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Tu seras mienne
Tu seras mienne.
Allez, ma chérie.
Succombe à la tentation.
Tu verras comme c’est bon.
Laisse-toi emporter par cette envie.
Toi et ta comparse êtes les bienvenues.
Dans la profondeur intime de mon donjon.
Là où la jouissance et la luxure sont à profusion.
À la condition d’être sans gêne, entièrement nues.
Assises sur le sofa drapé de fleurs.
Ressens le bonheur d’enfreindre les usages.
Il est parfois utile en cette vie de cesser d’être sage.
C’est un privilège de pouvoir affronter ses peurs.
Je t’ai choisie entre toutes mes complices.
À quoi sert-il de vivre, si on ne peut se dépasser ?
À quoi bon passer son existence dans la morosité ?
Ne sais-tu pas que je suis la reine de tous les vices ?
Tu apprécieras mon ruisseau qui chantera sa mélodie.
Tu vénéreras l’incroyable délicatesse de mes cuisses.
Tu verras comme mes lèvres sont belles et lisses.
Tu adoreras sentir l’odeur suave de mon pubis.
Il est vrai que nous sommes si différentes.
Si distinctes des gens qui subissent les normes.
Ils plient l’échine du fait de leurs poids énormes.
Les interdits bibliques chaque jour les hantent.
À dire vrai, je les plains tellement.
Ils s’empêchent de réaliser leurs fantasmes.
Ils vont jusqu’à ignorer les bienfaits d’un orgasme.
Je tends l’oreille et j’entends que des gémissements.
Penche-toi un peu plus vers l’arrière !
Ouvre bien ta bouche aux dents étincelantes !
Je vois la splendeur de tes yeux aux pupilles brillantes.
Tu dégusteras une saveur loin d’être amère.
Souviens-toi que je suis d’origine canadienne.
De moi coule une sève semblable à l’eau d’érable.
Sache qu’en ce monde, il n’y a rien de comparable.
Dès qu’il jaillira dans ta bouche, alors tu seras mienne.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
En ce jour de la Saint-Valentin
En ce jour de la Saint-Valentin
En ce jour de la Saint-Valentin,
Un poème, j’ai écrit de mes mains.
J’aurais voulu t’offrir un grand trésor,
Mais, pour moi, tu es plus rare que l’or.
Ta splendeur féminine ne flétrit jamais.
En mon cœur, pour toujours, je t’aimerai.
Tu parfumes mon existence de ton odeur.
Et tu enivres ma vie d’un parfait bonheur.
Ton haleine est aussi fraîche que le vent.
L’air bienfaisant qui passe sur les prés au printemps.
Tu calmes mes puériles inquiétudes par ta tendresse
J’éprouve tant de joie de te serrer avec délicatesse !
Tu es la plus lumineuse des merveilles.
En toi se trouve la splendeur du ciel
Tu éclaires mon esprit sans me juger,
Avec des mots d’affection, tu m’as guidé.
Sans toi, oui, je ne suis absolument rien,
Sans ton soutien, j’évolue en un vaurien.
Je pourrais te couvrir de mille baisers.
Est-ce utile, de ma chérie, de t’exprimer ?
Je te donne cette cerise en guise d’offrande.
Car, je sais que chaque fois, tu en redemandes.
Quel délice de voir ruisseler de tes lèvres ce jus !
D’un tel désir de toi, me retenir, je n’en peux plus.
Certes, en cette date des amoureux,
Je te fais serment de ce vœu précieux.
Je te jure, pour le reste de ma vie, la fidélité.
Tu es l’élue de mon cœur, l’envoyée de la destinée.
Je te prodigue ces quelques mots magiques.
C’est peu de chose pour un jour si magnifique.
Oui, tu occupes la place de choix dans mes pensées.
Car, je suis ébloui, de ton âme, son angélique beauté.
Joyeuse Saint-Valentin ! Ô, mon irremplaçable amour !
Dis-moi : cela te plairait de m’épouser un de ces jours ?
Fonder ensemble un foyer chaleureux et heureux !
Ne crois-tu pas qu’un tel projet serait merveilleux ?
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Café du lundi matin
Café du lundi matin
Déjà, l’astre de feu est levé.
On annonce une journée ensoleillée.
Mais, je n’ai pas le cœur à la réjouissance.
J’ai perdu un peu de mon innocence.
Nous avions fait tant rêves, de projets.
Tu m’avais dit si souvent que tu m’aimais.
Oui, je crois bien que c’était de toi l’entière vérité.
Une telle rupture, jamais, je doutais, n’allait arriver.
Nous avions passé tant d’années ensemble.
Je les revois en pensées et mes mains tremblent.
Des rires à profusion et parfois des moments de tristesse.
Que tu savais si bien les amoindrir avec ta délicatesse !
Nous nous sommes fiancés chez tes parents.
Nous leur avions promis de nombreux enfants.
Tu avais une bonne position à cette polyclinique.
Rien ne laissait présager un tel jour fatidique.
Elle t’avait enjôlé par son charme et son sourire.
Elle savait, pour te mettre dans ses griffes, que dire.
Une croqueuse d’hommes parmi bien d’autres.
Elle te manipulait avec précision sans aucune faute.
Pareille à une araignée, elle avait tissé sa toile.
Elle maîtrisait l’art de la séduction telle une étoile.
Prétextant un repas d’affaires et une soirée entre amis,
Elle a su avec une patience machiavélique te mener dans son lit.
Je me doutais bien que quelque chose n’allait pas.
Devant mes questions légitimes, sans cesse, tu te défilas.
J’ai reçu mes réponses en découvrant ce bout de papier.
Un numéro de téléphone, d’une chambre, y était noté.
Je t’avais donné la chance de faire le choix.
Une préférence sans équivoque entre elle ou moi.
Contre toute attente, tu as opté pour cette femme.
Et tu as éteint en mon être l’ardeur de ma flamme.
Tu as pris tes effets personnels, puis, en silence, tu es parti.
En deux heures, mes idéaux de toute une vie furent engloutis.
Je n’ai pu trouver le sommeil dans le lit devenu trop grand.
Je me suis contentée de regarder le plafond blanc.
Pourtant, j’ai eu la force de me faire mon café.
En humant son arôme, j’ai tellement pleuré.
Nous sommes seulement un lundi matin.
Et, mon cœur est rempli de chagrin.
De