Archives de tags | choses futiles

Une aventure inoubliable

Une aventure inoubliable Poème de Rolland Jr St-Gelais Peinture de Noble Roro de la France.

Une aventure inoubliable

 

Il m’arrive en ces jours maussades,

De penser à l’illustre marquis de Sade.

Oui, les temps sont durs et les nouvelles sont tristes.

Découvrir tant de haine et de souffrance, comme cela m’attriste.

 

Je me surprends à revoir certains jours ou plutôt certains soirs.

Dans lesquels j’étais de loin de notre époque actuelle si sombre, si noire.

Je me remémore quelques-unes de ces dames rencontrées dans un lieu.

Où j’allais en homme que je suis, à la fois, si pécheur et si pieux.

 

Une charmante dame a laissé en moi un souvenir inoubliable.

Une femme distinguée que par son regard, je fus envoûté par le diable.

Une jolie brunette qui connaissait bien ma passion pour la luxure.

Malgré mes prières afin de garder mon âme loin de toutes les souillures.

 

Nous avons fait avec raison les présentations d’usage.

Car, voyez-vous, il faut bien éviter de vivre au moyen-âge.

La courtoisie et la politesse sont, en tout temps, très estimées.

Surtout lorsqu’il s’agit d’expérimenter un de ces moments endiablés.

 

Après quelques mots échangés, je l’ai conviée en ma chambre couleur vermeille.

Où un lit spacieux nous y attendait pour y accomplir de véritables merveilles.

Dès notre arrivée, ma serviette d’un blanc immaculé, j’ai laissé chuter.

Léguant à mon invitée la chance d’admirer toute ma virilité.

 

Sans plus attendre, elle retira son soutien-gorge fait de soie.

Une telle présence en cette chambre a mis mon cœur en émoi.

Mais, soyez rassurés, mes amis, par pudeur, elle a gardé ses longs bas.

Après tout, enlever tous ses vêtements devant un inconnu, cela ne se fait pas.

 

Étendus sur le drap blanc, nous étions entourés de carreaux curieux.

Qu’à cela ne tienne, nous avons fait tout ce qui est de plus merveilleux.

Elle m’a fait connaître des poses tirées de son extraordinaire imagination.

Une fantaisie si débordante qu’elle devait avoir apprise en diverses nations.

 

Mes « va-et-vient » rythmèrent avec les tendres chansons.

Qui agrémentèrent ce temps, déjà lointain, mais si bon.

Sur ses hanches fines, je posais mes modestes bras.

Ma ferveur à la combler, comme cela l’étonna.

 

Mes amis, il ne faut tout de même pas oublier.

Que dans les plaisirs, la femme doit passer en premier !

En effet, ce qui me répugne le plus parmi tous les vices.

C’est bien celui d’être un pauvre égoïste.

 

Quel bonheur de voir sourire ma belle invitée.

À force de sentir en elle mes coups prodigieusement répétés.

Quelle sensation agréable de pénétrer cette zone de confort !

Un plaisir librement partagé ne peut pas faire de tort.

 

Les « va-et-vient » de ma hampe bienheureuse.

Elles annoncèrent l’arrivée de ma crème onctueuse.

À pleins poumons, j’ai crié le moment de la jouissance venu.

À quoi bon de me retenir puisque ces miroirs en ont tellement vu ?

 

Quelle occasion si magique, si agréable !

Non, il n’est pas question de me sentir coupable.

En ces temps, loin est l’envie de m’en faire avec des choses futiles.

Je laisse aux autres leur jugement, car j’ai des choses à faire bien plus utiles.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Savoir se donner

20171110_105039 (3)

Savoir se donner

(En reprise)

Bonjour tout le monde,

J’espère que votre semaine s’est bien passée. Pour ma part, tout va bien même si quelques petites situations fort désagréables m’arrivent ces derniers jours. Quoiqu’il en soit, je garde le cap sur la voie du beau, du bien et du bon en mettant de côté les choses futiles de la vie. Est-ce là une réflexion sur mon expérience personnelle face à mon destin ? C’est fort possible.

Cependant le fait de vivre mes séances de nudité artistique, sans omettre la composition de mes poèmes et la réalisation de photos prises au cours desdites séances ou bien selon les circonstances qui s’y prêtent, constitue sans aucun doute une source de plaisir qui permet à votre humble serviteur de faire confiance à la vie. Or, faire confiance à la vie c’est aussi savoir se donner dans ce que l’on fait et, sous un autre ordre d’idées, se donner à ceux et à celles que nous rencontrons dans la vie. Attention ! Je ne dis pas se donner aveuglément, mais d’adapter notre don de soi aux contextes qui lui sont rattachés. Et vous savez aussi bien que moi que les contextes peuvent apparaître, un peu à l’image des grains de sable sur la plage, quasi infinis.

Pour ce qui du don de soi lors d’une séance de nudité artistique, je dois avouer que plusieurs éléments y sont d’une importance capitale. Pour alléger le présent article, j’ai décidé après mûres réflexions, de circonscrire ces éléments au nombre de trois. Trois éléments qui étrangement ont été inspirés de la doctrine fondamentale de la foi chrétienne à savoir la sainte trinité. Trois éléments à la fois indépendants et différents l’un de l’autre mais dont d’autres objets de réflexion viennent les enrichir. Vous conviendrez qu’une telle présentation ressemble de près à un cours de théologie. Il ne faut pas s’en étonner puisque l’une de mes quatre formations universitaires est justement … la théologie chrétienne, notamment catholique, au sein de l’université Laval de Québec.

Tout d’abord, se donner c’est avant tout chose … être authentique, c’est à dire être vrai en chaque instant des poses choisies, analysées et choisies devant un groupe. Par exemple, le fait d’être un homme ne pourra jamais être camouflé d’une manière ou d’une autre pour la simple raison que je suis totalement nu avec tout ce que cela inclut dans la masculinité et même, en certaines occasions la virilité. Ici, le sens professionnel est d’une rigueur absolue.

Ensuite, me donner implique la capacité d’accepter que l’autre soit aussi authentique dans sa vision de mon corps, de mes forces et de mes faiblesses et d’y trouver des richesses jusque-là insoupçonnées. Cela peut quelques fois m’étonner mais aussi, bien que cela soit rarissime, me choquer. Bref, je ne peux en aucun temps condamner l’autre sur sa vision puisqu’il en est l’unique propriétaire et, fait à retenir, je lui ai donné librement accès à mon corps nu. Autrement dit, vous êtes responsable de ce que vous y voyez avec vos yeux alors que je suis responsable de ce que je présente. Un point, c’est tout.

Enfin, se donner c’est de prendre conscience que l’on ne pourra en aucun temps revenir en arrière une fois l’oeuvre réalisée. Ce qui est fait l’a été une fois pour toutes. Le plomb qui a servi à dessiner ne pourra pas être extrait du papier ayant servi à supporter dans le temps le personnage sur le tableau. Ce qui est d’autant plus le cas une fois l’oeuvre signée par l’auteur. Ici, l’acceptation du fait accompli est une preuve de maturité tant chez le modèle nu que chez l’artiste. Une maturité qui se construit au fil du temps, des nombreuses séances et des partages entre les personnes concernées. À titre d’exemple, je suis toujours quelque peu étonné lorsque je regarde l’oeuvre qui est présentée ci-dessus car, bien que l’artiste en herbe a voulu bien faire en réalisant son dessin. Il a simplement perçu mon corps, ma nudité et ma situation physique, avouons-le peu commune, selon ses perceptions de ces réalités. Plusieurs de mes amis et connaissances y ont vu un corps alors que d’autres, votre humble serviteur inclus, y ont découvert totalement autre chose.

En résumé, se donner est subséquemment une question de don et de se don-né , voir ici naître aux yeux de l’autre, et d’éternité. On se donne librement pour renaître sous des formes souvent au diapason de ce qu’on s’est construit de notre propre image corporelle. On se donne aussi pour permettre, sait-on jamais, aux générations suivantes de connaître une partie, souvent minime, de soi. Qui plus est! Une telle partie a pris forme dans la formulation de la réalité d’un artiste professionnel ou amateur. Trois éléments indépendants mais tellement complémentaires qu’ils forment une seule entité.

Merci de m’avoir lu !

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Figés dans le temps

Image1

Figés dans le temps

 

Bonjour à vous mes amis,

Comment va votre humble vie ?

Bonjour à vous mes chers copains,

Vous inquiétez-vous de vos lendemains ?

 

De vos nombreuses questions,

Dont nulle réponse ne vous donnera satisfaction,

Pourquoi tant de soucis et d’inquiétudes en votre existence ?

Alors que l’essentiel serait de trouver un logis et votre pitance.

 

Pauvres humains,

Vous qui craigniez pour demain,

Ne savez-vous pas que le nombre de vos jours,

N’augmentera guère en ayant ces pensées depuis toujours ?

 

Oui, il est vrai qu’un sage,

Vous l’aie déjà dit à un autre Âge,

Un prophète né dans la province de Judée,

Dans une étable il naquit, sur une croix il fut tué.

 

Tout comme vous,

Je me préoccupais de choses futiles,

En oubliant de savourer ces instants qui filent,

À en perdre complètement la raison, à en devenir fou.

 

Devant mes milliers de courses,

Mes folies de jeunesse où je déliai ma bourse,

Achetant amours éphémères et amitiés loin d’être sincères,

Destruction de mon corps et perdition de mon âme ne cessèrent.

 

Jusqu’à ce jour béni,

Où en moi, un être nouveau naquit,

Et qui a enfin compris que véritable bonheur,

Est dans la capacité de vivre dans la sérénité en chaque heure.

 

Chaque heure qui vient,

Doit être prise comme elle advient,

Sans être envahis par ces milliers de « pourquoi ? »,

Se contenter de faire les choses simplement comme il se doit.

 

Avancer bien joyeusement,

Faire quelques pas en sifflant gaiement,

Éviter de ces songes qui vous causent tant de tourments,

Ainsi, je vous les jure ô camarades, vous ne serez pas figés dans le temps.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada