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Danser avec les larmes aux yeux

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Danser avec les larmes aux yeux

 

Ce soir, je reprends ma vie.

Je te dis au revoir à jamais, mon chéri.

Je veux voir des pays et de passer à autre chose.

Alors, pour la première fois, faire le premier pas, j’ose.

 

Je n’espère pas de faire comme ma mère et d’aboutir. 

Dans la vieillesse à regretter de ne rien accomplir.

Car j’ai tant de rêves et de projets à réaliser.

C’est pourquoi j’ai décidé de te quitter.

 

Il y a tant de mélodies que je désire entendre.

Tant de paysages à admirer sans plus attendre.

Tant de gens à connaître et pouvoir partager avec eux.

Des êtres formidables de cultures diverses sous les cieux.

 

Mais, ne crois surtout pas que je ne veux pas de toi.

C’est que j’aspire simplement penser dorénavant à moi.

Tu es un gars merveilleux, une bonne personne.

Mais il y a en moi quelque chose qui résonne.

 

Une envie de faire ma vie autrement.

Avant qu’elle se termine inévitablement.

Nous ne pouvons guère revenir sur les jours passés.

Mais, rien ne nous empêche chacun de notre côté d’avancer.

 

Nous avons vécu des moments tellement formidables.

Nous avons fait les cent coups comme des petits diables.

Nous avons accompli tant de choses magnifiques.

Nous avons eu des instants sans doute angéliques.

 

Je n’ai rien à te reprocher.

J’ai simplement cessé de t’aimer.

Mais jamais je n’arrêterai de me souvenir,

De ces instants magiques qui me feront sourire.

 

Tout ce que je veux vraiment c’est mon bonheur.

Sans pour cela te souhaiter une minute de malheur.

Je danse certes avec des larmes dans les yeux,

Pourtant je désire que nous soyons heureux.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

L’amour est souvent la pire des tortures

Lamour est souvent la pire des tortures Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Tastewine Source : https://www.deviantart.com/tastethewine/art/180723-180722-5674-Dedieu-921750887

L’amour est souvent la pire des tortures

 

Quoi que l’on pense que l’on dit.

Une énorme méprise en ce monde grandit.

Sur le thème préféré des poètes et des chanteurs.

Tant de mélodies sont en son nom sifflées chaque heure.

 

L’attachement est, pour qui en est victime, loin d’être un cadeau.

Car il cache parfois la laideur pour le travestir en ce qui est beau.

Combien de gens ont-ils commis tant de regrettables folies ?

Combien d’amants éconduits se sont-ils enlevés la vie ?

 

Oui, il peut arriver que, en son nom, l’existence,

Ai pris un chemin nouveau, un autre sens.

Que de grandes choses ont été accomplies !

Que le néant noir ait été parfois détruit.

 

Mais, que l’on s’égare face à la réalité à l’évidence.

Au risque de perdre à la fois ses esprits et sa conscience.

C’était donc bien vrai ce que disait ma mère.

Alors qu’elle voyait mon père partir à la guerre.

 

L’amour est souvent la pire des tortures.

Il serre sa proie dans une douleur qui perdure.

Ses cordes transpercent la peau jusqu’au sang.

S’en défaire est impossible depuis fort longtemps. 

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Surprise dans la forêt

Surprise dans la forêt Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Surprise-in-the-forest-919981672

Surprise dans la forêt

 

En ce 21 de ce mois,

Je suis allé me promener,

En cette forêt pour y respirer,

Un air si pur, très loin de chez-moi.

 

Il faisait tout de même frais,

Pour le début de la saison estivale,

Retirant de ma mémoire la température hivernale,

Celui d’une femme rencontrée dans un bar où je m’y trouvais.

 

Une dame à la beauté resplendissante,

Qui, après avoir pris quelques verres de bière.

Elle m’a accompagné en ma maison sans faire de prières.

Quelle nuit torride j’ai partagée avec cette blonde éblouissante !

 

Après avoir baisé avec une passion telle que de vieux amants,

Elle profita de mon sommeil pour partir sur la pointe des pieds,

Ce qui, à mon réveil tardif, m’avait, je l’avoue, fort étonné.

Quel merveilleux souvenir soit ainsi envolé au vent !

 

Continuant dans un silence monacal mon chemin,

Écoutant avec simplicité de cœur les oiseaux chantants,

Leurs douces mélodies transportées vers les lieux environnants,

J’ai aperçu une silhouette familière venant vers moi avec entrain.

 

Comme la vie fait parfois bien les choses dans les moments de solitude.

Cette dame à la chevelure dorée avec qui j’ai partagé mon intimité.

S’approcha avec un sourire angélique et une incroyable gaieté.

Quelle belle surprise dans la forêt malgré mes incertitudes !

 

L’existence de l’être humain est ainsi faite.

Tout est sujet à mille questions, mille interrogations.

Que l’on vit dans la chasteté absolue ou dans la plus délectable fornication,

Que l’on expérimente sans cesse les victoires ou bien que l’on sombre dans les défaites.

 

Savoir maîtriser le temps qui passe et des souvenirs qui restent.

Connaissons-nous vraiment de notre avenir et de notre destin ?

La réalité dépend parfois d’un coup de dés par une bonne main.

Il suffit alors pour continuer la route que laisser tomber du lest.

 

Ô, nature splendide. Quelle surprise en cette forêt,

De revoir celle qui m’a fait découvrir la légèreté de la vie.

Depuis ce temps, le cœur heureux, mon chemin, je poursuis.

Tant qu’en moi restera sa présence, joyeux et serein, je serais.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La mariée

La mariée Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo & modèle : Jenovaxlilith

La mariée

 

J’ai été invité,

À des noces merveilleuses,

Où les femmes étaient si joyeuses,

D’assister au mariage de leur amie adorée.

 

Tout était si beau, si magnifique.

Les fleurs multicolores et les tables bien garnies.

L’orchestre qui jouait de si tendres mélodies.

Je me croyais dans un conte féérique.

 

Après la cérémonie en un lieu si sacré,

Dans laquelle les époux s’échangèrent leurs anneaux.

Que de souvenirs resteront en mon cœur parmi les plus beaux !

Et de ces vœux, où ils se promettaient grande fidélité.

 

Ah! Comme elle était belle cette dame.

Dans sa robe blanche comme de la neige.

En secret, j’ai tant rêvé d’elle. Mais, le pouvais-je?

En mon cœur, elle me réchauffait d’une douce flamme.

 

À travers les fleurs suspendues, elle est apparue.

De son regard, elle vit alors comme j’aurais aimé être à ses côtés.

Être pour toujours son ami, son confident, son amour, pour l’éternité.

Mais, cette chance s’est pour toujours envolée, est à jamais perdue.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Cet instrument fétiche

Cet instrument fétiche Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/08-Dec-80-900152235

(Poème composé à la mémoire de John Lennon 9 octobre 1940- 8 décembre 1980)

 

Cet instrument fétiche

 

Aujourd’hui, j’ai un souvenir.

Qui me hante quand je respire,

Qui me bouleverse à chaque fois,

Que j’y pense au plus profond de moi.

 

Je me souviens d’une nouvelle à la radio,

En cette journée où il faisait tellement beau,

On annonça l’assassinat de mon chanteur,

Celui qui avait réussi à faire battre mon cœur.

 

Je me rappelle bien cette chanson de son cri à l’aide,

Qui était aussi les miens alors que je me trouvais laide,

À l’époque de l’adolescence qui était pour moi loin d’une romance,

De cette période de remises en question qui me donnait tant de souffrance.

 

Il y était un membre d’un groupe originaire de la divine Albion.

Qui jouait de belles balades d’amour de si magnifiques chansons.

Il y avait parmi ce groupe un homme qui allait un jour prôner la paix.

Ses airs, ses paroles, sa musique et ses mélodies, comme je les aimais.

 

Que de larmes j’ai versées en apprenant la nouvelle,

En apprenant le départ de celui qui m’a dit que je suis belle.

Il avait mis tant de joie de beauté dans ma vie d’adolescente,

Une vie comme toutes les filles de mon âge tout à fait innocente.

 

« Give Peace a chance! » Cette chanson qu’il fredonnait dans un lit.

À Montréal dans une chambre d’hôtel loin de l’Europe et de Paris.

Quel beau souvenir de ma jeunesse maintenant et à jamais envolé,

Le jour où j’ai appris à la radio qu’un homme lui avait la vie enlevée.

 

Maintenant, il me reste quelques souvenirs lointains,

Des idées que j’ai peine à retenir de mes deux mains,

Cet instrument fétiche qu’il m’avait en secret offert,

Et qui me console tant bien que mal dans mon enfer.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada