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Ne sois pas triste, mon amour
Ne sois pas triste, mon amour
Ne sois pas triste, mon amour.
Ces temps sont loin pour toujours,
Essuie tes larmes, c’est un nouveau jour.
Va mettre ta plus belle robe, tes plus beaux atours.
Cesse de penser à ces journées lointaines,
Dès maintenant, ta douce main sera à jamais mienne,
Je te donne mon cœur et le sang qui coule dans mes veines,
Éloigne de toi toutes ces pensées de crainte, de peur et de haine.
Ma chérie, tu mérites vraiment mieux.
Ma chérie, tu mérites de connaître d’autres cieux,
Des jours et des nuits où toi et moi serons enfin heureux,
Des nuits et des jours où tes yeux brilleront de tous leurs feux.
Ensemble, nous passerons des moments de gaieté,
Sans cesse, je saurai regarder ton exceptionnelle beauté,
Les jours d’automne et d’hiver, ceux du printemps et ceux d’été,
Je te dirai des mots d’amour et de tendresse alors que je t’embrasserai.
Être enfin ensemble pour vivre de belles et grandes aventures,
Découvrir des contrées où coulent à flots des ruisseaux d’eau pure,
Parcourir des forêts vierges et y discerner le silence tel un murmure,
Marcher sur la pointe des pieds, mais d’un pas agréable et sûr.
Allez ! Lève-toi et recouvre ta nudité.
Il y a tant de choses à découvrir jusqu’à satiété,
Des merveilles à explorer qui sans cesse sauront nous étonner,
De ce monde magique, parfois tragique, dans lequel nous sommes nés.
Allez ! Allez ! Donne-moi la main.
Je t’enseignerai douces chansons et joyeux refrains,
Des airs de mon pays que nous fredonnerons jusqu’au matin,
Lève-toi, car à partir de maintenant tu as un extraordinaire destin.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Seule dans ces bois
Seule dans ces bois
Seule en cette forêt, seule dans ces bois
J’entendais le toc-toc-toc du pic-bois
Qui cognait avec son bec sur les chênes
Avec un rythme qui, avec entrain, s’enchaîne.
J’imaginais mon peuple qui jadis habitait ces lieux
Qui vivait de pêche et de chasse sous les cieux
Un peuple vivant sous des tentes de peau
Et qui naviguait sur les ruisseaux.
Je discernai le vent soupirer
Sur l’herbe tendre et verte de cette terre
De cette terre qui appartenait à mes frères
Et à mes sœurs qui s’occupaient de leurs maisonnées.
Je suis issue d’un clan beau et fier
Qui appréciait le temps qui passe tel un courant d’air
Vivre le présent sans pourtant autant faire fi des dangers
Mais à chaque chose en son temps en utilisant son savoir-faire.
Dans ces bois, je suis isolée
Mais quelle sensation de bien-être
D’être simplement sous les nombreux hêtres
Qui protègent des regards indiscrets mon intimité.
Les cheveux dansants dans le vent bienfaisant
Qui virevoltèrent sur mes épaules paisiblement
Soucieuse de respecter le caractère sacré des lieux
Le silence était de mise par respect envers mes aïeux.
Il faut parfois se taire pour mieux se connaître
Il faut parfois être seul pour de ses cendres renaître
Il faut parfois être isolé pour davantage apprendre
Car c’est en soi que l’on finit par mieux comprendre.
Je suis entièrement seule dans cette forêt vierge
Dans ces bois qui s’étendent à des milliers de verges
Où les animaux sauvages errent sous les feuillages
De ces arbres dont on ne saurait deviner leur âge.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La danse classique
La danse classique