Mais, jamais, je n’aurais cru…

 

Bonsoir ma chère amie,

C’est donc vrai que tu es si jolie.

J’aimerais t’avouer quelque chose.

Mais, je me questionne à savoir si j’ose.

 

En mon cœur, cela fait si longtemps,

Que je rêve de cet unique instant.

Je souhaiterais caresser tes seins.

Crois-moi, j’en prendrai grand soin.

 

Ils sont si lisses, si magnifiques, si ronds.

Les embrasser doit être si agréable, si bon.

Je ferai attention de ne pas les rudoyer.

Ils sont pareils à des œufs de Fabergé.

 

Dans ce lit, je trouverais le moyen de te satisfaire.

Mon seul but en ce moment est de tout faire pour te plaire.

Sous les draps blancs de satin, je t’amènerai aux cieux.

De mes mots ensorceleurs, tu n’y verras que du feu.

 

Cesse maintenant de faire la moue.

Je lécherai avec ma langue tes joues.

De mes doigts, j’explorerai les lèvres humides.

J’imagine à peine comme elles doivent être divines.

 

Ta tête dorée connaîtra toute la finesse de la direction.

Quand viendra le temps de piloter ta bouche avec précision.

Tu apprécieras, de ma semence, la vigueur de son jaillissement.

De la jouissance, au matin, tu en éprouveras un total épuisement.

 

Je reconnais la jeune dame qui est à genoux à tes côtés sur la photo.

La voir ainsi sur le mur, j’avoue que cela fait un bien joli tableau.

Mais, pour être franc, en cette soirée, ô, mon amour, ma chérie.

Ta copine, je l’ai comblée, voilà déjà quelques nuits.

 

C’est elle qui m’avait parlé de toi.

Elle avait réussi à mettre mon cœur en émoi.

Tu es exactement comme elle t’avait si bien dépeint.

Mais, jamais, je n’aurais cru que tu avais de si beaux seins.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada