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Comme un tout
- Réalisation photo par Priscilla Vaillancourt
Comme un tout
Bonjour tout le monde,
J’ai décidé en cette fin de samedi 16 novembre de rédiger cet article dont le sujet pourra vous sembler étrange, surtout si vous êtes parmi mes plus fidèles abonnés, et qui consiste à répondre à une problématique dans toute démarche de séance photo. Cette problématique, après l’avoir épurée de tout superflu, se résume à ceci : Que cherchons-nous à poser lors d’une séance dans laquelle la nudité est une composante majeure lors des réalisations photographiques ? C’est là une problématique qui sous-tend à elle seule trois autres questions non seulement d’ordre technique mais aussi d’ordre moral et éthique.
En premier lieu, que peut-on faire avec ce que l’on a à
notre disposition ? En effet, il serait presque utopique de réaliser une œuvre photographique digne de mention avec un appareil photo de qualité bien ordinaire tout en ayant peu d’expérience dans le domaine. Ce qui est d’autant plus le cas lorsque les thématiques de travail nécessitent un travail analytique de longue haleine. Quoiqu’il en soit, force est d’admettre qu’il existe des réalisations où les résultats ont largement dépassé les attentes. Comme quoi tout est possible en ce monde.
En deuxième lieu, bien que tout soit possible nous amène à résoudre cette énigme : tout est-il utile ? Possibilité et utilité sont deux représentations souvent, mais pas dans tous les cas, contradictoires. Dans le cas présent, tout dépend du type d’objet d’étude envisagé lors de la séance notamment là où la présence d’un modèle vivant est requise. Ici, une chose doit être claire : Chaque partie de l’anatomie du modèle possède la même valeur, la même perspective artistique et la même fonction, que je qualifierais d’académique, pendant tout le processus de sélection. Un fait indéniable : la prise de photos, le choix des poses prises par le modèle vivant et les choix entre les résultats retenus ou bien refusés ainsi que ce qui est accepté comme travail final ont en commun de faire partie d’un développement technique ou la prise de décision joue un rôle capital et ce, à chaque instant.
En dernier lieu, qui dit prise de décision fait
référence à un éthique de travail laquelle fait également référence au respect de la moralité. En effet, le concept d’éthique de travail et celui de moralité vont de pairs, en particuliers lorsque la nudité est un outil de travail important à l’occasion d’une séance photo. Quelques précisions tant sur l’éthique de travail que sur la moralité doivent ici se faire afin de saisir la nuance fondamentale entre les deux.
Tout d’abord, chaque participant doit impérativement accepter de jouer le rôle qui lui est dévolu souvent bien longtemps avant le jour de la rencontre. Un rôle qui leur est expliqué en bonne et due forme. Et à titre informatif, un document d’ordre légal doit être signé par les parties concernées afin d’éviter tout imbroglio judiciaire. Il est à retenir qu’une telle procédure est mise en vigueur dans chacune des écoles d’arts ou votre humble serviteur a eu l’opportunité de travailler en tant que modèle vivant.
Ensuite, le respect des lois en vigueur dans le pays ou la séance photo a lieu doit être la pierre fondamentale tant dès la conception du projet sous forme d’idées jusqu’à la réalisation finale et sa présentation sur tous les supports visuels imaginables. Bref, on fait tout ce qu’on désire dans ce qui est permis mais on s’abstient en tout temps et en tous lieux de le faire lorsque cela est formellement interdit par les lois en vigueur. Ce qui est à mes yeux tout à fait normal.
Enfin, le fait de posséder une éthique de travail en
commun est un élément essentiel pour prévenir tout conflit entre les participants. Dans le cas présent, tout comme dans l’ensemble des rapports sociaux, la liberté de l’un cesse là où débute celle de l’autre. J’ignore si vous l’avez noté mais la notion même de liberté est l’élément-clé qui définit à la fois la responsabilité et le droit inhérent à chacun. Autrement dit, nous ne pouvons pas avoir de droit s’il n’y a pas de responsabilité qui nous incombe. Et quoi de mieux que de définir en quoi consiste la notion même de liberté pour éclairer, telle une lanterne dans les profondeurs des abysses infernales, l’homme doué de raison?
En résumé, nous cherchons à définir une séance photo de nudité artistique comme étant un tout. Un tout qui inclut les aspects éthiques de travail, les notions morales véhiculées au sein de la société et le respect des différents cadres légaux qui souvent en découlent. Cela se réfère à chacune des étapes allant de l’apparition d’une idée jusqu’à sa concrétisation. Parfois, il est formidable qu’une idée soit tirée du néant alors que dans d’autres cas, voire en des circonstances politico-sociales, il est de loin préférable qu’elle y reste. Les cas où les artistes désireux de dénoncer un régime dictatorial et finirent leurs jours dans des camps de travaux forcés en sont de parfaits exemples. N’est-ce pas ?
Merci infiniment de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Ooops !
- Ooops ! Par Caro de Liège de Belgique
Ooops !
La vision originale d’une artiste-peintre
Bonjour tout le monde,
J’espère de tout mon coeur que vous allez bien et que le mois de novembre se déroule selon vos attentes. Pour ma part, à part quelques mésaventures liés à ma période de vaccin, je peux dire que tout se porte à merveille. En effet, j’ai eu la chance de rencontrer la responsable des groupes d’étudiants et d’étudiantes pour lesquels j’ai posé en tant que modèle vivant (nudité intégrale) au C.É.G.E.P. de Drummondville en mars de cette année. Nous en avons profité pour discuter d’une reprise des séances en vue de la prochaine session hiver 2020 au sein de ses futurs groupes. Comme quoi, la vie se poursuit tranquillement mais sûrement.
Sous un autre ordre d’idées, j’ai découvert une artiste-peintre
vraiment talentueuse via le réseau social Facebook dans lequel je suis en lien quasi permanent avec des artistes du monde de la francophonie. C’est ainsi que j’ai pu faire la connaissance de madame Caro Boulanger de la belle ville de Liège de Belgique. Une artiste-peintre qui possède une vision tout à fait originale du corps nu féminin, notamment sur les seins, et qui les présente d’une manière que je qualifierais, et c’est loin d’être péjoratif, d’amusante.
J’ai bien écrit » amusante » puisque d’une part, il est pratiquement impossible d’éviter de porter notre regard sur les formes quelque peu exagérées de ces seins, qui sont magnifiques en passant, et d’autre part, de la variété des couleurs lesquelles parfois accentuent et d’autrefois adoucissent leurs présentations. Des présentations tellement bien réalisées que je n’ai pu m’empêcher de rédiger un article « au sein », quel jeu de mots, de mon blogue artistique consacré à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie ainsi que de manière sporadique à mes réflexions personnelles sur diverses réalités de la vie.
À propos de réflexion, Je m’étais questionné à savoir quelle est l’intention de cet artiste-peintre belge d’axer ses réalisations artistiques sur les seins dans une démarche tout à fait originale. Quoi de mieux que de lui laisser s’exprimer librement en empruntant ses propres mots tirés de sa page Facebook ? C’est ainsi qu’elle répond à cette ultime question : Pourquoi ? Ce à quoi elle me répond :
C’est, je crois bien, une réponse à la fois franche et sans équivoque. Une réponse franche car elle explique clairement ce que sa démarche est avec une simplicité remarquable. Une réponse sans équivoque puisqu’elle ne laisse pas de place au doute. D’ailleurs, le fait qu’elle dessine des oeuvres « sans visage afin que chaque femme puisse s’identifier » dénote une grande sensibilité envers ses congénères féminins.
Je termine cet article en y incluant une vidéo, que vous trouverez ci-dessus, dans laquelle l’artiste-peintre présente quelques-unes de ses oeuvres. Des oeuvres qui vont bien au de-là les seins. Bon visionnement !
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Un coup d’œil sur mon expérience en compagnie de Priscilla Vaillancourt
- Un coup d’œil avec mes deux yeux
Un coup d’œil sur mon expérience en compagnie de Priscilla Vaillancourt
Bonjour tout le monde,
J’espère que cette dernière semaine du mois d’octobre vous est profitable autant qu’elle l’est pour moi. En effet, je ne peux que remercier le ciel pour cette belle semaine qui m’a permis de renouer avec l’une de mes passions qui enrichissent ma vie. C’est à dire être un modèle vivant pour des séances de nudité artistique. Bien entendu que la poésie et la photographie constituent des passions, comme bien d’autres aussi, qui animent mon quotidien. Cependant, le fait d’être un modèle vivant donne un cachet particulier à mon parcours de vie.
D’ailleurs, un des nombreux avantages d’être modèle vivant consiste à rencontrer des gens formidables avec lesquels je peux échanger sur
nos parcours, et ce dans un respect mutuel. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Priscilla Vaillancourt, une charmante étudiante à la maîtrise en arts visuels à l’université du Québec à Chicoutimi, ce dimanche 27 octobre. Une étudiante qui m’a permis de vivre une expérience très valorisante tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Professionnel dans le sens que l’objectif premier est d’offrir un service de qualité à l’artiste qui requiert mon aide, et ce après avoir discuté de nos attentes réciproques. Personnel dans le sens que l’artiste avec qui je ferai affaires est d’abord et avant toute chose un être humain avec qui une interaction positive devra toujours être envisagée. Après tout, il s’agit d’individus qui possèdent leurs valeurs et leurs cheminements particuliers. Ici, l’importance de maintenir un lien de respect avant, pendant et après avoir réalisé ladite séance est un prérequis.
En ce qui concerne ma séance vécue ce dimanche 27 octobre dernier, je peux vous dire sans aucune retenue que cela a été tout simplement fantastique. En effet, la chaleur humaine, la belle humeur, l’ouverture d’esprit et la bonne entente ont été les pierres angulaires qui ont favorisé un travail à la fois sérieux et méticuleux en cette après-midi automnale. Sérieux car nous voulions nous consacrer pleinement à nos tâches réciproques et méticuleux puisque nous souhaitions réaliser une séance photo digne de mention. N’oublions pas que votre humble serviteur a parcouru plusieurs kilomètres en bus pour offrir son aide à une étudiante en arts visuels, et ce avec un grand plaisir, bien entendu. Il n’était donc pas question de faire perdre son temps ni à l’un, ni à l’autre.
Pour le moment, et par un souci d’honnêteté intellectuelle, je ne peux
pas élaborer sur l’ensemble des poses que j’ai réalisées ni sur les photos prises par Priscilla Vaillancourt. En effet, il y a deux raisons qui m’incitent à jeter un voile pudique sur de tels sujets. En premier lieu, je dois attendre de recevoir les photos retravaillées par Priscilla Vaillancourt afin de pouvoir faire un tri sur lesquelles j’utiliserai ou pas au sein de mon blogue artistique. En second lieu, je crois qu’une considération doit être prise en compte sur le projet de maitrise de cette étudiante. Comme on dit si bien, il est toujours préférable de ne pas trop en dire que le contraire. À cela s’ajoute le plaisir de mettre un peu de suspense pour aiguiser votre appétit dans savoir un peu plus à mes prochaines publications sur le sujet.
C’est à suivre …
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Être ou ne pas être ?
- Dessin réalisé par Gteillot de la France
Être ou ne pas être ?
Être ou ne pas être ? Être pleinement masculin ? Ce qui implique d’accepter ce que l’on est et refuser d’être ce que l’on est pas. Être authentique implique tant pour le modèle masculin que pour le dessinateur de rechercher la vérité, je devrai plutôt écrire l’ultime vérité, qui se voit dès les premiers coups d’oeil, dès que le regard porte sur l’ensemble de l’oeuvre.
Être c’est tout simplement être tant dans l’espace que dans le temps. Un temps qui est accroché par une pose, une attitude et forme données avec pleine liberté par le modèle. Un peu à l’image d’une photo prise sans crier garde. Une image qui vaudra même pour les regards avertis bien plus que mille mots.
Une fois encore, je tiens à remercier le dessinateur pour avoir eu la courtoisie artistique de ne point avoir caché le sexe du modèle. En effet, il n’est point honteux d’être pleinement homme. Bravo aussi pour ce magnifique dessin.
RollandJr St-Gelais de Québec au Canada
Voilà pourquoi il faut parfois ne pas hésiter
- Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da
Voilà pourquoi il faut parfois ne pas hésiter
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien. Pour ma part, je passe un dimanche tout simplement magnifique. En effet, après avoir eu une nuit réparatrice, pris une bonne douche et m’être préparé pour un service religieux comme je le fais à chaque dimanche, un excellent déjeuner s’est offert à votre humble serviteur. Un repas que je prends à mon restaurant préféré situé à proximité de l’église de ma paroisse. C’est pour moi un rituel qui m’est précieux d’accomplir afin d’entreprendre une nouvelle semaine.
Bref, remercier Dieu pour les bienfaits passés et lui faire confiance pour ceux à venir. N’est-ce pas là la base de la foi tant chrétienne que musulmane et juive ? Une foi en un seul Dieu pour l’humanité entière ? Et, qui dit avoir la foi, dit aussi faire confiance en l’autre.
Ceci m’amène à vous parler d’un aspect qui, je crois bien, n’a pas été tellement développé au sein de mon blogue dédié à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie ainsi que, de manière occasionnelle, à mes partages sur différents sujets. Des sujets que plusieurs de mes abonnés m’incitent à développer à la suite des questions posées lors d’échange sur le réseau social Facebook. Bref, je désire développer sur la liberté du modèle dans ses choix de poses, et en particuliers là où la nudité est utilisée comme un outil de travail.
C’est un fait. La liberté du choix des poses fait partie inhérente du travail de modèle vivant. Aucun modèle est dans l’obligation d’acquiescer aux demandes de la personne en charge de la séance. Ladite personne peut être un photographe, un artiste-peintre, un sculpteur ou encore, et c’est le plus bel exemple qui me vient en tête, le responsable d’un atelier. Ces personnes peuvent suggérer, demander, proposer tel ou tel type de pose souhaitée mais elles ne peuvent en aucun temps l’exiger chez le modèle vivant. Ici, tout est une question de liberté pleine et entière.
Cependant, certains d’entre vous peuvent croire qu’une telle liberté est susceptible de restreinte l’imagination de la pose. Détrompez-vous ! En effet, une telle liberté peut inciter le modèle a réalisé une pose de son choix dépassant les attentes du responsable de la séance. Je base mes propos sur une conversation que j’ai échangée avec un photographe qui se spécialise dans le nu. En effet, j’ai désiré en savoir plus sur ce que le modèle féminin aurait peut-être ressenti en posant nue dans une pose, disons-le sans ambiguïté, plutôt « audacieuse » en tenant-compte du caractère artistique de mon blogue. Un échange qui m’a paru tellement intéressant que j’ai décidé d’en faire un sujet dans le présent article.
Sa réponse m’a beaucoup plus, et ce, pour deux raisons majeures. Et premier lieu, le modèle est sans contredit la personne la mieux placée pour y répondre. N’est-elle pas celle qui a choisi une telle position ? Et, en dernier lieu, le photographe lui avait demandé de prendre une pose mettant en valeurs la beauté de ses pieds dans leurs plus simples apparats. Il est vrai que les pieds ont été photographiés avec professionnalisme. Toutefois, et pour le commun des mortels, le regard a tendance à se porter sur une autre partie de son anatomie.
Attention ! La sobriété, la perspective et la prise d’angle dénotent une volonté d’éviter toutes formes de vulgarité chez le photographe. C’est la raison pour laquelle, et après mures réflexions, j’ai décidé d’y consacrer un article.
En résumé, la liberté peut être une source intarissable de créativité laquelle peut à son tour susciter des réactions tantôt positives, tantôt négatives, chez le public. Mais, n’est-ce pas le propre du domaine artistique ? De ne laisser qui que ce soit indifférent. Voilà pourquoi il faut parfois ne pas hésiter.
Merci infiniment de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Statue de beauté
- DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de
Statue de beauté
Statue de chair,
Pour toi, j’irai en enfer.
Statue de chair et de pierre,
Pour toi, je supporte les fers.
Statue d’un bien inconnu sculpteur,
Pourquoi ai-je de toi tellement peur?
Statue debout dans le noir de la nuit,
Pour toi, mon coeur toujours languit.
Statue se tenant les cheveux,
Qui me regarde droit dans les yeux,
Statue ayant de ces seins tellement fermes,
Que je crains qu’à force de les désirer on m’enferme.
Statue possédant des fesses bien tendres,
Lesquelles me font penser à une belle Flamande,
Que j’ai connue jadis lorsque je m’enivrais de ma jeunesse,
En lui faisant l’amour avec des mots doux et de belles caresses.
Statue de beauté étrange,
Qui rivalise avec celle des anges,
Puis-je coller ma chair contre votre corps?
Car être uni à vous est mon rêve précieux comme l’or.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Voilà une photo qui confirme toute la sensualité du corps féminin
- Photo réalisée par mon ami Joel Pèlerin
Voilà une photo qui confirme toute la sensualité du corps féminin
Mon cher ami,
C’est le cas de le dire. Voilà une photo qui confirme toute la sensualité du corps féminin. En effet, tu as su par un regard attentif à la beauté unique de la femme, une femme dans la fleur de l’âge, faire ressortir le charme des seins, des courbes, de la vulve et du pubis rasé. Il s’agit donc là d’une preuve irréfutable à la fois de ton savoir-faire et de ta passion pour ce type de photos.
Tout ceci témoigne de tes années d’expérience dans un domaine extraordinaire. Un domaine méconnu par le commun des mortels. Ce dernier préférant la vulgarité de la pornographie à la noblesse de la nudité. Une nudité voulue soit par la nature ou bien par le Créateur. Pour ma part, je dirais qu’elle est désirée tant par la nature que par le Créateur car démontre sans ambiguïté le savoir-faire de celui-ci.
Bravo mille fois pour cette magnifique photo.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Poses suggestives

Photo par Phylactère Raina
Poses suggestives
Bonjour tout le monde,
J’ai remarqué que certaines personnes abonnées à mon blogue artistique consacré à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie se questionnent sur certaines poses que j’ai jadis réalisées dans le cadre de mes activités de modèle nu pour des écoles d’arts et des ateliers en arts. Des poses qui, selon ces personnes, seraient quelque peu suggestives. Après de bons moments de réflexion, il m’est apparu utile de rédiger un article afin d’expliquer dans la mesure du possible ce qui en est réellement et ce, dans le but de dissiper toutes possibilités de malentendus.
Tout d’abord, chaque activité artistique est en soi suggestive puisqu’une part, elle relève à la fois de l’imagination de son auteur et de l’interprétation du spectateur une fois le résultat terminé et présenté. En effet, l’œuvre trouve son origine souvent au plus profond de son auteur. L’œuvre n’est pas un phénomène spontané tiré du néant. Il existe déjà chez l’auteur qui devient en quelque sorte le premier instrument servant à la créer. Une telle œuvre peut être, et vous en conviendrez avec moi, présentée sous différentes formes telles que des écrits, des productions visuelles, sonores, musicales et sous différents supports tels que le papier, les films photographiques et bien d’autres. Ici, c’est l’auteur qui est le maitre d’œuvre. Un maître qui sert de canalisation à sa production. Que va-t-il réalisé ? Avec quoi va-t-il le réalisé ? Et, la question la plus importante ; comment va-t-il faire ? Ici, tout est à priori une question de suggestivité. (1)
Ensuite, il y a autant d’interprétations possibles d’une
œuvre finale qu’il peut y avoir de spectateurs. C’est ainsi qu’une œuvre peut paraître grandiose chez l’un tandis qu’elle peut paraitre tout à fait banale chez l’autre, voir horrible chez un autre. Là encore, tout est relié au caractère émotionnel chez l’individu. Or qui dit caractère émotionnel dit aussi expériences de vie. Ce qui est encore plus vrai en ce qui a trait au domaine de la nudité artistique. En effet, pour bon nombre de gens éduqués dans la tradition judéo chrétienne, avec ses bons et moins bons côtés, la nudité est explicitement reliée à la sexualité. Or, ceci est loin d’être le cas dans le domaine du nu. Sans occulter le fait que la sexualité est quasi omniprésente dans la société, avec ces nombreuses dérives que cela implique malheureusement, il n’en demeure pas moins qu’elle est une composante que je qualifierais de minimaliste dans le nu. Ceci permet fort heureusement au nu de garder ses lettres de noblesse.
Certes, il existe bien des dessinateurs qui se spécialisent dans le domaine de l’érotisme et ce, avec un talent indéniable. Mais, ils constituent à eux seuls une branche bien à part dans le nu. Il m’a paru bon ici de le spécifier.
Enfin, l’apport du modèle nu est un élément plus que considérable lors de la réalisation d’une œuvre d’art. Il va de soi que les attentes d’un modèle qui débute dans ce domaine est loin d’être les mêmes que ce qu’on a envers un autre ayant déjà quelques années d’expérience. Ce qui est tout à fait normal. C’est là un élément d’une importance capitale à retenir dans mon propos. En effet, un modèle nu ayant une expérience a une capacité, voire ici une aisance, de prendre des poses qui sembleraient être très suggestives à première vue. Ici, tout est une question de perception.
D’ailleurs, j’ai à ce sujet une anecdote fort intéressante. Je me rappelle à l’occasion d’une séance au C.E.G.E.P. de Sept-Îles à laquelle j’ai participé, en deux cours consécutifs, que j’avais réalisé une pose qui pour un œil non averti aurait pu être dérangeante. Mon désir était de permettre aux élèves présents en classe de pouvoir dessiner mes jambes, c’est-à-dire celle dite normale et ma jambe artificielle d’une manière moins conventionnelle. Mais, à ma grande surprise, une des élèves avait dessiné cette dernière sans qu’elle ait ajouté ma prothèse, et ce simplement à partir de son imagination.
Croyez-moi sur parole qu’elle a eu de ma part une tonne de louanges tellement le résultat était fabuleux. Veuillez noter, en terminant ce récit, que ladite pose a été faite longtemps après avoir brisé la glace entre les élèves et votre humble serviteur. C’est une question de gros bon sens et de respect mutuel.
En résumé, tout est sujet à interprétation dans le monde des arts. Ce qui est plus particulièrement vrai si la nudité y est présente. Ici, tout est lié à un bon dosage à la fois dans la réalisation de l’œuvre et sa présentation au grand public. Comme dit si bien le proverbe : La modération a bien meilleur goût.
Merci de m’avoir lu !
Rolland St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
(1) Avec la permission de Gteillot
Une très belle journée à la fois patriotique et artistique