrain.

Qu’elle fredonnât de bon cœur chaque matin !

Elle l’avait adapté d’un lointain confrère.

Elle l’adorait un peu comme un frère.

 

Elle pouvait avoir un superbe sourire qui en disait long,

Sur ses idées, ses visées, et ses coquines intentions.

Amante inconditionnelle de l’entière liberté !

Elle savait profiter de la chaleur de l’été.

 

Elle se remémorait les conseils de son défunt père,

Qui a été tué par les soldats espagnols à une lointaine guerre.

Il lui disait qu’elle devrait sans cesse compter que sur elle-même.

Car nul en ce monde n’est le maître de sa vie que soi-même.

 

Elle était tenue, au fil du temps, en haute estime par ses pairs.

Elle avait su faire sa place en explorant les terres et en longeant les rivières.

Elle était une authentique Cowgirl, semblable à une bête d’une ténacité incroyable.

Elle était à l’image de la nature, si fière, si belle, mais, parfois, si intouchable.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Apprivoiser la vie

Apprivoiser la vie
Photo réalisée par mon ami Joel Pèlerin

Apprivoiser la vie

Une chose est sure, rien de plus difficile de vivre. Je ne parle pas ici du simple fait d’exister mais de s’accomplir réellement, de gravir des collines, des montagnes et de faire relever des défis selon nos capacités. Inutile de vouloir ressembler à un surhomme mais simplement de découvrir qui nous sommes au plus profond de soi. Je conviens que cela peut sembler plus facile à dire qu’à faire surtout si on tient compte des pressions sociales, des expériences déjà vécues et bien d’autres facteurs plus ou moins dépendants de notre volonté aussi bonne soit-elle.

Un des facteurs qui est susceptible de paralyser la majorité d’entre nous est celui de la peur. Peur qui se nourrit plus souvent que nous le pensions de nos constructions psychologiques. Combien de fois avons-nous freiné nos ardeurs du simple fait de craintes infondées? J’ai bien écrit des craintes infondées car il n’est nullement question d’encourager l’imprudence dans le présent article. Il s’agit plutôt de combattre, de surmonter et même de détruire les appréhensions pouvant nuire à notre essor personnel.

À l’image de cette superbe photo que j’utilise avec l’accord de mon ami Joël Pèlerin, bon nombre de nos craintes sont souvent que des chimères ressemblant à des serpents-jouets. Certes, nous pouvons être trompés aux premiers coups d’œil en voyant une telle photo, qui est très bien réalisée soi-dit en passant. Une question est ici d’une grande utilité : Pourquoi donc cette jolie dame caresse-t-elle ce serpent? La raison réside dans le simple fait qu’elle a su l’apprivoiser au point de le transformer en un jouet.

Il en est de même dans la vie. Plusieurs de nos craintes peuvent être métamorphosées en des jouets. Ainsi combien d’activités peuvent être faites si nous prenions le temps de les voir comme une opportunité sensationnelle d’accomplissement? Poser la question, c’est aussi y répondre. Une bonne dose de témérité peut être la base d’une grande réussite. Encore là, il faut savoir distinguer témérité et imprudence. Ceci écrit, bienheureux celui qui saura apprivoiser ses peurs car il aura apprivoisé la vie.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Je suis la terre

Je suis la terre
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de Poème écrit par RollandJr St-Gelais de Québec au Canada

Je suis la terre

 

Je suis la terre, votre terre,
Je suis bien avant tout la mère,
Je suis ne l’oublions pas le père,
Je suis juste une parcelle de l’univers.

 

Je suis celle qui sans cesse vous nourrit.
Qui vous aime tant et qui souvent vous guérit,
Je suis celle qui trop souvent est par vous meurtrie,
Je suis sur laquelle vous faites l’amour jour et nuit.

 

Je suis aussi celle sur laquelle vous faites vos guerres,
Celle sur laquelle à vos dieux vous adressez vos prières,
Celle qui est habillée par des collines et des paysages si verts,
Celle qui est recouverte par des sables chauds dans les vastes déserts.

 

Je suis celle qui possède les quatre saisons,
Celle du doux printemps aux magnifiques floraisons,
Celle de l’été dont la beauté fait presque perdre la raison,
Celle de l’automne où les gens des prairies recueillent la moisson.

 

Et que puis-je dire de l’extraordinaire hiver ?
Dont son manteau blanc cache vos fautes d’hier,
Et dont les amants font l’amour en ayant la tête en l’air,
En rêvant de donner un jour naissance à des enfants forts et fiers.

 

Je suis simplement celle,
Qui aimerait être traitée en demoiselle,
Car sans moi tous vos rêves n’auraient point d’ailes,
Je suis la terre ! Je suis la terre ! Celle où chantent les hirondelles.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

La vie est un éternel combat.

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La photo présentée ci-dessus est de mon ami et collaborateur RickB. photographe. Lien DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Avis aux intéressés !
Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

La vie est un éternel combat.

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien. Pour ma part, je dois avouer que tout baigne pour moi. En effet, votre humble serviteur a de très beaux projets en prévision du début du mois de décembre prochain à l’occasion d’un petit séjour qui aura lieu à Montréal. D’ailleurs, je profiterai de mon périple pour visiter quelques endroits de la métropole du Québec et même assister à un match des Canadiens de Montréal au Centre Bell. Ce sera ma deuxième visite à ce haut-lieu où la sainte-flanelle se produit contre les équipes rivales de la ligue nationale de hockey. Oui, la fin de l’année s’annonce riche en couleurs malgré la grisaille de l’automne.

Tiens ! Ceci m’amène à développer sur une thématique qui est loin d’être méconnue : lutter pour vivre, pour survivre et pour faire sa propre place au sein de l’existence humaine. Ceci peut vous paraître bizarre de lire un tel article au sein de mon blogue consacré à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie. Pourtant, un tel sujet y est fort approprié. Croyez-moi sur parole ! Une chose est sûre dans mon cheminement personnel aussi bien en tant que modèle vivant (nu intégral) que durant les différentes étapes de ma vie. Rien a été facile. Mais rassurez-vous ! Je sais fort bien que nous avons tous et toutes nos collines et, parfois même, nos montagnes à gravir au cours de notre existence ici-bas.

Je ne peux nier le fait que ce ne fut pas une mince tâche857518 de percer dans le domaine de la nudité artistique, avec parfois une connotation érotique*, où l’image de la perfection corporelle est présentée comme étant la norme de la réalité. J’ai même eu droit à des commentaires déplacés à mon endroit lorsque j’avais appliqué à certains lieux où les modèles vivants étaient de plus en plus recherchés.  » Tant pis pour eux, moi, je continue de foncer  » m’étais-je sans cesse dit.

Comme disait si bien Jésus de Nazareth :  » Nul n’est prophète en son pays.  » C’est par l’entremise d’une charmante jeune dame que j’ai pu faire la rencontre d’un artiste-peintre professionnel à Montréal lequel m’a enseigné les rudiments de la pose nue. Des rudiments que j’ai pu exercer le soir même où une séance avait eu lieu entre lui, moi et la charmante jeune dame. Une séance qui allait bouleverser ma vie à tout jamais.

Ceci écrit, une telle expérience a été fort profitable pour votre humble serviteur. En effet, j’ai pu me faire connaître de fil en aiguille au sein même du milieu artistique où ma notoriété dans ce domaine n’a pas cessé de grandir. Par exemple, je ne m’attendais jamais poser nu pour des grandes écoles d’arts, des ateliers où des artistes-peintres de renommé internationale allèrent être présents, ni de poser nu en duo en quelques occasions avec des modèles féminins de grand renom.

11235251_676422929152119_142811643_oToutefois, je dois avouer que d’avoir posé nu dans  la position du « Christ sur la croix »* est peut-être ce qui m’a le plus interpellé dans toutes les réalisations que j’ai faites jusqu’à maintenant. En effet, une telle photo a été l’origine d’une série intitulée « Le Sacré-Cœur » où elle occupa une portée hautement symbolique non pas sur la souffrance humaine, mais plutôt sur la combativité de l’Homme* pour réaliser ses rêves, vivre ses idéaux et accomplir son destin. Fait intéressant à retenir ! Ladite photo a été retenue par un magazine britannique comme étant une oeuvre fort remarquable et ne manquant pas d’audace. Comme quoi, tout peut arriver en ce monde.

En résumé, il est vrai que l’on doit trouver sa voie, sa raison d’être, son chemin intérieur et ce, d’une manière que je qualifierais de perpétuelle. Chose étrange ! Nous avons souvent tendance à se placer dans la peau des autres en nous disant ; « Si j’étais à sa place, j’aurais fait ceci au lieu de cela etc. » Mais, nous ne pouvons pas prendre la place de qui que ce soit. C’est à chacun de trouver ce qui le motive, ce qui lui donne le goût de vivre, de se réaliser et de se battre. Car, ne l’oublions pas, …. la vie est un éternel combat.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

* Il ne faut pas croire que ce fut une séance pornographique. En effet, tout a été réalisé de manière à interpeller le côté à la fois émotionnel et interrogatif chez le lecteur. Peut-il avoir de la beauté entre un homme vivant avec un handicap physique et une femme non handicapée qui possède un charme féminin irrésistible lorsque les deux font l’amour ? Peut-il y avoir une quelconque forme de sexualité saine chez les personnes vivant avec un handicap physique ? Peut-il y avoir de la beauté au sein même des photos où un couple fait l’amour ? Ce sont-là des questions émotionnelles visées lors de ladite séance. Une séance où aucun acte strictement sexuel n’a eu lieu.

« Christ sur la croix » : Une telle pose a été faite avec un grand respect à l’égard de ce personnage. N’oubliez pas que je suis catholique et pratiquant.

* Voire Homme comme l’ensemble de l’humanité, et ce depuis la nuit des temps.

Ma France

Ma France

de Jean Ferrat ( un petit clin d’oeil à mes amis-es de la France)

 

De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirai pas d’écrire ta chanson
Ma France

Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
Quelque chose dans l’air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France

Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France

Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
Ma France

Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu’il est temps que le malheur succombe
Ma France

Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l’histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France

Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstiné de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France

Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France