Archives de tags | inconnu
Signification d’être mère
Signification d’être mère
»Participer à quelque chose de plus grand que soi »
Selon Danielle C.
»L’amour de ta vie et te remplit de fierté à chaque nouvelle évolution. »
Selon Tiphaine H.
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous profitez de la dernière semaine du mois d’août pour faire le plein de vitamine D que nous donne généreusement le soleil avant l’arrivée de l’automne prévue pour le mois prochain. Mais, rassurez-vous, il y aura encore de belles journées estivales sans oublier que l’automne possède tant de charme et belles journées ensoleillées. Ne dit-on pas que chaque journée a en soi quelque chose de particulier? Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’une femme apprend qu’elle porte en elle la présence d’une vie qui demande qu’à croître afin de donner naissance à un petit être. Réalité qu’aucun homme, aussi proche qu’il puisse être à l’égard de son amour ou tout simplement d’une grande amitié possédant une intimité peu commune, ne pourra jamais comprendre dans sa totalité. Que voulez-vous? La réalité de la vie est faite ainsi.
Or, et c’est plus fort que moi, j’ai demandé via mon compte Facebook, à l’aide d’un appel à toutes, l’avis de toutes les femmes qui ont eu la chance de vivre une telle expérience. Une expérience qui, c’est mon humble avis, doit être différente pour chacune d’entre elles même si plusieurs points en commun les réunissent.
De toutes les réponses que j’ai reçues il y a trois éléments qui semblent ressortir du lot. Le premier est un amour inconditionnel envers cette vie en gestation tandis que le second réside en l’émerveillement face à cette vie en tant que tel alors que le saut vers l’inconnu ferme la marche. Peut-on s’étonner d’un tel ordre des choses puisqu’elles sont imbriquées les unes aux autres? Personnellement, je crois que l’absence de l’une ferait disparaître les deux autres.
Fait remarquable, l’une de mes correspondantes européennes m’a répondu ceci : » C’est là que pour moi le mot AMOUR a pris tout son sens, c’est (…) quelque chose de vrai sans aucune attente en retour. » Une réponse qui en dit long sur une telle situation propre aux femmes qui portent la vie en elles.
Certes, il existe bien quelques points négatifs dans l’attente de devenir une mère. Il ne faut pas s’en offusquer car la vie est semblable à une route parfois parsemée de fleurs de milles couleurs et où parfois se trouvent de multiples cailloux. Parmi les quelques points négatifs, force est de constater qu’ils relèvent tant de l’aspect émotionnel que de l’aspect physique. D’ailleurs, la crainte de prendre du poids et l’apparition de vergetures sont parmi les pires appréhensions de la future mère. Deux phénomènes tout à fait normaux dans les circonstances.
Parmi toutes les réponses que j’aie reçues, celle de l’une de mes plus fidèles correspondantes sur Facebook mérite d’être textée dans son intégralité au sein de cet article. Et pour cause puisqu’elle a bien voulu partager avec nous son expérience de vie. Une expérience de vie empreinte d’une grande sérénité face à une montagne russe émotionnelle fort impressionnante. Toutefois, par respect pour sa vie privée, je me contenterai d’utiliser ses initiales dans la présentation de ses propos.
Madame A. D. : ‘’Je vais vous répondre car j’ai été 7 fois enceinte mais je n’ai que 3 enfants. Le sentiment qui m’est venu tout de suite lors de ma première grossesse c’était une joie profonde. J’avais envie de cacher un tel sentiment pour être seule à en profiter mais cela engendre un tel bouleversement que j’ai été obligée de partager cette nouvelle avec mon mari. Entre la première naissance et la deuxième j’ai fait deux fausses couches. Ce qui explique que j’ai attendu pour m’autoriser à être heureuse de nouveau. Pour la troisième grossesse? J’ai paniqué car j’avais encore fait deux fausses couches auparavant. De plus, mon conjoint et moi nous traversions des moments difficiles puisque j’entreprenais mes études d’infirmière. Ce fut un sentiment que j’ai du mal à décrire car il y avait à la fois de l’espoir mais aussi de la crainte que cette enfant ne vienne pas au monde avec la honte de penser ainsi. Voilà aucune fois ce fut la même chose. Mais c’est surtout la première fois qui m’a mise sur un petit nuage. Si mon histoire vieille de plus de 50 ans vous est utile, j’en serai heureuse. Toutefois, je suis contente qu’un homme ai posé cette question!
En est-il différent pour les plus jeunes mères? Parmi celles-ci, l’une m’a expliqué qu’il s’agissait d’un moment empreint d’inquiétude mais de très particuliers car le fait de sentir un petit être bouger en soi est magique et effrayant à la fois dont un certain ‘’abandon de soi’’ semble être le meilleur choix à faire. Et de rajouter : ‘’Tu as au creux de ton ventre une vie que tu dois faire grandir pendant neuf mois. Une grosse fierté quand tu le mets au monde, tu as réussi cette épreuve de neuf mois et le sprint final aussi. (…) Tu mets au monde un bout de toi un bout de papa…’’ 1
Cela m’a fait un plaisir fou de rédiger un tel article sur une réalité bien féminine que d’apprendre que l’on porte la vie en soi. Une réalité qui, fait étrange, semble être occultée par le culte de la mort en ces temps. Personnellement, je garde espoir en l’humanité dès l’instant où je vois une femme qui porte en elle la plus grande richesse qui soit : la vie.
Je vous remercie de votre attention.
1. Eh oui ! Le papa joue tout de même un rôle non négligeable dans cette aventure.
Pourquoi craindre la mort?
Pourquoi craindre la mort?
Voici une grande question,
Qui relève de morale et de la religion,
De ces bizarreries qui envoyèrent bien des gens à la pendaison,
Et de leurs réflexions firent perdre à bien des sages toute leur raison.
Fait étonnant car elles furent les principaux vecteurs,
De cette grande vérité de la vie, la cause de toutes nos peurs.
Une question à laquelle nous devons y faire face un jour ou l’autre.
Bref, pourquoi craindre la mort puisqu’elle sera notre hôte?
Les dernières années de ma vie m’ont amené à réfléchir,
Sur le sens de la vie par-delà la mort, et ce sans trop en souffrir.
Puisque cette étape de l’existence n’est pas la plus importante qui soit,
Quel sens donner à sa vie? Voilà la réflexion à faire de bon droit.
C’est un fait que nous devrons tous y passer notre tour venu,
La faucheuse est celle dont la notion de justice la plus aiguisée,
Elle sait déjà quand elle surviendra dès l’instant où nous sommes nés,
Dès l’âge du berceau, elle nous regarde avec une certaine retenue.
J’ai vu bon nombre des personnes qui m’étaient chères,
Traverser le chemin de l’inconnu sans pouvoir regarder en arrière,
Pour ne pas me questionner à savoir d’où vient cette étrange frayeur
Envers la grande dame qu’est la faucheuse à chaque heure.
Certes, il y avait parmi celles-ci des gens d’un âge avancé,
D’autres dans la fleur de l’âge avançant au fil du temps et des années,
D’autres encore sont partis aussitôt être entrés en ce monde
Telle situation à la fois incompréhensible et immonde.
Ce qui m’a amené à me questionner,
À savoir si c’est la faucheuse que l’on devrait redouter,
Et non pas d’avoir vécu sa vie au lieu de la subir jour après jour,
Bien triste est le sort de celui qui ayant raté sa vie s’en ira pour toujours.
De se conformer aux normes de la société,
À plier l’échine en évitant autant que possible de s’interroger,
Si tout ceci a du sens avant de passer l’âme à trépas,
Se contentant de faire en bon esclave les cent pas.
Est-il si difficile de vivre en accord avec ses propres valeurs?
D’accomplir ses désirs et ses souhaits les plus chers sans avoir peur?
De vivre une vie dans la vérité et en étant authentique?
Et non pas de vivre dans le mensonge, une vie hypocrite?
Très peu d’individus ont eu cette possibilité de vivre une telle vie,
De vivre et non pas simplement d’exister avant que tout ça soit fini,
Mais c’est à chacun de trouver sa voie et son chemin,
Qui le comblera sur ses nombreux lendemains.
Permettez-moi de dire cette chose vraie,
Ne jamais regarder notre passé avec les yeux du regret.
Assumer en tout temps et à chaque instant ce que l’on a dit ou fait.
Surtout, si l’on a fait de notre mieux, voilà ce qu’il en est.
Non, je ne crains certes pas la mort,
Peut-être, je le reconnais, ai-je là tout à fait tort?
Cependant une chose est sûre, je crois bien avoir fait mon possible.
Et devant Dieu et les hommes, nul n’est tenu d’accomplir l’impossible.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Il était une fois un homme
Il était une fois un homme