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En flagrant délit

En flagrant délit Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1900-429-Spanish-997160000

En flagrant délit

 

Je suis allé me promener,

En cette journée fraîche et ensoleillée.

En une forêt située à quelques heures de chez moi.

Quel plaisir d’y prendre un peu d’air avec de joyeux pas !

 

Habillé en tenant compte de la saison !

Pantalon chaud accompagné d’un beau blouson.

Un foulard qui ressemble aux feuilles d’automne.

Je parcourais mon chemin fier tel un homme.

 

Enjambant ici et là des lieux alors inconnus,

Jusqu’à ce que des voix suaves, j’eusse entendu.

Certes, la curiosité est bel et bien un vilain défaut.

Parfois, on doit faire ce qu’il faut.

 

J’ai opté, afin d’éviter tout malentendu,

De me souvenir qu’il est préférable d’avoir vu.

Ceci écrit, j’ai fait quelques pas dans la direction.

De ce lieu d’où venait un bruit d’une étrange satisfaction.

 

Quelle belle surprise que m’a offerte mon destin,

De contempler deux dames dans leur joyeux festin.

Elles se caressèrent allègrement sur de la fraîche paille.

Mon Dieu ! Mille fois merci pour cette heureuse trouvaille.

 

La brunette m’étudiait de long en large avec un malin plaisir.

Tandis que la blonde lui taquinait l’intimité avec le sourire.

Je n’ai pas osé les ennuyer plus longtemps dans leurs ébats.

Abuser d’une telle situation est une chose qui ne se fait pas.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Colle-toi !

 

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Colle-toi !

Colle-toi ! 

  

Journée bizarre, 

Où j’en ai plus que marre. 

Que toutes mes nombreuses questions, 

Pour lesquelles je ne trouve pas de solutions. 

 

Suis-je une si mauvaise personne ? 

Ai-je en moi quelque chose qui soit bonne ? 

Ou bien suis-je digne des peines des enfers ? 

Car en cet instant, je ne quoi penser ni que faire ? 

 

Toutes celles que j’aimées, 

Je n’ai guère su mon amour l’exprimer. 

J’essaye de voir où j’en suis et de me comprendre, 

Cela est-il peine perdue ? Devrais-je arrêter et me rendre ? 

 

Maintenant que les feuilles d’automne tombent, 

Qui avec lenteur et sans relâche recouvriront les tombes. 

Je me demande sans arrêt : quelle aurait pu être ma vie ? 

En lisant les noms écrits sur ces pierres de gens partis. 

 

J’avance bien entendu en âge inéluctablement, 

Regardant le parcours de mon existence lentement, 

Me rappelant ceux rencontrés dans le train de ma destinée. 

De ceux qui ont été présents ou absents dès que je suis né. 

 

Puis sans y faire attention, 

Je ressens en moi cet horrible froid, 

Qui me glace le sang jusqu’au bout des doigts, 

Et qui à jamais consume joie de vivre et passion. 

 

Puis-je te demander une faveur ? 

Une requête sans que tu éprouves de la peur ? 

Ô belle dame ! Gracieuse dame ! Venue du lointain horizon. 

Colle-toi sur moi afin d’apaiser dans ma tête cette triste chanson. 

 

De 

 

RollandJr St-Gelais 

Québec (Québec) 

Canada