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En de telles circonstances

En de telles circonstances Poème de Rolland Jr St-Gelais Œuvre tirée de la collection de Tspin Source : https://www.deviantart.com/tspin/art/The-Drawing-Room-Intrusion-961055336

En de telles circonstances

 

Ô, pardonnez-moi, mes chéries.

Je voulais vous dire comme vous êtes jolies.

Des dames de votre rang sont rarissimes de nos jours.

Car, vous êtes membres de la royauté et de son auguste cour.

 

Mais, je vois bien que, bien malgré moi, je vous dérange.

Vous avez l’air si près des cieux et des glorieux archanges.

Surtout, vous, madame la marquise, accompagnée par la comtesse.

Vos yeux trahissent à la perfection votre instant d’allégresse.

 

Vos lèvres, semblables aux pétales de rose, s’unissent sous ses tissus.

Des mousselines qui couvrent avec pudeur vos vulves rasées et nues.

Elles s’offrent dans un jeu mutuellement leur nectar juteux.

Qui se manifeste par votre sourire radieux.

 

Elles sont gourmandes de ce jet abondant.

Qui vous asperge lorsque de la jouissance arrive le moment.

Et quel miracle que tout est fait avec tant d’ardeur, que de douceur !

Le silence est toujours de mise lorsque vient le goûter de quatre heures.

 

Vos corsets de Paris ravivent la beauté de vos seins.

Et que dire de leurs auréoles qui me font penser aux saints ?

Vos jupons sont, par le fait du noir et du blanc, sans pareil.

Des crinolines de pur satin qui cachent un tel secret à merveille.

 

Veuillez pardonner, maîtresse de cette maison, mon ingérence !

Je ne suis qu’un modeste valet qui agit parfois par insouciances.

Même si, en réalité, je suis votre époux qui vous adore plus que tout.

Et, pour être franc, vous voir ainsi, réellement, j’en prends un plaisir fou.

 

Tiens ! Pendant que j’y pense : auriez-vous vu la paire de ciseaux ?

Vous découvrir en compagnie de votre amie est tellement beau.

Contempler les mouvements sinueux de vos légers cotillons,

Cela me rappelle que de vivre est le plus précieux des dons.

 

Bon! Je retourne de ce pas à mes occupations.

Une fois encore, veuillez excuser mon intrusion.

La prochaine fois, à la porte, avec tact, je cognerai.

Il est mal venu, en de telles circonstances, de vous gêner.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

À demi nue

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

À demi nue

 

Bonjour chérie,

As-tu bien dormi ?

Toute la nuit, tu étais si secouée.

Des mots étranges, tu as sans cesse répété.

 

Étais-tu sous l’emprise d’un envoûtement ?

Je voulais te serrer dans mes bras tendrement.

Mais, tu me repoussas avec grande violence.

Quelqu’un a-t-il volé ta douce innocence ?

 

Ne sachant que dire, que faire.

J’ai pu que te laisser dans cet enfer.

Tout en veillant sur toi tel un amant prévenant.

Épiant tes moindres faits et gestes prudemment.

 

Écoutant le son constant de la sonnerie.

De la pendule qui, par ses tictacs, me gardait en vie.

Jusqu’à l’aube annonçant en silence une nouvelle journée.

Où tu as ouvert les yeux et de mes craintes enfin terminées.

 

Comme tu es belle malgré cette nuit blanche,

Tu es recouverte d’un drap de satin jusqu’aux hanches.

Me laissant admirer l’auréole de tes seins,

Une véritable bénédiction, gracieuseté des saints.

 

Cela fait maintenant plusieurs années que nous sommes ensemble.

Je n’ai jamais eu la chance de te voir ainsi, il semble.

Comme tu es magnifique à demi nue.

Un être angélique tombé des nues.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Aréoles

Auréoles des saints
Dessin réalisé par mon ami Eri Kel de la France

Aréoles

 

Aréoles,
Telle une obole,
Donnée par amour,
Aux enfants depuis toujours.

 

Nourrissons gavés de lait,
Qu’ils soient beaux ou bien laids,
Car aux yeux d’une mère rien ne vaut guère,
Que le deuil de ses enfants déportés sur des terres étrangères.

 

Seins tombants légèrement,
Jadis léchés, tétés par des gourmands amants,
Qui sont accourus tels des garnements dès l’aurore de leurs vies,
Vers ce délice à la saveur exquise pour tenter de satisfaire leur soif infinie.

 

De cette envie de boire ce nectar tel un nourrisson,
Un nectar à saveur de miel tel que décrit dans un certain livre sacré,
Et dans lequel se trouvent bien des prières souvent récitées ou psalmodiées
Et qui les interpelle tôt ou tard d’une voix puissante chacun par leurs noms.

 

Aréoles tant admirées, voire louangées.
Par ces artistes chevronnés en cette séance d’une nuit d’été,
Car en leurs cœurs de chair réside le désir pouvoir les immortaliser,
Par quelques coups de leurs précieux outils, leurs crayons bien aiguisés.

 

Aréoles de ces seins expérimentés,
Témoignant d’une vie encore inégalée,
S’offrant allègrement aux personnes présentes,
Et tant pis pour celles qui en cette nuit étoilée sont absentes.

 

Aréoles plus vénérables que les auréoles des saints,
De ceux que l’on invoque en pensant à nos jeux de mains, jeux de vilains,
Saints ! Saints ! Saints ! Trois fois saints sont ces seins que l’on chante tous en chœur.
Aréoles voulues ! Auréoles distantes ! Nous souvenant que nous vivons frères et sœurs.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Tentation

Tentation
Merci à une amie pour cette superbe photo de ses magnifiques seins

Tentation

 

Quels si beaux et appétissants seins,
Que j’ai caressés à pleines mains,
Que j’ai tétés avec ma bouche gourmande,
Car ces auréoles devaient goûter les amandes,

 

Embrassés toute la nuit,
Sentir chaque fois que tu jouis,
Écouter le battement de ton cœur,
Qui m’a fait sortir de ma triste torpeur.

 

Me demandant d’être debout devant toi,
Te présentant mon membre viril comme il se doit,
Exigeant que je fasse sortir mon crémeux nectar.
Pendant qu’il en est encore le temps et non trop tard.

 

J’ai obéi avec plaisir à ta légitime requête,
Telle une offrande à la messe durant la quête,
Faisant le va et vient de ma hampe gorgée de sang,
Afin de t’offrir de ma bourse cet auguste présent.

 

Les gicles de mon liquide blanc,
Sur tes seins sont tellement abondants,
Mais ce qui est somme toute bien normal,
Car de tes seins, tu as fait sortir de moi l’animal.

 

De

 

RollandJr St Gelais
Québec (Québec)
Canada

Perdu dans la forêt

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Photo par Mélanie Dufresne Modèle : RollandJr St-Gelais

Perdu dans la forêt

 

Où suis-je en cet instant ? 

Qui suis-je en ce moment ? 

D’où viens-je ? Voilà ma question! 

Où vais-je ? Voilà que j’en perds la raison.

 

Où est passée celle que l’on appelle civilisation ? 

Peuplée de gens semblables à des moutons ! 

Qui suivent les langues aux belles paroles, 

Qui se coiffent de belles auréoles.

 

Je regarde autour de moi, 

Et je ne t’y vois pas. 

Où es-tu mon amour, ma chérie ? 

Sans toi ma vie est simplement finie.

 

Assis dans l’herbe fraîche en écoutant, 

Les mélodies des oiseaux chantant, 

Me rappelant la musique de ma jeunesse, 

Qui donne un peu de réconfort à ma vieillesse.

 

Je me sens tellement seul sans toi, 

Car nul royaume ne peut exister dans le cœur d’un roi, 

Un roi qui n’a point de reine pour l’appuyer dans ses décisions, 

Une reine qui lui fera vivre d’inavouables sensations.

 

Je suis égaré dans cette forêt étrangère, 

Qui sait ? Est-elle remplie de farfadets et de sorcières ?

En me réchauffant par les chauds rayons du soleil, 

Je revois la grâce de ta beauté qui à chaque fois m’émerveille.

 

Je suis perdu dans ce labyrinthe d’arbres géants, 

Où le ciel est atteint par la cime de ces légendes d’antan.

Mais l’essentiel est d’avoir conservé, 

Une mèche de tes cheveux si parfumés.

 

Me souvenant la raison d’être de ma destinée, 

Qui est sans cesse de toujours et à jamais t’aimer, 

De mon amour pour toi, voilà pourquoi je vivrai, 

Car sans ta présence à mes côtés, je mourrai.

 

De

 

Rolland St-Gelais 

Québec (Québec) 

Canada