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Sur un air des Beatles
Sur un air des Beatles
Je me suis levée très tôt
Afin de profiter de ce temps,
Il fait déjà si chaud en ce moment,
Aussi bien bénéficier de ce jour nouveau.
Sous un air de ce groupe fantastique,
Aux chansons si belles, aux paroles si douces,
Je me suis habillée aussitôt après avoir pris ma douche,
En fredonnant cet air sans paroles, mais à la vague mirifique.
Venue d’une époque tellement lointaine,
Une époque où l’amour avait le droit d’exister,
Où faire la guerre allait seulement se conjuguer au passé,
Où mes envies, mes convoitises et mes inclinations seraient aussi les tiennes.
Je désire seulement être bien dans ma peau,
Prendre la vie comme elle est, comme elle le sera
Il fait soleil et, croyez-moi, mes amis, cela me suffira.
Sur un air des Beatles, j’ai pensé à tout ce qui est tellement beau.
Sur un air des Beatles, j’ai dit : pourquoi pas?
Car c’est par la folie de jeunesse de mes parents,
En une nuit, ils s’aimèrent tellement longtemps,
Qu’ils conçurent l’enfant que voilà!
Cette enfant qui, entourée d’amour, a grandi,
Qui a écouté, avec père et mère, leurs chansons.
Qui les a apprises telles d’importantes leçons,
Afin de me souvenir d’eux, le jour où ils seront partis.
Mais, tant et aussi longtemps que je chanterai,
Ils seront toujours présents dans mon cœur,
Car sur un air des Beatles, s’effacèrent mes peurs.
Je fredonnerai leurs mélodies tant je vivrai.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
En fouillant le placard
En fouillant dans le placard
J’étais à la maison, veillant tard un samedi soir.
N’ayant pas grand-chose à faire, j’ai fouillé dans le placard.
Pour y découvrir quelques secrets de mon père et de ma mère,
Eux qui vécurent les années du « faites l’amour, pas la guerre ».
Dans le fond de ce placard se trouvèrent de grands trésors,
Des albums de vinyle qui maintenant valent de l’or.
De ces groupes mythiques ayant façonné une nouvelle ère,
Une époque où tout semblait possible sur les mers et la terre.
De ces vinyles, j’ai découvert de jolies chansons.
En imaginant tous ces cœurs battre à l’unisson,
En chantants joyeux refrains prônant l’amour et la liberté,
De ces mélodies qui m’ont amenée en d’étranges contrées.
De ces groupes à l’accent britannique,
Marquant de leurs empreintes une ère magnifique,
Une ère à jamais gravée dans la profondeur de nos mémoires,
Pour réchauffer nos cœurs en cette période si noire.
En cette soirée, une peu spéciale.
J’ai abreuvé mon âme d’une boisson proverbiale,
Apaisant avec satisfaction ma soif de paix et de bonheur,
Avec tous ces trésors qui firent la joie de mes parents en leurs heures.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je vais donc retourner à mes premiers amours
Je vais donc retourner à mes premiers amours
Vraiment ! C’est une drôle de nuit,
Une nuit où j’ai appris que tu m’avais trompé,
Même si de mon côté, je vivais dans la pure vérité.
Que puis-je maintenant te dire qu’entre nous deux c’est fini ?
Nous avons choisi la date de nos engagements,
Nous avions planifié une soirée avec parents et amis,
Devant lesquels j’aurais affirmé avec joie que je t’avais choisie,
Mais, à quoi bon de rêver de ce jour, car plus rien ne va maintenant.
T’avais-je manqué de respect une seule fois ?
T’avais-je dit un seul mot de trop mon amour ?
T’avais-je fait quoique ce soit depuis ce merveilleux jour ?
Ce jour où dès lors je m’étais juré d’être avec toi pour toujours.
Je vais donc retourner à mes premiers amours,
Je chanterai en pensant à toi mes plus belles chansons,
Afin de soigner mon esprit blessé jusqu’à en perdre la raison,
En jouant sur cette guitare que tu m’avais offerte par un heureux jour.
Les larmes de mon corps effleureront les cordes,
Pour y faire jouer la plus tendre de toutes mes mélodies,
Afin de me maintenir en vie même si je n’en ai point envie,
Tellement je ressens l’amertume qui m’envahit avec ses hordes.
Voici enfin cette douce berceuse !
Cette chanson que j’avais composée,
Pour toi, mon amour, ma chérie, ma bien-aimée.
Je voulais ton bonheur, que tu sois vraiment heureuse.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La vieille veste de cuir
La vieille veste de cuir
Je ne suis qu’une vieille veste de cuir
J’ai parcouru bien des pays et des contrées
J’y ai vu des gens à la recherche d’une âme à aimer
Des gens comme bien d’autres qui n’en finissent plus de souffrir.
Mon maître possédait une moto sur laquelle il voyageait
Partout où en ce monde il y allait, jamais il ne m’oubliait
Dans ses randonnées en terres étrangères, il croisait belles dames
Qui ravinaient en lui d’un vieil amour une auguste flamme.
Nous dormions souvent à la belle étoile
De ces étoiles brillantes dans le ciel qui lui servaient de voile
Que ce temps de ses chansons de bonheur me paraît si lointain
Quand je me rappelle toutes ces mélodies, tous ces refrains.
Puis, il fut un jour ou bien peut-être même une nuit
Pardonnez-moi, je ne me souviens plus tellement je m’ennuie
Il rencontra au bar d’une auberge une dame à la beauté exquise
Quel coup de foudre ! Combien de fois, se sont-ils fait la bise?
Oh surprise ! Le grand amour était au rendez-vous.
Comme des enfants devant un jeu, ils étaient un peu fous.
Devinant au plus profond de moi mon souhait tenu si discret
Sa vieille veste de cuir, il lui pria de la mettre afin de voir s’il lui allait.
Quelle nuit de plaisir interdit, de passion charnelle et de volupté
Comme des amants portés dans leur extase, ils ont ensemble passé
De toutes les vestes de cuir en ce monde, j’étais sûrement le plus heureux.
Car pour combler de caresses cette femme si jolie, nous étions deux.
De