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Quitte cet esprit

Quiite cet esprit Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo & modèle : JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/leave-this-spirit-867512133
Quitte cet esprit
Aujourd’hui, je choisi une autre route.
Avant que je sois en pleine déroute,
Pendant qu’il est encore le temps,
Car rien ne sera comme avant.
Je prends un autre chemin,
Par changer à jamais mon destin,
Et de prendre ma vie à pleines mains,
Que je puisse vivre un heureux lendemain.
Refaire ma vie est chose impossible,
Mais en construire une autre est bien possible,
Le chemin parcouru a fait de moi un être évolué,
Mes choix actuels m’amèneront de belles opportunités.
Mais avant toute chose, je dois en mon fort intérieur.
Affronter depuis mon enfance mes craintes et mes frayeurs.
Dans cette eau du creux de la terre, seule je me suis baptisée.
Tel un enfant pur, un être tellement fragile à l’image d’un nouveau-né.
Dans la noirceur des profondeurs de la terre,
Je me nourrirai du silence bienfaiteur du ventre de cette mère,
Avant d’en ressortir pour admirer la lumière du jour nouveau,
De ce jour où je pourrai enfin espérer des jours si beaux.
Je jetterai loin derrière moi tous mes vieux cailloux,
Pour les remplacer par des fleurs magnifiques et des mots doux,
À jamais et pour toujours, je prends une nouvelle voie, celle de la vie.
De cette culpabilité toxique, pour le reste de mes jours, je quitte cet esprit.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La cueillette de la lavande

La cueillette de la lavande Poème de Rolland Jr St-Gelais Peinture au couteau par Maryse Veysseyre de la France
La cueillette de la lavande
Je me souviens de mon patelin
Où je vivais lorsque j’étais tout jeune gamin
Un modeste village de ma douce et belle France
Un village où circulait une senteur de belle romance.
Je parcourais avec curiosité les quelques rues de mon village
En y apercevant des gens de tous les milieux, de tous les âges
De ces jeunes amoureux enlacés et de ces gens esseulés
Aux personnes, du bistro de la place centrale, bien attablées.
C’était un humble patelin comme on en voit en mon pays
De ce pays aux régions diverses mais qui ont une seule patrie
De ces régions aux accents parfois rudes, parfois chaleureux
Mais qui sont peuplées de gens tout aussi fiers que valeureux.
Mais ce que j’aimais par-dessus tout de mon hameau
C’était de voir ces gens cueillir les lavandes par un temps si beau
Un souvenir qui me revient dans mon cœur rendu usé avec le temps
Le temps qui fuit quand je pense à l’époque où je n’étais qu’un enfant.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La vieille veste de cuir

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de
La vieille veste de cuir
Je ne suis qu’une vieille veste de cuir
J’ai parcouru bien des pays et des contrées
J’y ai vu des gens à la recherche d’une âme à aimer
Des gens comme bien d’autres qui n’en finissent plus de souffrir.
Mon maître possédait une moto sur laquelle il voyageait
Partout où en ce monde il y allait, jamais il ne m’oubliait
Dans ses randonnées en terres étrangères, il croisait belles dames
Qui ravinaient en lui d’un vieil amour une auguste flamme.
Nous dormions souvent à la belle étoile
De ces étoiles brillantes dans le ciel qui lui servaient de voile
Que ce temps de ses chansons de bonheur me paraît si lointain
Quand je me rappelle toutes ces mélodies, tous ces refrains.
Puis, il fut un jour ou bien peut-être même une nuit
Pardonnez-moi, je ne me souviens plus tellement je m’ennuie
Il rencontra au bar d’une auberge une dame à la beauté exquise
Quel coup de foudre ! Combien de fois, se sont-ils fait la bise?
Oh surprise ! Le grand amour était au rendez-vous.
Comme des enfants devant un jeu, ils étaient un peu fous.
Devinant au plus profond de moi mon souhait tenu si discret
Sa vieille veste de cuir, il lui pria de la mettre afin de voir s’il lui allait.
Quelle nuit de plaisir interdit, de passion charnelle et de volupté
Comme des amants portés dans leur extase, ils ont ensemble passé
De toutes les vestes de cuir en ce monde, j’étais sûrement le plus heureux.
Car pour combler de caresses cette femme si jolie, nous étions deux.
De