Assis sur un banc de bois
Prendre le temps
L’apprécier très longtemps
Car nul ne sait ce que demain sera
Journée d’automne à celle d’hiver cédera
Au gré du vent
Au gré du présent
De cette fraîcheur d’automne
Qui nous saisit d’un instant monotone
De l’enfance qui était là
Voilà semble-t-il un moment déjà
Laissant place à la vieillesse solitaire
Qui, devant les passants, ne peut que se taire
Le temps qui hélas défile
De ces souvenirs des jolies filles
De ces pensées qui effleurent mon esprit
Me faisant comprendre comme la vie sans cesse file
Assis sur un banc de bois
La fatigue hélas me prend dans ses bras
Levant avec douceur mes yeux vers le ciel bleu
Je revois une femme dont j’étais jadis amoureux
Amoureux un jour
Amour qui dure toujours
Car que serais-je sans cette femme
Qui dans le silence de mon cœur m’enflamme?
Assis bien sagement
Je médite silencieusement
Sur le sens de ma vie de ma destinée
De mes histoires qui me feraient plaisir de vous raconter
Me restent d’elle que de vagues souvenirs
Qui me rappelle que je pouvais vivre
Vivre d’amour et d’espoir
Avant que vienne le soir
Le soir de mon humble existence
Sans me faire une quelconque remontrance
Que je me rende compte que tout est éphémère
Sauf l’amour qui guérit bien des maux et bien des guerres
De