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Marcher sur la ligne mince

Marcher sur la ligne mince Texte de RollandJr St-Gelais Photo de cable9tuba Source : https://www.deviantart.com/cable9tuba/art/A-New-Beginning-12-861699907

Marcher sur la ligne mince

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien. De mon côté, je prends la vie du bon côté tout en suivant les consignes sanitaires imposées par les instances gouvernementales. Une telle situation est propice à la réflexion et à la rétrospection. En effet, être plus ou moins confiné, ayant la musique et la lecture pour m’accompagner dans mon quotidien, tout ceci invite votre humble serviteur à se poser des questions à la fois d’ordre philosophique et théologique. Oui, les deux sont des sujets de réflexion pouvant se ressembler alors qu’en réalité ils sont assez différents l’un de l’autre.

Une question s’est imposée au fil de mes réflexions. Une question qui peut concerner plusieurs d’entre nous et ce, tant du côté des hommes que celui du côté des femmes puisque ces dernières ont pour la majorité d’entre elles, des connaissances, des amis, des membres de leurs familles des personnes appartenant à la gente masculine. Posons-nous donc cette question : La gente masculine possède-t-elle des privilèges la rendant, par ce fait, supérieure à la gente féminine? Une telle problématique, que je qualifierais d’ordre sociologique, est de plus en plus omniprésente dans les médias tant électroniques que sociaux. 

Sans vouloir occulter des pages sombres de l’histoire occidentale, loin d’être favorable au droit à l’égalité pleine et entière entre les sexes opposés, il semblerait que le mouvement du balancier ait dépassé une limite que j’appellerai du gros bon sens. En effet, une certaine démagogie à l’encontre de l’homme, et de l’homme hétérosexuel en particuliers, s’est imposée au fil des années. Une démagogie qui a pour conséquence d’accuser celui-ci de tous les maux de la terre. J’irais même dire que d’être des criminels contre l’humanité.

Or, tout ceci me révolte au plus haut point. En effet, l’homme n’est ni pire ni meilleur que la femme puisqu’ils sont en soi que des êtres humains avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs capacités et leurs limites. Il est toutefois certes vrai que l’éducation varie d’un continent à l’autre, d’une société à une autre, voire même des familles habitant dans le même quartier. Une telle éducation peut être défavorable à l’égard des filles qui y sont nées et qui y sont élevées. Une telle situation est à la fois déplorable et condamnable. 

Mais, est-ce une raison pour mettre les hommes, tous les hommes dans le même panier? Bien sûr que non. Or, la réalité est telle que de nos jours, le fait d’être un homme amène celui à marcher sur la ligne mince. Une ligne tellement mince qu’à la moindre expression d’opinion allant à l’encontre des médias, ces derniers affirmant parler pour l’intérêt général alors qu’ils ne servent qu’aux intérêts de leurs patrons et de leurs éditeurs, la vindicative populaire se jette sur eux comme des chiens affamés sur une boulette de viande bien saignante.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais de Québec au Canada

 

Votre tendre regard

Votre tendre regard poème de RollandJr St-Gelais Dessin de CapitaPerdu Source : https://www.deviantart.com/capitaperdu/art/Alicja-836150006

Votre tendre regard

 

Bonjour chère mademoiselle,

Que puis-je faire en cette journée si belle?

Comme vous l’avez sûrement remarqué je suis artiste-peintre,

Quelques-unes de mes œuvres sont ici présentées telle une chaleureuse étreinte.

 

Des portraits de gens divers que je réalise,

Avec mon talent que depuis longtemps je maîtrise,

C’est là tout ce qu’avec grande humilité je sais faire,

Car tout jeune, j’ai perdu toute ma famille à cause de la guerre.

 

J’ai trimé dur pour gagner au quotidien quelques pitances,

Quelles fautes avais-je commises pour mériter une telle pénitence?

Travaillant dans les bois en hiver, de ces arbres recouverts d’un manteau blanc,

Mon corps d’enfant se transforma bien vite en celui d’un homme aguerri par le temps.

 

Mais, heureusement, j’y ai fait la rencontre d’un homme pas ordinaire.

Qu’il eût découvert en moi un talent insoupçonné par une froide nuit d’hiver,

Où je maculais sur un morceau de papier un dessin de ma mère d’un souvenir lointain.

C’est alors qu’il m’a promis de m’expliquer son savoir-faire pour me sortir de ce pétrin.

 

Nuit après nuit, il me montra comment tenir crayon et papier.

Soir après soir, il m’enseigna comment avec le cœur le paysage regarder.

Avec patience, il m’encouragea à trouver mon style, ma voie et mon chemin.

Afin qu’au printemps venu, je pourrai quitter ces lieux et bâtir un meilleur demain.

 

Cela fait maintenant plusieurs années que je viens en cet endroit,

Mais avant de débuter, je me dirige vers cette église située devant moi,

Pour y réciter une prière, pour cet homme, cet ange qui m’a sorti de cet enfer,

C’est là un modeste rituel pour le remercier mais j’y crois dur comme le fer.

 

À cet homme, je ne serai jamais reconnaissant,

Car il avait vu en moi bien plus qu’un futur mendiant,

Toutefois, je reconnais que le plus beau qu’il a fait pour votre serviteur.

C’est de m’avoir permis d’immortaliser votre tendre regard en cette heure.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Excessif

Excessif ?! Petit texte à saveur érotique par RollandJr St-Gelais Dessin réalisé par Capitaperdu

Excessif ?!

Excessif ?! Tu as dit que je suis excessif ?! Mais, mon amour. Ce que je ne ferais pas pour toi en ce jour, en cette nuit, en cette vie.

Excessif? Mon amour inconditionnel pour toi est devenu ma raison de vivre. Ma raison de respirer et de me mouvoir. Me mouvoir comme je le fais dans la profondeur de ton intimité, dans ta zone magique et pourtant si interdite par la morale des gens immoraux.

Excessif? Oui, pour toi, je le serai toujours. Voilà pourquoi, à toi l’ultime honneur de te faire connaître tout mon savoir-faire. Ce savoir-faire que les peuples helléniques ont gardé précieusement depuis des millénaires.

Allez mon amour ! Que ton plaisir soit excessif afin que tu ne m’oublies jamais.

De Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Quelques câlins

Quelques câlins Poème de RollandJr St-Gelais Dessin par CapitaPerdu Source : https://www.deviantart.com/capitaperdu/art/Cuddling-860403365

Quelques câlins

 

Parfois, on se croit bien malin.

Loin de tout et sans aucun chagrin,

Sans crier gare, on tombe dans un ravin.

Un endroit inattendu sur le bord de notre chemin.

 

Inutile d’accuser autrui,

Les erreurs font partis de la vie,

On se croit invulnérable face aux imprévus,

En se persuadant d’avoir tout entendu et tout vu.

 

Puis, un faux pas, une erreur de parcours et de jugement,

Une décision futile alors qu’à soi-même on se ment.

Il en est ainsi de la vie, de nos nombreux parcours,

Pas meilleur que soi pour se jouer des tours.

 

Ce que j’aimerais entendre la voix de la douce Acadie celle de ma mère,

Quand elle me disait que de vivre c’est un peu comme aller à la guerre,

Chaque pas que nous faisons peut nous amener dans une cavité,

Où nous serons, pour un certain temps, quelque peu éberlués.

 

Inutile de se lamenter, il faut savoir s’assumer.

Inutile de se plaindre, il faut apprendre à se relever.

Inutile d’agir comme de jeunes enfants, des pauvres gamins.

Mais, ce que j’aimerais malgré tout avoir quelques câlins.

 

Quelques câlins pour me rappeler que je ne suis qu’un être humain,

Chaque erreur nous rappelle que nous ne sommes pas des êtres divins,

Quelques mots doux, quelques câlins me feraient pourtant tellement bien.

Quelques câlins qui résonneraient telle une mélodie, tel un doux refrain.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

C’est déjà l’automne

C’est déjà l’automne Poème de RollandJr St-Gelais Dessin par CapitaPerdu Source : https://www.deviantart.com/capitaperdu/art/Is-That-Joy-855783082

C’est déjà l’automne

 

Nous sommes le vingt-et-un,

Il n’y a pas si longtemps, nous faisions qu’un.

Sous le chaud soleil d’été nous dansions, nous nous aimions.

Regardant voguer sur les vagues de la mer les lointaines embarcations.

 

De ces navires en provenance de ces pays aux accents étrangers,

De ces pays habités par des gens soucieux d’être à leur tour aimés.

Nous rêvions de voyager sans cesse vers l’infini et de pays en contrés,

Que de paysages nous avions imaginés dans nos plus humbles pensées.

 

Soleil levant, soleil couchant,

Le jour précédant la nuit inlassablement,

La nuit faisant de même avec le jour inévitablement,

Le temps de la folie de notre jeunesse passa indubitablement.

 

De ces nuits où nous faisions l’amour sous la blanche lune,

De ces journées ensoleillées où nous nous étendions sur les dunes,

Ignorant que ce temps magnifique deviendra que souvenirs sous la brume,

Car plus les jours passèrent plus vite viendra le goût acide de l’amertume.

 

Sans dire un mot, tu semas en mon cœur de grands maux.

Tu y enfonças le poignard de la mort et du désespoir,

Dès que j’ai lu la lettre que tu m’as laissée hier soir,

Je n’ai pu m’empêcher d’éclater en sanglots.

 

De ces sanglots qui abreuvent ce coussin,

Où en t’embrassant je croyais que tu étais mon destin,

Difficile à croire mais c’est déjà la première journée de l’automne,

Saison si belle même si en mon être tant de questions résonnent.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada