Un très joli fessier

 

Après une journée si épuisante,

Je suis allé rencontrer une amie ravissante.

Elle semblait en sa maison m’attendre depuis toujours.

La patience est une vertu qu’avait développée mon amour.

 

Elle adorait revêtir ses boucles d’oreilles.

Ils lui faisaient, si je peux dire, à merveille.

Je les lui avais offertes pour son anniversaire.

Elle savait, par sa beauté, sa féminité, me plaire.

 

Elle avait souvent à ses pieds des souliers noirs.

Elle les portait quand j’allais lui rendre visite certains soirs.

Elle appréciait sa robe de soie qui allait bien avec ses cheveux.

Être son unique amant me rendait, avec une certaine fierté, si heureux.

 

Après une veillée bien arrosée,

Après avoir, de tout et de rien, discuté.

Autour d’une table sur laquelle trônait une rose blanche,

Je ne pouvais m’empêcher d’admirer la courbure de ses hanches.

 

Le moment, tant attendu, tant souhaité, est advenu.

Je confesse qu’une femme, comme elle, je n’avais jamais vu.

Je fis semblant d’accepter son invitation avec gêne.

Même si, au fond de moi, bouillonnèrent mes veines.

 

 En bonne concubine, elle me prit par la main.

Elle m’amena vers sa chambre avec un bel entrain.

Nous savions assurément qu’il s’agissait d’un jeu.

Mais, quel plaisir de s’y prêter un tant soit peu !

 

Mes soucis quotidiens disparurent subitement.

Loin de moi, tous ces sombres abrutissements.

Seul comptait à mes yeux le désir de la combler,

Cette maîtresse tant aimée, tant adorée.

 

Quelle belle surprise à laquelle je ne m’y attendais pas !

Elle se pencha avec une étonnante aisance devant moi.

Elle retirait le couvre-lit orné de motifs argentés.

C’est alors qu’elle exhibât un très joli fessier.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada