
« Douce étreinte » par Juste Angèle
Douce étreinte
Je me souviens de ce temps,
Avant qu’apparaisse le poids des ans,
Du temps de notre belle et folle jeunesse,
Avant que viennent les maux de la vieillesse.
Ta voix résonnait comme une mélodie,
Qui me donnait une si magnifique vie,
Un temps de grâce et de bonheur,
Avant ce triste jour de malheur.
Je me rappelle encore de ton sourire,
Lorsque je t’appelais ma raison de vivre,
Ce que tu étais belle en cette journée,
Avant ce drame qui t’a loin de moi amenée.
Ce que j’aimerais revenir en arrière,
Afin que tu puisses éviter cette barrière,
Celle que tu as défoncée et qui t’amena,
Malgré toute ma volonté de vie à trépas.
Maintenant que je suis en âge avancé,
Me rendant compte de la cruelle destiné,
Et qu’en moi mes forces vives disparaissent,
Je me console en me disant que d’autres naissent.
Devant la crainte de la Dame faucheuse,
Je me souviens combien tu étais courageuse,
Quand tu m’avais promis avant que ta vie s’éteigne,
Que tu m’attendras pour revivre une douce étreinte.
De