Archives de tags | chance
Un bon pourboire
Un bon pourboire
Je suis allé dans une brasserie,
Pour me désaltérer en ce samedi après-midi.
Y savourer une belle noire, riche et onctueuse,
Fabriquée de manière à la rendre, à mes papilles, délicieuse.
Préparée selon un procédé ultra-secret,
Pour le plaisir des connaisseurs aux fins palais !
Une méthode unique au pays de mes fiers ancêtres.
Les Celtes qui peuplèrent cette vallée parsemée de hêtres.
Aussitôt assis à ma table avec aisance,
J’ai commandé cette divine boisson avec assurance.
C’est alors qu’une jolie rousse s’avança vers moi avec une chopine.
Elle avait un corps et des seins qui la rendirent un peu coquine.
Ne croyez surtout pas qu’il s’agissait d’un lieu malfamé.
De cet endroit, tout y est à la fois bien tenu et ordonné.
Le respect entre les gens est de mise en tout temps.
Aucune vulgarité n’y est tolérée assurément.
Dès la réception à ma table de ce précieux breuvage,
Je dégustais ce nectar exquis, ma foi, d’un vénérable âge.
Délicatement parfumée, elle agrémentait chaque gorgée.
Des lampées que j’ingurgitais en admirant la dame dénudée.
Quel plaisir de prendre le temps de vivre !
Quel bonheur de simplement boire sans être ivre !
Quelle chance, pour l’hédoniste que je suis, d’être allé là !
Après tout, quel mal y avait-il à ça ? N’est-ce pas ?
Comme un gentleman, je lui ai présenté mes salutations.
À la jeune demoiselle, par respect à son égard, avec raison.
Je lui ai offert, de bon cœur, un bon pourboire pour la remercier.
D’avoir, par sa charmante présence, agrémenté ma soirée.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Les trois jolies
Les trois jolies
Il y a des jours que je ne peux pas oublier.
Des circonstances qui survivront dans le temps.
Des événements gravés en ma mémoire éternellement.
Des gens qui ont, dans ma vie, une tendre lumière, apportée.
C’est ainsi qu’en cette chaude après-midi,
J’ai eu la chance de recevoir dans mon atelier,
Trois dames arrivées d’un lointain pays étranger,
Elles me parlèrent avec, ma foi, un accent si exquis.
Elles se ressemblèrent à s’y méprendre.
Leurs corps magnifiques attirèrent mon regard.
Moi, un homme, que l’on appellera bientôt un vieillard.
Alors que mes crayons et tableaux, jamais, je n’allais rendre.
Sans attendre, elles se présentèrent avec entrain.
En prenant la parole, chacune à son tour d’une voix douce.
Leur seule différence était leur chevelure brune, noire et rousse.
Isabella, Monica et Francesca sonnèrent, à mon esprit, tel un refrain.
Elles me firent penser à trois fleurs perdues.
Égarées dans cette cité à l’histoire tantôt étonnante.
Quelquefois triste ou romantique, mais souvent déconcertante.
Une capitale érigée depuis longtemps sur une plaine à perte de vue.
Elles me proposèrent, avec sourire radieux, sans attendre séance tenante.
Dans laquelle leur charmante nudité sera dévoilée de belle manière !
En guise de souvenir de leur séjour en cette ville remplie de mille mystères.
C’était là, pour moi, une requête bienvenue en cette journée suffocante !
J’acceptai sans hésiter avec grande joie en mon modeste cœur.
Après tout, cette expérience était, pour leur serviteur, inhabituelle.
Surtout de la part de dames qui me firent penser à des tourterelles.
Tandis que se déversa sur mon corps vieillissant une abondante sueur.
Elles se tinrent debout, et dévêtues, attendant mon signal.
Approchez-vous ! Placez-vous devant mon humble chevalet !
J’agrippais avec fébrilité mon crayon pour réaliser un superbe ballet,
Sur le papier vierge afin d’immortaliser ces étrangères si belles.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La jolie Française
La jolie française
Lors de mon dernier séjour en France,
J’y ai fait la rencontre d’une dame de Provence.
Son accent particulier la rendait si magnifique.
Nous nous sommes rencontrés à un bistrot typique.
Un lieu de Paris qui fait tout son charme.
La ville lumière où y vivent des milliers d’âmes.
Elle s’appelait Giselo, prénom typique de sa région natale.
Je lui ai répondu, Rolland même si ce n’est pas très original.
Nous avons passé la soirée ensemble.
J’ai vite remarqué que son corps tremble.
Vous aurais-je offensé d’une quelconque façon?
Si c’est le cas, veuillez m’accorder votre pardon.
« Non, absolument pas » répondit-elle
Et elle ajouta : « Venez en demeure modeste, mais belle. »
La solitude me pèse tellement depuis si longtemps.
J’aimerais passer une nuit avec un bel amant.
Comment aurais-je pu refuser une telle invitation?
J’ai donc acquiescé à sa requête en bon garçon.
Une bonne éducation est le fondement.
La base d’un digne comportement.
Elle m’amena dans son appartement.
Il était situé vers le 11ᵉ arrondissement.
Un lieu qui m’était absolument inconnu.
Pourtant, des endroits en tous genres, j’en ai vu.
Aussitôt arrivés en son logis, véritable œuvre d’art.
J’ai remarqué les murs peints en noir.
Un trois pièces richement meublées.
Ceci m’a agréablement étonné.
Sans plus attendre, elle se dirigea vers son miroir.
Il m’avait semblé qu’il était fabriqué tout en ivoire.
Telle une fleur du printemps qui s’épanouit au soleil.
Elle m’offrait la chance de voir comme elle est belle.
Elle laissa tomber ses vêtements.
Lesquels, je suis allé cueillir gentiment.
Elle exhiba à mon regard des seins voluptueux.
Et, je reconnais que cela me rendait fort heureux.
Son visage angélique me fit le plus beau des sourires.
Sans m’y attendre, elle a laissé de sa poitrine un long soupir.
Tout en s’étalant sur son lit douillet, elle me supplia de la rejoindre.
La satisfaire de mille façons, elle n’avait rien à craindre.
Que de gestes interdits, nous avons fait en douceur!
Nos étreintes parcouraient nos corps en chaleur.
Mes lèvres titillèrent son intimité avec délice.
Et les siennes glissaient ma hampe tel un précipice.
Elle enfonça ma verge dans un va-et-vient incessant.
Dans l’optique d’y faire jaillir ma semence promptement.
Mais, je savais me retenir afin de cette dame la faire jouir.
Je me retrouvai au-dessus d’elle pour l’éblouir.
Avec la grâce des cieux, tout était merveilleux.
Avec une ardeur rarissime, nous étions tels des amoureux.
Des jets onctueux jaillirent de ma verge avec une force brutale.
Car, il faut admettre qu’une telle aventure est loin d’être banale.
Elle était vraiment jolie cette fière gauloise.
Nous avons dormi sous l’édredon de couleur ardoise.
Elle a réussi dans la pénombre à illuminer ma vie.
Qu’elle soit ma bien-aimée, j’en avais envie.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Sur ce pont
Sur ce pont