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Quelle force de la nature

Quelle force de la nature Poème de Rolland Jr St-Gelais Peinture par Noble Roro de la France

Quelle force de la nature

 

Bonjour, braves gens.

J’ai rencontré un homme.

Un passionné qui m’étonne.

Un être formidable qu’est ce Rolland.

 

Un être exceptionnel.

Qui possède une virilité.

De ces dames fort appréciées.

Car avant tout, il s’occupe de ses belles.

 

Dès son arrivée, il sait à quel point les complimenter.

Toutes ces demoiselles qui attendent d’être choisies.

Pour avoir la chance de passer une fort agréable nuit.

Maîtrisant l’art de la séduction pour se faire désirer.

 

Portant son regard sur mes seins.

J’ai vite deviné son fantasme secret.

Avec sourire, je lui ai dit comme il me plaît.

Sans plus tarder, je le voulais pareil un joyeux festin.

 

Dans ma chambre, nous sommes allés.

Avec délicatesse, je lui ai enlevé ses vêtements.

Un homme tel que lui je n’avais pas vu auparavant.

Croyez-moi ! Mère nature a très bien pallié ses infirmités.

 

Je me suis mise sur mes genoux.

Afin de déguster son membre si vigoureux.

Un plat que ma langue trouvait tant savoureux.

Ce mets plantureux, en ma bouche, était si doux.

 

Sentant grossir ses veines.

Gorgées de sang à profusion.

J’ai compris qu’il y aurait bientôt satisfaction.

Lui donner ce bonheur était pour moi sans peine.

 

Bien au contraire !

Un homme si bon comme lui.

Est une chose rarissime en ce monde de la nuit.

Mon objectif était bien de lui faire oublier cet enfer.

 

Dès que j’ai senti émerger de sa verge belle et fière.

Les jets de ses gouttes chaudes de sa divine semence.

Que j’ai dirigés de justesse sur ma poitrine avec prestance !

Admirant qu’elles jaillissent du bout de son gland à la vitesse de l’éclair.

 

Oui, je retiendrai que cet homme est une véritable force de la nature.

Libre comme un aigle survolant le ciel bleu surplombant une forêt vierge.

Il adore autant les femmes belles qu’aller à l’église y allumer un cierge.

Car il possède au plus profond de lui et depuis toujours une âme pure.

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Chez ma grand-mère

Chez ma grand-mère Poème de Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/00-1674-899692858

Chez ma grand-mère

 

Je me rappelle, il y a de cela longtemps, lorsque j’étais môme.

J’étais, comme on disait jadis, pas plus haut que trois pommes.

Nous avions l’habitude, mes parents et moi, d’aller tous les dimanches.

Chez ma grand-mère qui rayonnait de beauté avec sa chevelure blanche.

 

Nous y restions pour le repas dominical,

Après être allé à la messe en l’église St-Pascal.

Quelques génuflexions, quelques prières apprises par cœur,

Nous allâmes à la sainte communion en écoutant chanter le chœur.

 

Après nos actions de piété et de dévotions,

Sans plus attendre vers la voiture paternelle nous y allions.

Attentivement ! J’écoutais les directives générales de ma mère.

Que dire et quoi faire et leur contraire avant notre arrivée chez grand-mère.

 

Que de bonnes choses à manger se trouvaient sur la table,

Des petits plats préparés avec amour elle disait avec un air aimable.

Avec un silence religieux, je savourais ces mets apprêtés avec soin.

Me régalant de ce qui s’y trouvait et en particulier son délicieux pain.

 

Après avoir mangé à satiété un tel festin digne des dieux,

Nous allions au salon où il y avait des tableaux merveilleux,

Des peintures réalisées par des peintres de grand renom,

Des photos de paysages et de lieux dont j’en ignorais le nom.

 

Quelques photos étaient dédiées à l’amour,

De ce sentiment qu’ils avaient l’un pour l’autre en ces jours,

Des jours de bonheur qu’elle nous racontait en parlant de grand-père,

Un homme courageux et passionné par la vie, mais, hélas, mort à la guerre.

 

Parmi ces vieilles, mais belles photos,

Il y en a une qui me gênait parfois un peu trop.

Je n’osais point poser quelques indiscrètes questions.

Soucieux de faire honneur à mes parents, silence requis avec raison.

 

C’est bien plus tard que j’ai appris par mon père cette noble vérité.

De nombreux ateliers d’art à une certaine époque utilisèrent sa beauté.

Pour des séances, au sein de la Ville lumière, auxquelles elle était immortalisée,

Par des artistes parfois célèbres parfois amateurs, mais toujours attentionnés.

 

Les dernières années sont passées inévitablement,

La grande faucheuse amena grand-mère silencieusement,

Mais, chose étrange, sa beauté si radieuse, elle lui a laissée.

Afin de nous permettre de toujours l’avoir en nos pensées.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

L’église de mon village

L’église de mon village Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Rando-Unissuy Source : https://www.deviantart.com/rando-unissuy/art/The-Church-in-the-Morning-872226792

L’église de mon village

 

Je me souviens,

À tous les matins,

Je me levais pour aller prier,

En cette église par le soleil illuminée.

 

J’adorais tout le calme environnant,

Qui enveloppait mon esprit le jour durant,

Un calme qui m’accompagnait au gré du temps,

De ce temps qui passait bien gaiement.

 

Je me rappelle les rayons qui annoncèrent le début de la journée,

Qui festoyèrent allègrement autour du coq sur le clocher.

De ce coq à la fière allure silencieusement perché,

Qui attendait que sonne la cloche avec sérénité.

 

À chaque tintement fuyaient les ombres des enfers,

Qui firent place aux parfums des jardins qui agrémentaient l’air.

Et aux chants des oiseaux qui volèrent avec allégresse,

Afin de souhaiter la bienvenue à la vie remplie de tendresse.

 

Certes, ce n’était point un sanctuaire,

Mais, elle me comblait dans mes prières.

Ces prières que je récitais avec tout mon cœur,

Et de mes prières, j’en ai tiré beaucoup de bonheur.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La dernière dance

La dernière danse

 

Aujourd’hui,

Ou plutôt cette nuit,

Nous ferons l’amour comme jamais,

Car je dois te confier un magnifique secret.

 

Un bien étrange secret qui me pèse à te dire,

Car j’ignore réellement comment tu vas réagir,

Après ces quelques jours, j’ai enfin reçu les résultats médicaux,

Après quelques instants d’attente je les ai lus, je suis restée sans mots.

 

Je porte en mon sein le fruit de notre amour,

De cet amour que nous avons juré qu’il en sera pour toujours,

Au pied de l’autel de cette église où toi et moi nous nous sommes mariés,

En cette église de cette foi où nous avons été baptisés puis confirmés.

 

En souvenir de ce temps,

Je porte ce châle transparent,

Afin de te plaire comme en cette première journée,

Dès que nos regards se sont croisés et nos cœurs se sont noués.

 

Oui, je porte notre enfant.

De cet enfant que nous voulions tant,

Mais avant de te le dire, je ferai une dernière danse.

Maintenant, un tout nouveau chapitre s’ajoute à notre romance.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Bouquet champêtre

Bouquet champêtre Poème de RollandJr St-Gelais Peinture de Maryse Veysseyre de la France

Bouquet champêtre

 

Ma mère avait un magnifique jardin

Dont elle aimait prendre soin chaque matin

Elle arrosait les belles fleurs qu’elle avait plantées de ses mains

Et de ses yeux ébahis par tant d’attrait elle cessait de penser au lendemain.

 

Ce matin passé dans son jardin pouvait être son dernier

Puisque ses jours lui étaient malheureusement comptés

Mais ces fleurs lui rendaient par leur beauté son amour de la vie

Un souvenir qu’elle amènera le jour fatidique où elle partira vers l’infini.

 

En ces journées d’un été si beau, si chaud.

Elle savait que le jour de son départ viendrait bientôt

Étrangement, elle avait fait un grand ménage.

Comme si elle savait qu’arriverait la fin de son voyage.

 

Elle n’avait rien laissé au hasard,

Ses papiers réglés, ses factures payées.

Ses vêtements fraîchement lavés et remisés

Demain aurait peut-être été trop tard.

 

Les jours passèrent comme poussière dans le vent

Ce jour redouté arriva, où la mort, par belle clémence.

Est venue soulager par sa présence cette grande souffrance

Elle prit la vie de l’être cher qui était ma bien tendre maman.

 

Les fleurs du jardin semblèrent tellement affligées

De l’absence subite de leur jardinière attentionnée

Qu’elles finirent par se faner dans les jours précédant

De leur mère adoptive, l’enterrement.

 

En cette église où se réunirent la famille et la parenté

Les quelques proches qui l’avaient tellement aimée

Venus lui dire un dernier bonjour, un tendre au revoir

Qu’on le veuille ou non, arrivera tôt ou tard notre dernier soir.

 

J’ai été désigné pour lire la Bonne Nouvelle

Celle qui annonce une vie si belle et éternelle

Je me dirigeai vers l’autel avec le respect qu’il se doit

Le cœur lourd, mais avec fierté de ce privilège, y avoir droit.

 

C’est en lisant avec grande attention les saintes Écritures

Que j’ai vu que les fleurs suivront ma mère dans son aventure

Car elles ornèrent sa tombe de leurs plus belles parures

Comme un gage de leur amour envers son âme si pure.

 

Tel un bouquet champêtre!

Leur présence vint adoucir mon mal être

Celle qui aimait tant ces fleurs au parfum divin

Sera accompagnée d’un magnifique jardin.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada