- Avec la permission de mic-ardant de la France
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Je me réveille
- Avec la gracieuse permission de Corrado Parrini
Je me réveille
Il est presque sept heures,
Je sors tranquillement de ma torpeur,
De mes rêves, de mes chimères avec lenteur,
Afin de retrouver une vie normale remplie de gens hypocrites et menteurs.
La main dans mes cheveux,
Cherchant à garder tous mes esprits,
Afin de lui permettre quelques instants de répit,
Car dans le fond, je suis parmi les plus chanceux.
Chanceux de pouvoir me lever,
Chanceux de pouvoir encore marcher,
De cette chance bien des gens n’osent pas imaginer,
Car il est ardu de gagner mais si aisé de tout abandonner.
Bon assez parlé, assez pensé, assez face à la vie, philosophé,
À quelle femme ai-je fantasmée?
Car je vois bien l’état viril de mon intimité,
Mais, entre vous et moi, j’en retire une certaine fierté.
Fierté d’être parmi ces hommes et ces femmes qui forment l’humanité,
Mais aussi un peu surpris d’avoir eu de chaudes visions cette nuit,
Car ma sueur ruisselle en véritables gouttes de pluie,
Gouttes de pluie ou bien gouttes parce que j’ai joui?
Je me réveille avec précaution afin d’éviter toutes questions,
Je prends tout le temps nécessaire pour pénétrer cet enfer,
Mais pourquoi donc tant me préoccuper tant m’en faire?
Et puis, zut! C’est décidé, je sors du lit pour voir d’autres horizons.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
En cette après-midi
- Photo réalisée par mon ami Joel Pèlerin
En cette après-midi
Combien de fois encore aurai-je besoin de le dire?
Sans à avoir à sans cesse et toujours vous le redire?
Que je suis en période de repos en somme une pause,
Quelques minutes où je prends le temps de bien faire cette pose.
J’écoute les moindres parcelles de ma peau qui me supplient,
De prendre tout le temps afin de leur accorder un bon répit,
Un doux instant en cette journée d’un automne vraiment grisonnant,
Où je me suis étendue dans le lit cherchant à oublier l’hiver envahissant.
Il est presque trois heures déjà et la pénombre de la nuit annonce sa venue,
À la femme nue que je suis, à celle qui chercha refuge en une terre de bienvenue,
Sur une terre étrangère peuplée de gens différents en apparence mais si semblables en vérité,
Des gens qui ont connu ce qu’est l’amour et la douleur tout comme l’espoir devra arriver.
En cette après-midi, je demande qu’un peu de temps à me consacrer,
Que je puisse me dorloter, me satisfaire en rêvant à ces hommes qui me font pécher,
En pensées osées, en paroles inaudibles, par actions délicieuses et par omission effrontée.
Il est l’heure de retourner au boulot en ce fin de jour même si bientôt le nuit sera tombée.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Mon amour, laisse-moi entrer !
- « Mon amour, laisse-moi entrer » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da
Mon amour, laisse-moi entrer !
Ô chérie, ma tendre chérie,
Il fait chaud tellement aujourd’hui,
Je ne sais plus quoi faire pour me rafraîchir,
Cette chaleur me fait si suer, si souffrir.
Dis-moi, que fais-tu en ce moment?
Pour te donner un peu de répit en cet instant,
Je t’entends un peu ricaner dans la salle de bain,
Que j’ose imaginer ce que tu es en train de faire de tes mains.
L’eau coule à flot sur ton corps,
Sur ta peau précieuse comme de l’or,
Te procurant cette fraîcheur tant désirée,
Sur le corps à peine dénudé de ma bien-aimée.
Le son mélodieux des gouttelettes d’eau,
Qui ruissellent avec entrain sur les carreaux,
Chantant une de ces mélodies qui à jamais resteront,
Dans mon cœur aussi longtemps qu’ensemble nous vivrons.
Mon amour, laisse-moi entrer !
Mon amour, donne-moi la chance d’admirer,
Ton unique beauté en cette journée ensoleillée,
Car sa splendeur saura en mon âme y rester pour l’éternité.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Pensées bleues

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de
Pensées bleues
Dans le cœur des amoureux
Un foyer brûle pour gens chaleureux
Bien calmement avec grande sérénité
Comment si il était là depuis des éternités.
Doux rêves peuplent leurs sommeils
Rêvant à des lieux aux mille merveilles
Le temps n’a plus d’importance
Car l’essentiel c’est la romance.
Un temps pour jouir d’un répit
Un moment d’un bonheur sans prix
Où rien n’a plus de valeur que sentir
Les bras qui reçoivent nos long soupirs.
Nulle part en ce monde existe
Un tel temps tellement propice
Pour s’harmoniser avec l’être aimé
Avant de ce monde parfois bizarre quitter.
Mais quoi de plus beau que l’amour?
Implanté dans nos cœurs par les cieux
Qui alimente avec générosité les pensées bleues
Comme ce fut hier, aujourd’hui, demain et pour toujours.
De
RollandJr St-Gelais de Québec
Endormie

Magnifique dessin par mon ami Eri Kel de la France
Endormie
C’est la fin de la journée.
Où serait-ce la fin de l’année?
Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en est,
Voilà ce qu’il y a, voilà ce qu’il est fait.
Après tant d’efforts pour un monde,
Un tas de gens aux comportements immondes,
Elle n’avait que faire de leurs vœux et de leurs souhaits,
Ressemblant à des pantins et à des vulgaires jouets.
Maintenant qu’elle est chez elle,
Elle se sent libre telle une hirondelle,
De ses vêtements d’esclaves d’un supermarché,
Elle les arrache avec hâte comme un poids longtemps supporté.
Prenant une chaude douche,
Elle entre ouvre délicatement sa bouche,
Et des ses doigts délicatement elle explore sa zone intime,
En pensant à ce jeune homme aux corps d’athlète qu’elle appelle Tim.
Ressentant tout son corps se détendre,
Cette eau bienfaitrice sur sa peau tendre,
Elle libère son esprit de ces pensées, de ces idées et de ces faussetés.
Pendant que de ses mains expertes elle se purifie de ces saletés.
Propre de corps et libre d’esprit,
Elle décide d’aller s’étendre sur son lit,
Le temps de quelques instants, le temps d’un répit,
Le temps de se retrouver en elle pour qu’enfin elle sourit.
Y déposant son corps telle une offrande,
Sur cette autel au doux parfum d’amandes,
Elle se laisse bercer par le ronronnement de sa fidèle amie,
C’est alors qu’elle se laissa tomber, la belle endormie.
De
RollandJr St Gelais
Québec (Québec)
Canada
Ton regard

Avec la permission de mon amie Elisa R. de Finlande
Ton regard
Après une journée si triste si épuisante
Perdu dans mes pensées ignorant qui j’étais
Ne sachant même d’où je venais ni où j’allais
Face l’inconnu face à la brunante.
Mes larmes coulaient sur mes joues fatiguées
Et de mon corps traînant ce dos sans cesse éreinté
De mes jambes supportant le poids de mes péchés
Ressentant le froid de ce vent auquel je me voyais dévisagé.
Que pouvais-je espérer en ce jour?
D’un peu de joie, d’un peu de bonheur et d’amour?
D’un peu de repos, d’un temps de répit malgré mon dépit?
Où pourrais-je trouver cette perle qui me redonnerait goût à la vie?
Ça y est! J’ai trouvé en toi cette merveille
Toi, ô jolie dame, qui avec bon cœur sur moi veille
De l’aurore jusqu’au crépuscule si tôt ou si tard
Quelle noble présence dans ton chaleureux regard.
De
RollandJr St Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je n’en peux plus

Modèle vivant : Phylactère Crédit photo : Lior Allay
Je n’en peux plus
Devant les multiples tracas de la vie
Je ressens cette envie de prendre un répit
Pour enfin savoir qui je suis et où je vais
Pour prendre cette décision où je m’en irais.
Nue dans cet escalier
Au cœur tellement blessé
À l’âme si perdue si égarée
Au corps fragile comme du papier.
Je ne sais plus quoi faire
Pour m’échapper de cet enfer
Je ne sais plus quoi penser
Pour mes blessures les panser.
Je reste là pour un moment
Le temps de reprendre mon respire
D’arrêter de ressentir cette souffrance
Que l’on m’infligea depuis mon enfance.
Donnez-moi votre main
Une chanson et un refrain
Que je puisse continuer mon chemin
En espérant de meilleurs lendemains.
De
RollandJr St Gelais
Québec (Québec)
Canada
Marbre blanc

Extraordinaire dessin par mon ami Eri Kel de la France
Marbre blanc
Figée dans le temps
Immobile dans le présent
Être là pendant un court instant
Devant vous et vos sourires béants
Vous contemplez ce corps féminin
Pour le transposer sur du papier peint
Incertains de lui rendre tout cet hommage
Oui je le sais bien, ô quel grand dommage
Et pourtant j’use d’une grande patience
Car votre art devient une telle magnificence
Attendant la seconde magique où je descendrai
De mon piédestal afin de vos œuvres contempler
Corps aux seins fermes et aux formes radieuses
Je saurai être à vos yeux tellement belle et si délicieuse
Que je n’aurai hélas prendre une minute de répit
Pour satisfaire mon bonheur de vous dire merci
De ce remerciement pour votre amour de cet art
De cet art aussi précieux que tout l’or
Aussi noble qu’une étoile du firmament
Et aussi cher que du marbre blanc.
De
RollandJr St Gelais
Québec (Québec)
Canada
Quelle peine as-tu eu ?

Homme libre ! Homme heureux !
Quelle peine as-tu eu ?
Ô tendre mère,
Terre de mon corps,
Façonné avec la pureté de l’or,
Existant par-delà cieux et lointaines mers.
Peine et souffrance,
Depuis le jour de ma naissance,
Avec quelques beaux moments de répit,
Que tu as tellement aimé et souvent bien rit.
Rire de bon cœur
Afin d’oublier tes craintes et tes peurs,
De ne savoir comment allais-je accepter ma situation.
Ne vois-tu pas combien le temps est pour moi si doux et si bon ?
Homme viril et plein de vie,
Qui l’aurait pensé ? Qui l’aurait cru ?
Fils d’Adam échappé de son Paradis perdu,
Vivant l’instant présent qui perdure vers l’infini.
De